Certains membres de Bleu Blanc, du parti Travailliste, de Tikva ‘Hadasha et de Méretz envisageraient de « plébisciter » Bennett.

Il y a une telle répulsion à gauche pour Netanyahou qu’ils pourraient jusqu’à envisager un tel scénario apparemment imaginaire mais à considérer  sérieusement.

  • Cependant, à ce stade, ce n’est la position officielle d’aucun parti.
  • Bennett aurait du mal à refuser une offre d’entrée au cabinet du premier ministre, mais il est douteux qu’il accepte de s’appuyer sur un tel programme commun, au cours duquel cela signifierait un divorce avec la droite.

S’il y a une chose qui unit Netanyahou et Lapid, Saar et Smotrich, Lieberman et Ayman Odeh ces jours-ci, après l’élection, c’est l’attente anxieuse de Naftali Bennett. Celui qui a pris soin de se positionner tout au long de la campagne électorale dans  un langage de bouche à oreilles, justifie désormais le titre de charnière, puisqu’aucune des deux parties n’aurait de gouvernement sans lui. Soit dit en passant, il n’est pas certain qu’il y ait un gouvernement avec lui, mais bien évidemment sans lui, certainement pas, ni avec Netanyahou ni avec l’autre camp.

Le dilemme de Bennett n’est pas simple.

Selon certaines sources de Tikva ‘Hadasha, Kahol lavane et même du Parti travailliste et du Méretz, leur désir de renverser Netanyahou du pouvoir est plus fort que tout autre désir et par conséquent ils pourraient même jusqu’à envisager de s’amadouer Bennett, pourtant plus à droite que Netanyahou, et pour mener à bien leur intrigue. Et il sera difficile de refuser une offre d’entrer au cabinet du premier ministre dans quelques semaines à compter d’aujourd’hui pour tout politicien.

Mais le prix peut être trop élevé. Envisager un gouvernement qui s’appuie sur les membres de la liste arabe commune, ce n’est pas sûr que Bennett y soit favorable. Il s’agirait d’un cas de figure coupé de la droite. Le gouvernement lui-même serait un gouvernement principalement de gauche, principalement dans les systèmes civil et judiciaire de gauche, et il est douteux que cela puisse être durable. Ce n’est pas évident que Bennett serait maintenant prêt à se lancer dans une aventure de ce genre.

Mais la deuxième option n’est pas non plus évidente.

Bien que Bennett puisse recevoir de Netanyahou tout portefeuille qu’il souhaite en échange de son adhésion à son gouvernement, il serait aussi tenté de se démarquer de Netanyahou comme Premier ministre. Le même Netanyahou qui s’est payé sa tête pendant des mois, a diffusé des vidéos et mené une propagande ciblée dans le but de l’affaiblir ‒ et il a également réussi. C’est le même Netanyahou qui a également choisi de ne pas rejoindre la coalition restreinte malgré sa modeste demande d’être nommé ministre de la Santé, alors qu’il avait été ministre de la Défense pendant un temps.

De plus, rejoindre Netanyahou et le bloc de droite qui n’obtiendrait pas la majorité requise de 61 députés, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas non plus envisageable.

Une chose est certaine: nous allons assister à plusieurs tentatives ‒ on peut faire confiance à la force créatrice de Netanyahou, mais de toutes les façons on voit déjà se profiler à l’horizon le cinquième tour d’élections, si toutefois cela servirait a quelque chose.

Eliezer Zis JForum inspiré de Israel Hayom

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
ixiane

ISRAEL ne sait pas quoi faire de ses sous , alors il multiplie ses élections !