Taxe carbone; Marco Mouli retourne en prison

Marco Mouli retourne en prison

Marco Mouly, connu sous le surnom de « roi de l’arnaque », a fait face à une étape décisive de son parcours judiciaire en se rendant au tribunal judiciaire de Paris après la révocation partielle de son sursis ordonnée vendredi dernier. Cette figure emblématique de l’escroquerie massive à la TVA sur le marché du carbone pourrait bien voir la fin de son règne.

À son arrivée au tribunal, Mouly a exprimé sa résignation à son sort, déclarant à la presse : « Je ne vais pas m’enfuir, je me rends. La fuite n’est plus une option. » Il a également partagé ses sentiments face à l’idée d’aller en prison, soulignant le stress que cela lui procurait tout en portant deux volumineux sacs de voyage. Il a souligné le caractère difficile de cette situation, notamment étant donné que l’affaire remonte à près de 30 ans.

La révocation partielle de son sursis, ordonnée par une juge d’application des peines, est motivée par le non-respect de plusieurs obligations imposées à Mouly. En particulier, il est reproché à l’accusé d’avoir occupé un emploi fictif de community manager et d’avoir fourni de fausses fiches de paie à la justice. De plus, il a mentionné travailler sur un second livre et avoir décroché un rôle principal dans un film à venir, ce qui a été considéré comme un manquement à ses obligations de travailler sérieusement.

En outre, Marco Mouly n’a pas entièrement payé l’amende qui lui a été infligée, laissant un reliquat de 11 569 euros sur un total de 15 000 euros. Cette révélation souligne les difficultés financières auxquelles il est confronté, notamment en raison d’autres condamnations accumulées au fil des années.

La peine initiale de trois ans de prison, assortie d’un sursis probatoire de trois ans, semblait offrir une chance de rédemption à Mouly. Cependant, avec la révocation partielle de ce sursis et la perspective d’une incarcération imminente, il semble que le destin de Marco Mouly soit scellé. La date butoir pour le délai de probation était fixée au 20 janvier 2024, mettant ainsi fin à toute possibilité de prolongation de ce sursis.

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