Jérémie pleurant la destruction de Jérusalem, 1630 Rembrandt
Quand Rembrandt découvre son ascendance juive
Raoul Mourgues, poète français, de conviction catholique et ami sincère d’Israël, évoque dans son livre, la vie de Rembrandt, d’après le manuscrit qui a été confié à Stella, une des femmes de Rembrandt, qui l’avait remis à un groupe d’initiés de la Kabbale.
Cette « découverte » importante vient expliquer et enlever toute ambiguïté sur les rapports qu’entretenait Rembrandt avec la communauté juive d’Amsterdam ainsi que sur l’origine de plusieurs de ses œuvres illustrant la Torah.
Elle apporte également une réponse définitive à la question posée par le dépliant remis aux visiteurs par le « Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme » qui laissait la question ouverte à ce sujet : « Jusqu’à une époque récente, la littérature avait tendance à « judaïser » l’oeuvre de Rembrandt et à voir dans maintes représentations d’hommes, des portraits de Juifs et de rabbins.
Si la fréquentation par l’artiste de Juifs installés à Amsterdam a été avérée, les conséquences de ces relations sur son art sont une question aussi intéressante… que controversée !… »
Les textes que je reproduits ci après, extraits du livre susmentionné «Rembrandt Kabbaliste », de Monsieur Raoul Mourgues, répond pleinement à cette question, qui ne doit plus être controversée…
Ce que Rembrandt a écrit dans son manuscrit
« Je regarde « le vieux Rembrandt »… Et voici que je retrouve en moi les traits bien aimés de mon père… La Kabbale explique : « Le père et la mère fournissent le corps de l’homme. La mère fournit la partie noire des yeux, les chairs, la peau. Le père fournit la partie blanche des yeux, les os, le cerveau, les veines …Les veines ! Les veines… Le sang qui coule dans mes veines, c’est de toi que je le tiens, père, mon père, meunier du Rhin, fils de Gerrit, fils de Roelof. Et dans tes pauvres veines, mon père, quel sang coulaient-elles donc ?… – Du sang juif ! Mon coeur s’arrête. Je ne respire plus…De l’air, j’étouffe… L’air revient. Je suis mieux. Très lentement, doucement, je vais me le redire, le secret de ma vie : « J’ai, dans mes veine, du sang juif !… »
« Juif ! De la race la plus sacrée, la plus vénérable du monde. De la race royale des lions de Juda. Horreur et joie ! Je suis Juif, comme ces êtres immondes qu’on pourchasse de ghettos en ghettos et sur qui l’on crache avec dégoût. Mais je suis Juif comme Moïse et comme Elie, comme David et comme Salomon, comme ces êtres inspirés dont le génie n’a cessé de nourrir la pensée humaine et dont la gloire resplendira éternellement.
« Mon père, Hermann Gerritszoon, quel fut le drame de ta vie, de ton cœur, quand tu t’es marié à l’Eglise chrétienne ? Quand tu nous as fait élever nous-mêmes dans la religion de notre mère, la religion réformée de Calvin ? Avais-tu renié ta race ? Jamais tu ne m’en as parlé. Mais par-dessus ton humble vie familiale, je saute, moi, vers mes ancêtres les plus lointains, vers ces rois d’Israël dont la gloire à la fois m’éblouit et m’écrase…
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Jérémie pleurant la destruction de Jérusalem, 1630 Rembrandt
Comme tous ceux qui découvrent qu’ils avaient un ancêtre juif ?