« Donc l’époque où ces antisionistes de pacotille pouvaient nous traiter en chiens crevés est terminée. Nous on est quelque part le Hamas de l’antisionisme européen et eux c’est l’OLP. » (Alain Soral qui est, selon la FNAC, « l’un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions: celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l’on n’aime pas s’entendre poser ».)
Alain Soral déclare qu’il ne fera plus la quenelle par enquete-debat

Soral aurait-il peur????

Une vidéo par Jean Robin photo »>Article original @ Enquête et Débat

Voir également cette vidéo par Jean Robin : Cela faisait longtemps, mais un lecteur m’a envoyé tous les éléments de cette contre-vidéo, je me suis donc exécuté, et voici le résultat. Alain Soral a été interviewé par BFM TV, il a décidé de diffuser l’intégralité de cette interview sur son site. Il n’aurait peut-être pas dû… Encore pas mal de balivernes au crédit d’Alain Soral, le meilleur d’entre nous.

Contre-vidéo de Soral – décembre 2013:
http://www.enquete-debat.fr/archives/contre-video-de-soral-decembre-2013 Article original

Sur le site de la FNAC on peut lire ces propos élogieux sur Alain Soral:
 » … »>Article original Alain Soral dérange, agace, mais il est l’un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions : celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l’on n’aime pas s’entendre poser. … »>Article original Alain Soral est apprécié d’un public jeune, révolté et anticonformiste qui se retrouve dans sa critique sans concession de cette société qui se délite dans une pensée molle et abêtissante. Écrivains, intellectuels… dans cette France du déclin où tout semble à nouveau concourir au chaos, ils ne sont pas nombreux ceux dont on pourra dire, dans vingt ans, qu’ils ont tenté de résister, sauvé l’honneur de leur génération. Gageons qu’Alain Soral sera de ceux-là. »

Ahmed Moualek, dit La Balance, accuse Soral d’avoir « politisé » la quenelle…

Et les employés de la FNAC aiment « Comprendre l’Empire »:

ENGUERRAND de FNAC Croix-Blanche : « Avec un style à part, Alain Soral se livre ici à une critique de la société française et de la lente dérive de l’universalisme républicain issu de la Révolution de 1789 vers un impérialisme mondial dictatorial. »

Un livre comme il y en a peu. KARINE de FNAC Avignon – Le Ponte t: « Avec style percutant et convaincant, Alain Soral apporte une réflexion sur de nombreux thèmes. Il contredit preuve à l’appuie les thèses officielles imposées au peuple par le système «impérial» sur des sujets tels que : sionisme, franc-maçonnerie, les lumières, conflit de civilisation, présidentielle de 2012… »

enquete-debat.fr Article original

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Alain Soral, Le Gourou D’une Pensée Subversive Approximative

Alain Soral jouit d’une popularité exponentielle sur internet, mais pas seulement. Son nom écume désormais les discussions familiales et les débats entre amis. Mais qui est donc ce chauve à la voix assurée et aux gestes si précis ? Alain Soral, amateur de boxe anglaise, à l’éloquence indiscutable, doté d’un charisme certain, séduit à gauche autant qu’à droite, notamment ceux qui ne se retrouvent pas dans le mondialisme judéo-chrétien et la dictature des plus riches. Ce discours illusoirement complexe se fond au final en idées simplistes et manichéennes : le WASP et le Juif tiennent les cordes du système, avec le machiavélisme et les théories du complot qui vont avec. Trop facile, trop gros… mais ça passe, évidemment.

Les jeunes sont séduits.


« Dieudonné est Charles de Gaulle, et moi je suis Jean Moulin ». Alain Soral. Un bel exemple de modestie.

Alain Soral doit être lu et écouté avec prudence. Il se fait passer pour un autodidacte ayant plusieurs casquettes : sociologue, idéologue, philosophe, essayiste… Des présomptions un peu trop culottées pour valider l’honnêteté. Au travers de ses écrits et ses vidéos, il se fait le chantre d’une pensée subversive, avec une prétention et une assurance sans limites. Mais ses idées et ses propos sont trop caricaturaux pour être pris pour argent comptant. Attention l’arnaque n’est pas loin.

Alain Soral le rebelle antisystème, né et n p »>Article originalourri par le système

Alain Soral se fait connaître du public en trois étapes. Grand ami de Thierry Ardisson, il est invité à plusieurs reprises sur le plateau de Tout le monde en parle, émission du « système » pour bobos de tous bords. Il faut dire qu’Alain Soral n’est pas un véritable inconnu. Alain Bonnet de Soral, de son vrai nom, est le frère de l’actrice Agnès Soral. Il est né d’une famille riche qui lui a sans doute ouvert bien des portes dans le milieu. Chez Ardisson, Soral se fit remarquer en parlant amicalement de Staline, Ben Ladden et d’autres figures bienveillantes. Cet aspect « ‘j’ose tout et j’assume« , interpelle… et plait. Peu importe le fond d’ailleurs.

Alain Soral, le « rebelle », est un ancien trotskyste qui a milité au parti communiste dans sa jeunesse. Puis, quand il s’est rendu compte que le vent tournait, il a préféré se tourner vers le Front National où il se rapprochera de Jean-Marie Le Pen, jusqu’à devenir l’un de ses conseillers (nb : il s’avère qu’en réalité Alain Soral ne l’a jamais été, il s’agit d’un mensonge). Il quittera finalement le parti en 2009, n’ayant pas d’affinité avec Marine Le Pen (mais à qui il demandera pardon par la suite…).

Il tente alors sa chance en solo. Il devient ami avec Dieudonné, avec lequel il partage « l’antisionisme » et cultive la responsabilité du juif dans le mal-être des pauvres. Il se présente aux élections européennes de 2009 sur la liste « antisioniste » de son nouveau pote (issu du système) et échoue lamentablement avec les honneurs.

En 2007, il crée l’association politique Egalité et Réconciliation dont le slogan évocateur est « gauche du travail, droite des valeurs ». Ce site est censé présenter des idées marxistes et antisionistes. En réalité, ce site prend la forme d’un fonds de commerce pour Alain Soral dans lequel il fait la publicité de ses livres qu’il écrit et qu’il édite au travers de sa maison d’édition pompeusement baptisée Kontre Kulture .

Dommage, car au-delà de la tronche omniprésente de Soral et de ses bouquins, quelques articles valent le détour, quand ils ne paraphrasent pas le grand maître évidemment.


En bon détracteur du capitalisme, Alain Soral n’hésite pas à faire la promotion de son business dès qu’il en a l’occasion

Alain Soral business

En bon détracteur du capitalisme, Alain Soral n’hésite pas à faire la promotion de son business dès qu’il en a l’occasion.

En sus des autopublicités qui surplombent le reste du contenu, Alain Soral s’exprime dans ses célèbres vidéos qui cartonnent sur le web.
Alain Soral adopte une posture de gourou pour séduire des jeunes désespérés, et ça marche!

Ce sont précisément les vidéos d’Alain Soral qui l’ont fait réellement connaître des jeunes. Cependant, on s’étonne encore du succès incroyable de ces monuments de propagande, aussi imbuvables qu’obèses, dans lesquels ce prophète multicasquettes parle de tout, seul et sans contradicteur, pendant plusieurs heures (!) chaque mois, sans susciter la moindre lassitude du public.

Les « entretiens d’Alain Soral » sont un modèle typique de méthodes de propagande, dont les ressorts sont magnifiquement académiques. Alain Soral est filmé dans un cadre soigneusement mis en scène. L’homme est mis en valeur, en contre-plongée, dans un canapé rouge qui fait ressortir le « prophète ». Le décor est chaud, réconfortant. Le bonhomme omniprésent, rassurant, quelque soit le plan. Pendant deux à trois heures, Alain Soral parle tout seul dans ce qu’on peut appeler des logorrhées. Le débit est rapide, la voix forte et claire, le timbre légèrement vibrant par une émotion en carton. Il parle, illustre ses propos des gestes prophétiques, doigt levé et menton sec, pose assurée, regard autoritaire, mains dansantes, etc. Ses interminables monologues sont entrecoupés de grossières réclames pour les livres que Soral écrit ou édite. Dans la forme, c’est une communication de maître. Tout est fait en sorte que l’on retienne les mots-clés répétés inlassablement comme une profession de foi de scientologue : juif, mondialisation, virilité, socialisme, jeunesse. Un gourou ne s’y prendrait pas mieux.

Alain Soral gourou


Alain Soral prend un ton professoral pour défendre des idées… et manipuler sans le savoir (ou pas).

Même si nous avons bien du mal à rester attentifs à ces soliloques farfelus gavés d’informations décousues, son public est incroyablement assidu et prompt à défendre son professeur. Ces « disciples » sont d’ailleurs nommés « soraliens« , en analogie avec les « raëliens« . Il est vrai que les interventions des soraliens sont souvent flippantes : ils défendent aveuglément Soral sans la moindre nuance et avec une agressivité sidérante, comme le font souvent les militants d’extrême gauche sur le web et ailleurs.

Comment convaincre la masse de vous suivre ? Désigner une cible simplifiée : le « juif »

Comme tout « prophète du web » qui s’expose en vidéo avec la simplicité qui va avec, Alain Soral se caricature avec le temps et devient ridicule, voire grotesque. Son obsession du juif est assez surprenante. On se félicite que quelqu’un puisse s’exprimer sur la communauté juive (il est interdit de parler des juifs depuis 1945), mais on s’insurge de sa vision caricaturale et simpliste. Pour Soral, le sionisme est l’épicentre de toute la géopolitique mondiale. Il est évident qu’une partie des juifs est incontestablement puissante, il suffit de constater leur proportion dans les élites économiques et culturelles. Le problème de Soral c’est que sa vision du monde est profondément manichéenne, classifiant les individus selon leur origine culturelle et en ignorant complètement le libre arbitre propre à chacun. Au final, son obsession fait de sa pensée un antisémitisme primaire qui discrédite quelques idées intéressantes à la base.


Encart présent sur son site. Moralement et légalement douteux…

Alain Soral c’est aussi quelqu’un qui a choisi son camp. Il défend ouvertement les dirigeants aux aspirations bolivariennes comme Chavez, les régimes autoritaires comme celui de Poutine ou les régimes pro-islamistes comme ceux de Mahmoud Ahmadinejad. Il se moule d’ailleurs dans le cercle du conflit ultra-polarisé Israéliens contre Palestiniens, dans lequel il prend clairement parti pour ces derniers, sans la moindre mesure. Soral soutient d’ailleurs l’islamisation, persuadé que la valeur de virilité défendue par le Coran, est préférable à celle des autres religions. Au bout du compte, Soral n’est pas un dissident, encore moins un patriote, ce n’est qu’un énième défenseur d’extrême gauche de la Palestine, s’opposant à d’innombrables défenseurs de droite d’Israël. Le refrain est connu, seule la forme change.

Des contradictions, des approximations, des erreurs factuelles et une certitude indécente

Au travers de ses interminables monologues, Alain Soral multiplie les contradictions, les à-peu-près, les erreurs, tout cela avec un aplomb sans faille. Il faut dire que le prophète parle si vite que l’internaute moyen n’a pas le temps de s’épancher sur le détail qui peut changer complètement le sens du propos.

Alain Soral n’en est pas à ses premières âneries. Son plus farouche opposant, Jean Robin, du site Enquête et Débat, s’amuse chaque mois à répertorier les erreurs des vidéos du prophète. Jean Robin est toutefois à Israël ce que Soral est à la Palestine, c’est à dire marqué d’un certain attachement, manquant souvent de nuances indispensables propos de l’auteur de l’article »>Article original à la pertinence. Il n’empêche que ses actions « contre-soraliennes », basées essentiellement sur des faits, sont souvent très intéressantes et montrent à quel point Alain Soral ne maîtrise pas ou peu ses sujets.


Alain Soral mis à poil (version longue) par enquete-debat

Alain Soral mis à poil (version longue) par enquete-debat

Au-delà des vidéos de propagande, Alain Soral est aussi écrivain, et un écrivain lu. Son best-seller Comprendre l’Empire est le plus vendu des livres antisémites après Mein Kampf. Il faisait partie en 2012 des 20 livres les plus vendus de l’année. Cette œuvre militante n’en reste pas moins très approximative comme toute la pensée du bonhomme.

Christopher Lings s’est amusé à en relever les erreurs.

Soral fait le culte de lui-même, pour mieux amadouer des jeunes désespérés par la situation actuelle où il est vrai, la faiblesse générale gagne notre pays et où l’esprit de Nation s’étiole. À tous ceux qui écoutent régulièrement Alain Soral, je vous invite donc à faire preuve de prudence et à vous assurer que chacun de ses propos est vérifiable et honnête intellectuellement.


L’affiche du dernier spectacle de Michael Youn ? Non! La page Facebook d’Alain Soral. Y-a-t-il encore quelqu’un pour le prendre au sérieux ?

Publié par: Thomas Loire le 2 janvier 2013 dans Information

citoyen360.fr Article original

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