Détérioration de la situation sécuritaire dans le sud de la Syrie suite à une vague d’attaques des rebelles
Beyrouth, Liban (17h40) – La province de Daraa a été témoin d’une vague de violence au début de la nouvelle année, sur fond de déploiement des forces de l’armée arabe syrienne (AAS) dans plusieurs zones de cette province du sud de la Syrie.
Selon des rapports récents du sous-district de Daraa, les forces de l’Armée arabe syrienne (ASA) sont en état d’alerte après une série d’attaques coordonnées lancées par des cellules dormantes de l’Armée syrienne libre (FSA) et de leurs alliés.
Ces incidents à Daraa sont survenus après l’assassinat d’un gouverneur de la ville par un groupe d’assassins, qui seraient issus des rebelles de l’armée syrienne libre qui se sont réconciliés avec le régime central d’Assad.
Cette dernière violence a entraîné l’enchevêtrement des forces militaires russes dans le sud de la Syrie alors qu’elles tentaient de négocier un accord de paix entre les rebelles qui ont déjà fait du sulha une fois et l’armée arabe syrienne.
Cependant, toutes les tentatives pour réduire les tensions dans le sud de la Syrie ont jusqu’à présent échoué, toutes les parties refusant de se rendre aux demandes de l’autre.
Parmi les demandes du gouvernement syrien, il y a l’expulsion des commandants de l’ASL accusés d’avoir planifié des attentats terroristes. Selon un rapport de sources bien informées de la ville de Daraa, le gouvernement cherche à transférer ces commandants dans la province d’Idlib, à l’instar de l’accord précédent conclu avec les combattants de l’ASL et Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un ancien d’Al-Qaïda, à l’été 2018.
Selon de récents rapports faisant suite à l’exode massif des habitants de Tapas par crainte pour leur sécurité suite à l’intention de l’armée syrienne d’attaquer la ville, l’armée syrienne a conclu un accord avec les anciennes forces rebelles renonçant à leur demande d’expulser d’anciens commandants de l’armée libre syrienne vers le sud d’Idlib.
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