Prévision. Une stabilisation de la croissance israélienne autour de 3,5%.

L’agence de notation S&P a publié samedi dernier sa note et ses prévisions concernant l’économie israélienne.

La note est maintenue à AA-. L’agence prévoit une croissance de 6% pour l’année 2022, ce qui correspond aux estimations de la banque d’Israël. Néanmoins, pour l’année 2023, ce chiffre devrait tomber à 2%, selon S&P, surtout en raison du ralentissement économiques des partenaires commerciaux d’Israël, dont les Etats-Unis et les pays européens. Il convient de noter que ces prévisions pour 2023 sont supérieures à celles de la plupart des pays développés.

A plus long terme, l’agence prévoit une stabilisation de la croissance israélienne autour de 3,5%, ce qui équivaut aux chiffres d’avant le Corona. En outre, S&P souligne les défis spécifiques à l’économie israélienne en raison de la faible productivité dans les secteurs économiques traditionnels et du taux relativement faible de participation au marché du travail de certains secteurs de la population.

L’agence souligne que l’excédent budgétaire de 2022, lié à des recettes fiscales importantes, va permettre de mettre le budget de l’Etat à l’équilibre. Dans le futur proche, l’inflation galopante et le resserrement de la politique monétaire vont créer des pressions sur le nouveau gouvernement pour qu’il prenne des mesures contre la cherté de la vie. L’agence prédit, en conséquence, un déficit de 2% du PIB sur les trois années à venir. Le rapport entre la dette et le PIB devrait retrouver son niveau de 2019 d’ici à 2024.

Enfin S&P évoque le contexte géopolitique et estime que si les accords signés par Israël, et en particulier les Accords d’Avraham, ont un effet positif sur l’économie, l’instabilité sécuritaire limite la notation du pays.

Parallèlement à la notation, l’agence précise que l’économie israélienne est  »solide avec des indicateurs budgétaires forts, des comptes extérieurs solides ». Elle met en exergue le fait qu’Israël s’est particulièrement bien relevé de la crise du Corona en affichant une des plus fortes croissances au monde en 2021 (8.6%).

Source : lphinfo.com

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Asher Cohen

Nous n’avons pas les chiffres de l’impact des accords d’ Abraham sur l’ économie israélienne, mais si, avec l’apport de ces accords, la croissance de l’ État Juif se stabilise à seulement 3,5%, quel est l’intérêt de ces accords, d’autant que tous les pays dits ‘arabes’ votent à l’ONU pour la disparition d’ Israël?

Dans tous les cas, on peut comparer la croissance continue de l’ économie israélienne avec la récession que connait l’ économie française depuis des décennies, avec 6 millions de chômeurs, 10 millions de pauvres, une dette publique abyssale, et une violence endémique suite à une immigration incontrôlée. Voilà ce qui arrive quand on a laissé un pays se vautrer dans la corruption et la gabegie. Et les magistrats responsables d’ avoir couvert la corruption ne sont même-pas fusillés. Dire qu’il y a des Juifs qui veulent continuer à y vivre, et voient un avenir dans ce pays où ils ont été piégés. Pauvres Juifs manipulés.