Depuis cinq ans, dans le cadre d’une lutte judiciaire sans merci menée devant les tribunaux américains, le petit fils d’un antiquaire juif spolié pendant la Seconde Guerre mondiale accuse un des plus grands marchands d’art de détenir un tableau de Modigliani peint en 1918.
L’enquête des « Panama Papers » vient de prouver que le propriétaire de l’obscure société panaméenne détenant « Homme assis » de Modigliani, est bien le marchand d’art et collectionneur David Nahmad.
Un récit rocambolesque.
L’enquête des « Panama Papers » vient de prouver que le propriétaire de l’obscure société panaméenne détenant « Homme assis » de Modigliani, est bien le marchand d’art et collectionneur David Nahmad.
Un récit rocambolesque.
L’Homme assis (appuyé sur une canne), chapeau de feutre et complet sombre semble ne rien avoir perdu de sa sérénité.
Les péripéties de ce tableau peint par Modigliani en 1918 commencent à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Oscar Stettiner, citoyen britannique de religion juive et marchand d’art, doit fuir.
Dépossédé de sa galerie, le Commissariat aux questions juives vend ses biens en 1943 et 1944, dont un portrait d’homme de Modigliani, acquis à vil prix par un galeriste américain, John Van der Klip. Une toile dont on perd la trace après-guerre.
Se battre pour un tableau
Aujourd’hui, Philippe Maestracci, âgé de 71 ans, petit-fils du marchand spolié, se bat pour récupérer le tableau.
Une œuvre acquise par le célèbre marchand d’art David Nahmad chez Christie’s, en 1996, pour 3,2 millions de dollars aux héritiers Van der Klip. La famille Nahmad affirme que le tableau appartient à une société panaméenne, International Art Center.
L’enquête des « Panama Papers » vient de prouver : cette société n’a pas d’autres actionnaires que la famille Nahmad. Homme assis de Modigliani, stocké comme tant d’autres toiles de maitres aux Ports francs de Genève, relance donc une âpre bataille juridique qui dure déjà depuis cinq ans.
Les péripéties de ce tableau peint par Modigliani en 1918 commencent à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Oscar Stettiner, citoyen britannique de religion juive et marchand d’art, doit fuir.
Dépossédé de sa galerie, le Commissariat aux questions juives vend ses biens en 1943 et 1944, dont un portrait d’homme de Modigliani, acquis à vil prix par un galeriste américain, John Van der Klip. Une toile dont on perd la trace après-guerre.
Se battre pour un tableau
Aujourd’hui, Philippe Maestracci, âgé de 71 ans, petit-fils du marchand spolié, se bat pour récupérer le tableau.
Une œuvre acquise par le célèbre marchand d’art David Nahmad chez Christie’s, en 1996, pour 3,2 millions de dollars aux héritiers Van der Klip. La famille Nahmad affirme que le tableau appartient à une société panaméenne, International Art Center.
L’enquête des « Panama Papers » vient de prouver : cette société n’a pas d’autres actionnaires que la famille Nahmad. Homme assis de Modigliani, stocké comme tant d’autres toiles de maitres aux Ports francs de Genève, relance donc une âpre bataille juridique qui dure déjà depuis cinq ans.
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