Dans un discours télévisé dramatique prononcé jeudi soir, le 28 février, Binyamin Netanyahu a promis de servir Israël comme Premier ministre pendant de nombreuses années après l’effondrement « comme un château de cartes » des accusations pesant contre lui. Le procureur général Avihai Mendelblit venait de rendre publiques ses décisions sur les trois enquêtes menées par les policiers contre Netanyahu. Toutes trois débouchent sur l’accusation de fraude, d’abus de confiance et, dans un seul cas, de corruption – une couverture de presse favorable pour le Premier ministre sur un site Web appartenant à Shaul Alovitch, le plus grand actionnaire de Bezeq telecom, en échange d’avantages réglementaires pour la société.

Avant qu’il ne passe sa journée au tribunal pour se défendre ou qu’il ne présente son dossier au procureur général, le premier ministre devra faire face à une élection en avril. 9. Toute cette procédure légale pourrait prendre des mois. Jusque-là, il (n’)est (qu’)un « suspect ». Cependant, le Procureur Général a choisi de publier les accusations 40 jours avant les élections, ce que le Likoud de Netanyahu a dénoncé comme une « ingérence flagrante » dans le processus démocratique. Netanyahu a accusé ses ennemis de persécution de longue date et d’une chasse aux sorcières pour le faire tomber, ainsi que son gouvernement de droite, après ne pas avoir pu le renverser dans le cadre d’un suffrage électoral.

À la suite du discours du Premier ministre à la nation, deux de ses principaux opposants sont passés devant la caméra pour lui demander de démissionner immédiatement. Ehud Barak, ancien Premier ministre et dirigeant travailliste, a accusé le procureur général d’avoir été trop indulgent sur les infractions commises par Netanyahu, tandis que le chef de l’opposition bleu-blanc Benny Gantz, qui conteste le dirigeant du Likoud, a prodigué des éloges semblables à ceux de Brutus (assassinant César), mais lui a conseillé de démissionner. avant qu’il soit battu.

Le document de 55 pages du Procureur de l’Etat semble criminaliser le Premier ministre pour avoir choisi des fonctionnaires disposés et capables de mener à bien ses politiques ou tout autre type de machinations qui conviennent à des hommes politiques. Dans le cas de Netanyahou, des faveurs ont été distribuées mais aucune monnaie n’a changé de mains, en échange d’une couverture médiatique favorable. Cette conduite sera-t-elle considérée comme une corruption de type criminel devant les tribunaux? Il serait difficile de trouver un politicien qui n’ait pas sollicité un éditeur, un éditorialiste ou un journaliste pour obtenir une couverture favorable contre des offres d’avantages.

Trump l’a traité de grand premier ministre et a déclaré qu’il faisait du bon travail. Netanyahu est rentré de Moscou tôt jeudi après une réunion à l’amiable avec le président Vladimir Poutine à Moscou.

 28 février 2019 @ 22:49 Procureur général , Binyamin Netanyahu

Adaptation : Marc Brzustowski

One bribery charge out of three cases against Netanyahu