Sans action préventive de la part de Tsahal, la sécurité diminue à l’approche de l’anniversaire du Hamas.

 

Rien n’empêchera le Hamas de célébrer le premier anniversaire de sa violente «Marche du retour contre Israël à la fin de cette semaine – ni la médiation égyptienne, ni les généreuses largesses économiques du Qatar et d’Israël, auxquelles les Émirats arabes unis ont récemment proposé de se joindre, ni même le rassemblement d’une armée de guerre israélienne à la frontière de Gaza. Le groupe terroriste palestinien est déterminé, à tout prix, à marquer l’événement par des centaines de milliers de gens appartenant à des foules déchaînées, lançant des engins piégés contre les forces de Tsahal et les forçant à traverser la frontière pour se rendre en Israël. Les dirigeants du Hamas voient dans cet événement record une sorte de marche de la victoire. On en a eu un avant-goût, mercredi soir, le 27 mars, par des attaques de centaines de Palestiniens lançant des engins explosifs et des grenades à main sur les troupes israéliennes, le long de la frontière et en faisant passer des ballons explosifs au-dessus des fermes israéliennes.

Les officiers égyptiens qui se sont assis autour de la table, mercredi à Gaza, avec les dirigeants du Hamas, connaissaient les règles du jeu : ils n’avaient aucun espoir de persuader ces dirigeants de faire preuve de retenue et de freiner la manifestation de violence arrogante prévue pour marquer leur anniversaire. Les officiers égyptiens n’ont pas, non plus, été en mesure de vendre à Israël la réplique usée qu’en regardant de l’autre côté, lorsque les terroristes palestiniens se déchaîneraient, le calme finirait par se rétablir de lui-même. Ce pari s’est trop souvent révélé être une récompense attribuée au terrorisme. Les affirmations selon lesquelles Israël a imposé des conditions difficiles au Hamas sont délibérément trompeuses. Depuis des mois, Israël a perdu sa force de dissuasion contre les terroristes palestiniens dans la bande de Gaza et c’est maintenant le Hamas qui dicte les conditions.

La seule façon de sortir de ce schéma funeste était que Tsahal se rende dans la bande de Gaza mercredi et mènent une offensive préventive pour gâcher la marche pour la victoire du Hamas. Comme cela n’a pas été décidé lors des longues délibérations qui ont eu lieu entre le Premier ministre Binyamin Netanyahu, responsable du portefeuille de la défense, le chef d’Etat-Major, le général Aviv Kochavi, le conseiller à la sécurité nationale Meir Ben-Shabbat et le directeur du service de sécurité du Shin Bet, Nadav Argaman, l’initiative reste aux mains du Hamas. Faute de lutte résolue de la part d’Israël, la situation sécuritaire centrée sur Gaza continuera donc de se dégrader dans les prochains jours.

   , les 

With no pre-emptive IDF action, security declines further towards Hamas anniversary

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