«L’entente» russo-israélienne ébranlée dans le Sud de la Syrie, Israël va frapper des cibles iraniennes

 DEBKAfile Exclusif : La formule américano-russe-israélienne pour la Syrie du Sud, composée de longues discussions pendant des semaines, ne fonctionne pas. C’est devenu clair, lors de conversations téléphoniques le vendredi 20 juillet entre le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le président Vladimir Poutine et leurs ministres de la Défense. Les «ententes» qu’ils avaient apparemment obtenues se révèlent inopérantes, y compris et surtout les garanties de la Russie concernant la non-présence des milices iraniennes et du Hezbollah près de la frontière du Golan en Israël.

La rupture découle d’un revirement brutal russe. Les diplomates russes ont soudainement affirmé que Moscou n’avait jamais accepté d’avoir des supplétifs iraniens parmi ses propres troupes et que le Hezbollah avait été repoussé de la frontière israélienne ou hors de la Syrie. Selon les sources militaires, Netanyahu et Lieberman ont répondu à cette allégation en déclarant qu’Israël se sentirait, donc, libre d’éliminer toutes les positions ou bases que les forces pro-iraniennes et du Hezbollah, combattant avec les unités de l’armée syrienne, pourraient installer à Daraa et Quneitra. Les frappes se poursuivraient comme auparavant contre ces cibles dans d’autres parties de la Syrie.

Seules deux modalités d’entente ont survécu aux appels téléphoniques des dirigeants russo-israéliens vendredi :

  1. Le mécanisme de coordination militaire entre l’armée russe et Tsahal en Syrie continuerait à fonctionner pour éviter les affrontements.
  2. L’armée russe n’interférerait pas avec les opérations militaires israéliennes en Syrie.

Le retour brusque de Moscou au statu quo ante a effacé les divulgations du président Donald Trump à Helsinki, quatre jours plus tôt, d’un effort de collaboration entre les Etats-Unis, la Russie et Israël lors de son sommet avec le dirigeant russe : « Le président Poutine aide aussi Israël. Nous avons tous deux parlé à Bibi Netanyahu. Il aimerait faire certaines choses à l’égard de la Syrie, en lien avec la sécurité d’Israël. À cet égard, nous aimerions absolument travailler pour aider Israël. Israël travaillera avec nous. Donc les deux pays travailleront ensemble. « 

Netanyahou a découvert vendredi en discutant avec Poutine que le dirigeant russe n’avait aucun intérêt à travailler de commun accord pour « la sécurité d’Israël » – certainement pas de la façon dont on le comprend à Washington et à Jérusalem. Leurs relations au niveau personnel se maintiendront probablement, mais les liens de sécurité au niveau stratégique seront ramenés à leur niveau bas d’il y a un an.

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Adaptation : Marc Brzustowski

With breakdown of Russian-Israeli “understandings” for S. Syria, Israel will strike Iranian targets

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[…] le général Valery Gerasimov, ont été envoyés d’urgence en Israël, le lundi 23 juillet, à cause du désaccord Poutine-Netanyahou qui s’est creusé concernant la présence iranienne persistante […]

[…] le général Valery Gerasimov, ont été envoyés d’urgence en Israël, le lundi 23 juillet, à cause du désaccord Poutine-Netanyahu qui s’est creusé concernant la présence iranienne persistante en […]

[…]  DEBKAfile Exclusif : La formule américano-russe-israélienne pour la Syrie du Sud, composée de longues discussions pendant des semaines, ne fonctionne pas. C’est devenu clair, lors de conversations téléphoniques le vendredi 20 juillet entre le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le président Vladimir Poutine et leurs ministres de la Défense. Les «ententes» qu’ils avaient apparemment obtenues se révèlent inopérantes, y compris et surtout les garanties de la Russie concernant la non-présence des milices iraniennes et du Hezbollah près de la frontière du Golan en Israël.Lire la suite sur jforum.fr […]

nitshak

Les Russes ont persécuté les juifs durant des centaines d’années , pourquoi leur faire confiance aujourd’hui apparemment rien a changé ils nous déteste toujours autant, alors comme le disait M Begin Israël doit compter que sur soit même. Les Russes ne sont pas nos amis, surtout ne pas leur faire confiance pour notre sécurité.

Jeremie etsesjeremiades

De toute façons en Russie on a l’impression qu’il y a plein de centres de décision qui vont même jusqu’à se contredire .
On dirait qu’il y a des lobbies dans l’armée pour influencer poutine et que poutine ne fait pas ce qu’il veut .

Bonaparte

Kennedy aimait les Juifs ? ( je ne parle même pas du pére )
Eisenhower aimait les Juifs ?
Carter le marchand de cacahuétes aimait les Juifs ?

Quant à la star d’Hollywood Obama , Adolphe n’aurait pas fait mieux .

Alors oui je préfére encore Poutine que ces zozos antisémites qui nous foutent du Ketchup à tous les plats .

Bonaparte

Une chose est certaine : les russes n’aiment pas les arabes .

Ils les utilisent dans leur propre intérêt .

Poutine aime les Juifs et Israël mais il ne peut pas trop l’afficher .

Alors si parfois il y a des différents entr’eux quoi de plus normal .

Israël n’a jamais eu de différents avec les EU ? Souvenons nous de l’affaire du Liberty en pleine guerre de six jours .

Amouyal

S imaginer qu un pays dechire par une telle guerre civile va retrouver la paix est une douce illusion, la syrie, comme l irak sera desormais une zone de guerre refroidie , mais pas un pays en paix