Attentat de l’Hyper Cacher : aucun caractère antijuif pour Obama, juste le « hasard »

VOX

Le président américain, Barack Obama, a créé lundi une polémique après avoir expliqué que les quatre victimes françaises de confession juive assassinées début janvier par un djihadiste français dans une épicerie casher, ont été abattues « au hasard ».

« Il est tout à fait légitime pour le peuple américain d’être profondément préoccupé quand vous avez un tas de fanatiques vicieux et violents qui décapitent les gens ou qui tirent au hasard dans un tas de gens dans une épicerie à Paris », a déclaré le dirigeant américain lors d’une interview accordée à la chaine allemande Vox.

L’auteur de l’attentat, Amédy Coulibaly, avait déclaré à BFMTV qu’il avait ciblé les clients de l’épicerie casher « parce qu’ils étaient Juifs » ainsi que « pour venger les Palestiniens ».

Embarrassés par la sortie de leur président, les porte-paroles de l’administration Obama ont expliqué que les victimes ont été probablement tuées parce que présentes « au mauvais moment, au mauvais endroit » et ont rappelé que les États-Unis avaient qualifié « d’antisémite » l’attaque contre le commerce juif.

L’absence de Barack Obama à la marche républicaine à Paris en soutien aux victimes des attentats parisiens avait été vivement critiquée par la presse française et américaine.

Katty Scott – © Le Monde Juif .info | Photo : DR

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Le refus radical d’Obama de regarder en face les dégâts commis par la Chari’a exaspère les experts en Amérique

Obama :  comment lutter contre le terrorisme dont on occulte les causes ? Telle semble bien la question centrale que pose la polémique gonflée à bloc autour de la visite controversée de Binyamin Netanyahu et de son dicours devant le Congrès.

 

Sous la pression de critiques grandissantes, qui se plaignent que le Président Obama n’a aucune stratégie susceptible de combattre l’Etat Islamique, la Conseillère à la Sécurité Nationale, Susan Rice, a dû déployer une nouveau plan de bataille, la semaine dernière.

Loin de résorber cette volée de mises en cause, les omissions, inexactitudes et incohérences ne feront qu’ajouter aux accusations formulées par les détracteurs de l’Administration Obama qu’elle ne connaît rien en matière de sécurité nationale.

 

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Le Président Barack Obama et sa Conseillère à la Sécurité Nationale, Susan Rice.

L’une des erreurs les plus flagrantes de la nouvelle stratégie, c’est la façon dont elle colle à la pratique spécieuse de l’équipe Obama, dans la manière de faire référence aux groupes terroristes comme l’EI et Al Qaïda, en les désignant comme de « violents extrémistes », en refusant de les nommer selon les termes « d’Islam radical », « Islamistes radicaux » et « Jihadistes ». Cette stratégie répète à l’infini la mauvaise interprétation du Président, en situant cette extrémisme violent comme une simple idéologie, tout en ne parvenant pas à reconnaître l’idéologie réelle qui guide Al Qaïda et l’EI, dans leur campagne mondiale de déclenchement d’actes de violence : l’Islam radical et la doctrine de la Chari’a. 

Plutôt que de reconnaître que ces groupes sont motivés par l’Islam radical, cette stratégie prétend affirmer qu’il ne s’agit que d’opportunistes qui exploitent l’instabilité, l’oppression et le manque d’opportunités économiques.

Les preuves abondent pourtant que ce n’est pas le cas. Osama Ben Laden n’a pas formé Al Qaïda parce qu’il était pauvre : son père était milliardaire. L’Etat Islamique reçoit des financements de richissimes donneurs d’Arabie Saoudite, du Qatar et du Koweit.

Les fameux terroristes islamistes « autoradicalisés » sont recrutés ou simplement inspirés par Internet, pour commettre des actes de terreur aux Etats-Unis,au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en France et, pourtant, ils vivent bien dans des sociétés où se présentent des opportunités économiques.

Et il y a même pire que le refus de cette « nouvelle stratégie de sécurité nationale » de reconnaître la menace provenant de l’Islam radical. Elle minorise, en effet, totalement l’urgence d’agir contre cette menace, en affirmant que les Etats-Unis doivent faire preuve de « patience stratégique ». 

Susan Rice et le Président Obama a, récemment, déclenché une controverse, lorsqu’ils ont fait des déclarations identiques, qui minimisaient la menace venant de ces groupes terroristes, en prétendant que le terrorisme ne représente pas une « menace existentielle » pour les Etats-Unis.

Le fatras de propositions incohérentes, en matière de politique étrangère, fait partie des autres aspects de cette soi-disant « stratégie » : « le pouvoir en douceur » (smart power) et des prétentions douteuses à des succès en matière de relations extérieures. Ignorant totalement la détérioration de la sécurité en Irak et en Afghanistan depuis 2009, cette stratégie tisse des couronnes au retrait des troupes américaines de ces pays et affirme que les Etats-Unis y ont engagés dans des efforts en matière de contre-terrorisme, aussi bien que dans un effort complet en vue de détériorer et de vaincre finalement l’Etat Islamique.

Selon cette stratégie, les progrès du programme nucléaire iranien ont été stoppés et « nous avons clairement fait comprendre à l’Iran qu’il doit remplir ses obligations internationales et exposer la réalité de son programme nucléaire ». En se fondant sur les concessions énormes faites par les Etats-Unis à l’Iran, au cours de l’année passée et du fait que l’Iran n’a pas réduit son programme d’enrichissement d’uranium, ces prétentions apparaissent fausses. La stratégie souligne les succès d’un « rebalancement américain vers l’Asie » (qu’on connaît sous le nom de pivot vers l’Asie), même si, finalement, l’Administration a fait très peu dans ce domaine pour instaurer efficacement cette initiative.

Le changement climatique a aussi été ajouté à la liste prioritaire des menaces stratégiques des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont un besoin urgent d’une stratégie nationale de sécurité claire, reconnaissant la menace de l’Islam radical comme une idéologie globale qui a déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La nouvelle stratégie de sécurité nationale d’Obama est une occasion manquée qui démontre que le Président Obama demeure déterminé à nier l’évidence et à ne reconnaître d’aucune façon l’ampleur et la réalité de cette menace. 

Le Centre d’étude des Politiques de Sécurité a présenté, dans son rapport, la Chari’a et l’Islam radical comme des menaces graves qui ne peuvent être vaincues aussi longtemps que les responsables américains refusent de les regarder en face. Ce Centre parraine, le mercredi 11 février, à Washington DC : « Le Sommet de la Défaite du Jihad ». Ce programme évoquera lanature de la menace isalmiste, une évaluation des politiques américaines pour y faire face et les meilleures approches en vue de vaincre cette menace. 

Les participants attendus comprennent Le Sénateur du Texas, Ted Cruz, Louisiana Gov. Bobby Jindal, l’ancien Procureur Général Michael Mukaseyl’ancien porte-parole du Congrès, Newt Gingrich, le député hollandais Geert Wilders, Lord Malcolm Pearson de Grande-Bretagne, L’ancien Président de la Commission des Renseignements  Pete Hoekstra, Le défenseur danois de la liberté d’expression Lars Hedegaard, et l’ancien procureur fédéral Andrew McCarthy.

Cet évènement sera rediffusé en direct sur le site du Centre pour les Politiques de Sécurité :

http://www.centerforsecuritypolicy.org/, de 9 a.m. to 2 p.m. le 11 Fev.

Par Fred Fleitz

Fred Fleitz a couvert le programme nucléaire iranien pour la CIA, le Départment d’Etat,et la Commission des renseignements du Congrès. Il est actuellement chercheur principal au Centre des Politiques de Sécurité.

worldtribune.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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jacqueline1

Comme toujours Obama fait exprès de faire une phrase alambiquée, contournée car le mot hasard n’est pas anodin. Obama sait que cela va faire polémique chez les juifs IL EST CONTENT CA A FAIT MOUCHE………………

francoise

Obamuz ne va certainement pas critiquer celui qui a pris et tuer des otages dans l’hyper cacher de Vincennes, coulibaly était de la même religion qu’obamuz mais en plus radical, donc dire que c’est par hasard que les otages ont été tués est une pure insulte en mémoire de ceux qui morts ce jour là ce type est vraiment un furoncle une verrue purulente pour les EU.

Patrick

Loin de vouloir défendre le président le plus défavorable à Israël et certainement le plus incompétent que les USA aient produit, je trouve le titre de cet article très tendancieux comme souvent sur sur ce forum. En effet, quand Obama dit que les victimes ont été tuées au hasard, c’est un fait. Faire dire à Obama que c’est un hasard qu’elles aient été juives, cela s’appelle tout simplement de la désinformation et vouloir faire du sensationnalisme !

Patrick

Cher Marc, ne vous énervez pas dès que l’on égratigne votre site : 3 réponses très longues pour étayer des faits évidents avec lesquels on ne peut être que d’accord, dénote votre fébrilité. Je voulais simplement remettre les choses à leur place : il y a une très grande différence entre « nier le caractère antijuif » et le fait qu’Obama ait tenté de minimiser cet événement. C’est tout ce que je voulais dire. « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » disait Camus …

Esther

80% des juifs Americains ont votes pour obumbo, ils sont juif que de nom; presque tout ces conseilles sont Juif et lui dise quoi dire , c’est pas dit au hasard, c’est pas lui qui aurait pensee a dire ca …chaque mot de obumbo est calculee.