Le Dr. Yaron Hershkovitz du Musée Steinhardt d’histoire naturelle de l’Université de Tel-Aviv, qui a effectué le suivi hydro-biologique de la rivière du Kishon, l’un des principaux cours d’eau d’Israël, y a découvert la présence d’une libellule du type « caloptéryx éclatant », unique en son genre dans la région de la Méditerranée orientale, et définie par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature comme une espèce en voie de disparition. Selon les chercheurs, la présence de la libellule est un signe encourageant pour la restauration de la rivière, considérée pendant des décennies comme la plus polluée d’Israël.

Le Kishon, rivière de 70 km qui prend sa source sur le Mont Gilboa pour se jeter dans la baie de Haïfa, a été considérée pendant des décennies comme le fleuve le plus pollué d’Israël.

Ces dix dernières années cependant, les efforts de restauration de la rivière entrepris par la Direction administrative du Kishon ont amenés à des résultats encourageants quant à l’amélioration de la qualité de l’eau et au retour des espèces d’oiseaux, de poissons, de plantes et d’invertébrés qui ont vécu dans son environnement dans un lointain passé.

Mais la dernière étude de surveillance hydro-biologique réalisée par le Centre d’écologie aquatique du Musée Steinhardt d’Histoire naturelle de l’Université de Tel-Aviv sous la direction du Dr. Hershkovitz vient d’y  découvrir un nouveau « locataire » qui y a emménagé pour la première fois.

Un signe d’amélioration des conditions environnementales

L’examen, réalisé au cours des mois de printemps, et dont les résultats ont été obtenus ces jours-ci, a mis en évidence pour la première fois en amont de la rivière une larve de libellule du type « caloptéryx éclatant » ou « caloptéryx splendide ». Selon le Dr. Hershkovitz, cette espèce de libellule est unique dans la région de la Méditerranée orientale et est répertoriée par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature sur la liste rouge des espèces menacées.

« Bien que des spécimens adultes aient été précédemment observés dans la région de la rivière, c’est la première fois qu’on rapporte la présence d’une larve de cette espèce dans ses eaux elles-mêmes », écrit le Dr. Hershkowitz dans son rapport. « Les observations répétées de la présence de libellules adultes de ce type sur les berges de la rivière, de même que la présence d’une larve d’une espèce rare et protégée dans ses eaux, sont des signes encourageants indiquant amélioration des conditions environnementales en amont du Kishon ».

En plus de la libellule, l’étude a recensé la présence de centaines de spécimens de petits crustacés marins du type Corophium qu’on trouve habituellement dans les sables vaseux littoraux et aux embouchures des rivières non pollués. Selon Sharon Nissim, directrice générale de l’Administration de la rivière du Kishon: « Le rapport est encourageant et ses résultats attestent des résultats des efforts de réhabilitation entrepris par l’Administration ».

SOURCE: Site des amis français de l’Université de Tel-Aviv

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