Pessah-11: les préparatifs, Haggada (vidéos)

Chers Amis,

La semaine qui s’annonce est une semaine où toutes les maîtresses de maison seront très occupées entre le nettoyage et les différentes listes concernant les achats et les menus à élaborer.

Sans vouloir paraître présomptueuse, je voulais essayer d’alléger vos soucis étant donné que dans un peu moins de 15 jours, à présent, nous aurons à mettre nos emplois du temps au point car, que vous soyez en Israël ou ailleurs dans le monde : France, Etats Unis, Royaume-Uni, Espagne…. à chacun son heure (à vérifier d’après vos communautés locales) le jeudi 25 au soir tous les Juifs du Monde devront, dès qu’il fait nuit se munir d’une bougie (de préférence de cire d’abeilles), d’un sachet vide dans lequel viendront s’amonceler les 10 petits paquets de Hamets préparés d’avance et disséminés dans la maison/appartement, en prononçant la phrase contenue dans les rituels de prières (sidourim) ou dans les haggadoth.
Cette phrase est dite pour annuler tout hamets qui se trouverait dans la maison et qui n’aurait pas été « vendu » par une vente formelle à des non-juifs. Le lendemain ou vendredi 26 au matin, on devra brûler et consumer par le feu ce hamets car, cette année Pessah tombant à la sortie du Shabbat, (motsaé shabbath ou motsash en abrégé), le hamets ne pourra être brûlé autrement.
D’autre part pour les repas de shabbath (qui sera shabbat HaGadol), certaines personnes ont coutume de consommer du pain mais, j’attire votre attention sur le fait que si l’on mange du pain plusieurs problèmes se posent et sont à prendre en considération et les solutions proposées  viendront à la fin :
1 – la nourriture pour la fête devra être cuisinée entièrement dans des ustensiles Keshérim pour Pessah, il y aura donc un problème par conséquent de manger du pain alors que les ustensiles de Pessah seront aussi présents dans un réfrigérateur kasher le Pessah et sur une table keshéra le Pessah. La limite de la consommation du hamets interviendra au beau milieu de la matinée du shabbat et en conséquence, le temps risque d’être d’autant plus dépassé que généralement, pour shabbath hagadol nos rabbins font des drashoth (discours) une vente formelle à des non-juifs. Le lendemain ou vendredi 26 au matin, on devra brûler et consumer par le feu ce hamets car, cette année Pessah tombant à la sortie du Shabbat, (motsaé shabbath ou motsash en abrégé), le hamets ne pourra être brûlé autrement.
Pessa'h - Wikiwand
D’autre part pour les repas de shabbath (qui sera shabbat HaGadol), certaines personnes ont coutume de consommer du pain mais, j’attire votre attention sur le fait que si l’on mange du pain plusieurs problèmes se posent et sont à prendre en considération et les solutions proposées  viendront à la fin :
1 – la nourriture pour la fête devra être cuisinée entièrement dans des ustensiles Keshérim pour Pessah, il y aura donc un problème par conséquent de manger du pain alors que les ustensiles de Pessah seront aussi présents dans un réfrigérateur kasher le Pessah et sur une table keshéra le Pessah. La limite de la consommation du hamets interviendra au beau milieu de la matinée du shabbat et en conséquence, le temps risque d’être d’autant plus dépassé que généralement, pour shabbath hagadol nos rabbins font des drashoth (discours) sur Pessah.
Aujourd’hui, il est aisé de trouver des « petits pains » de Pessah et/ou des matsoth faites aux oeufs et/ou des matsoth au vin et/ou des matsoth fines que l’on fera frire le vendredi matin en ce cas, évidemment, prévoyez dans votre liste d’achats ces denrées pour ne pas être pris de cours et… évidemment on ne pourra pas faire motsi ni birkat hamazone. mais, au moins, ne se posera aucun problème de casherouth et d’ustensiles………
Si nous parlons déjà d’ustensiles, permettez-moi de formuler ici une suggestions pour la fin de la fête et pour la sortie de la fête : Lorsque vous aurez cuisiné vos plats pour les  derniers jours de fête, en Israël  le dernier jour de fête sera shabbat.
Après avoir cuisiné lavez vos ustensiles et déposez les différents plats dans des moules à jeter ce qui fait qu’à la sortie de la fête, votre vaisselle cashère sera déjà rangée et vous n’aurez plus qu’à vous départir des ustensiles à jeter…
Cette solution vous sera plus facile à réaliser si vous avez un rangement pour une vente formelle à des non-juifs. Le lendemain ou vendredi 26 au matin, on devra brûler et consumer par le feu ce hamets car, cette année Pessah tombant à la sortie du Shabbat, (motsaé shabbath ou motsash en abrégé), le hamets ne pourra être brûlé autrement.
D’autre part pour les repas de shabbath (qui sera shabbat HaGadol), certaines personnes ont coutume de consommer du pain mais, j’attire votre attention sur le fait que si l’on mange du pain plusieurs problèmes se posent et sont à prendre en considération et les solutions proposées  viendront à la fin :
1 – la nourriture pour la fête devra être cuisinée entièrement dans des ustensiles Keshérim pour Pessah, il y aura donc un problème par conséquent de manger du pain alors que les ustensiles de Pessah seront aussi présents dans un réfrigérateur kasher le Pessah et sur une table keshéra le Pessah. La limite de la consommation du hamets interviendra au beau milieu de la matinée du shabbat et en conséquence, le temps risque d’être d’autant plus dépassé que généralement, pour shabbath hagadol nos rabbins font des drashoth (discours) sur Pessah.
Aujourd’hui, il est aisé de trouver des « petits pains » de Pessah et/ou des matsoth faites aux oeufs et/ou des matsoth au vin et/ou des matsoth fines que l’on fera frire le vendredi matin en ce cas, évidemment, prévoyez dans votre liste d’achats ces denrées pour ne pas être pris de cours et… évidemment on ne pourra pas faire motsi ni birkat hamazone. mais, au moins, ne se posera aucun problème de casherouth et d’ustensiles………
Si nous parlons déjà d’ustensiles, permettez-moi de formuler ici une suggestions pour la fin de la fête et pour la sortie de la fête : Lorsque vous aurez cuisiné vos plats pour les  derniers jours de fête, en Israël  le dernier jour de fête sera shabbat.
Après avoir cuisiné lavez vos ustensiles et déposez les différents plats dans des moules à jeter ce qui fait qu’à la sortie de la fête, votre vaisselle cashère sera déjà rangée et vous n’aurez plus qu’à vous départir des ustensiles à jeter…
Cette solution vous sera plus facile à réaliser si vous avez un rangement pour cette vaisselle à sortir chaque année. Sinon, vous n’aurez plus qu’à fermer votre carton pour le ranger en un clin d’œil.
N’oubliez pas non plus que l’heure d’été. sera ajoutée dès la nuit de jeudi à vendredi si je ne m’abuse.
Je répondrais avec plaisir à vos questions. Cordialement
Caroline Elisheva  Rebouh 
MA Hebrew and Judaic Studies
Administrative Director of Eden Ohaley Yaacov

Pessa’h 2021
De la soirée du Samedi 27 Mars 2021

À la soirée du dimanche 4 avril
LA SYMBOLIQUE DU CHIFFRE 4 DANS LA HAGGADA DE PESSAH
En général on bute sur les 4 fils de la Haggada sans se poser de questions sur les 4 koushiot (questiions) ou sur les 4 kossot (coupes de vin) du soir du seder et pourtant tout est lié et pas seulement entre eux mais avec d’autres éléments que nous rencontrons dans la vie quotidienne. Le texte-même de la Haggada.
Nous commencerons cette petite étude par celle du Tétragramme qui est pour nous la représentation de l’attribut de miséricorde qui s’adresse par ses quatre lettres aux différents types humains ceux qui sont parfaits comme peut l’être la lettre youd comme peut l’être à souccoth le cédrat ou etrog le ‘hé qui s’ouvre qui va vers les autres le vav qui se tient tout droit car il ne sait dans quelle direction aller et encore une fois le ‘hé qui aspire à apprendre : le Tétragramme est D qui s’adresse à tous.
La création s’est faite en 4 degrés si l’on peut dire : par les quatre mondes qui composent la cosmogonie dans laquelle nous évoluons : עולם האצילות , עולם הבריאה, עולם היצירה ועולם העשייה………..
Le premier ou ôlam ‘haatsilout concerne les sphères supérieures (keter)
Le second ce sont les séraphins
Le troisième est celui des anges
Le quatrième celui de l’homme
Ces quatre mondes se situent à des degrés différents qui sont autant de degrés que l’homme est invité à gravir comme sur l’échelle pour arriver au sommet et à la perfection
Les quatre éléments et les quatre directions terrestres : le feu, l’air, l’eau et la terre et puis, l’est, le sud le nord et l’ouest.
En créant l’homme de la poussière, D. a façonné les êtres humains de la même façon seulement voilà, chacun a son libre arbitre et chacun possède son caractère qui va faire pencher la balance vers l’un des éléments qui restera prépondérant chez lui et forgera sa personnalité ce qui fait que chaque être humain est particulier. Il l’est aussi parce qu’en créant l’homme à partir de la terre, D. a disposé dans chacun de nous plusieurs éléments et donc plusieurs facettes se distinguent en nous provenant des quatre éléments : la terre (corps) l’eau (les humeurs, le sang), le feu (l’énergie) et le vent (l’âme) cependant, sur ces quatre éléments, l’un d’eux est prépondérant et c’est ce qui fait que nous sommes tous différents les uns des autres car les uns sont par exemple plus matériels que spirituels certains sont plus sanguins que d’autres et chacun saura donner à sa vie toute l’énergie nécessaire.
Bien que le rashâ de la ‘haggada soit présenté en premier et semble-t-il dénué de tout mérite (zekhout) il a, tout au moins, par sa question le mérite de nous faire réfléchir : il pose sa question en s’excluant du klal Israël mais c’est parce qu’en fait il ne sait avouer son ignorance qu’il déguise en agressivité et donc, par sa question, il va inciter le sage qui est présenté en second à chercher une réponse adéquate. Le rashâ ne l’est que par ignorance et par orgueil de ne pas se renseigner. Et de même que toi le Sage, le Hakham tu vas aller au-devant de celui qui ne sait pas même poser de question, et que tu vas aller aussi au-devant du naïf (si naïf qu’il est sans défaut, parfait : tam) toi le Hakham tu vas aller parler à chacun en t’adressant à chacun selon son caractère et sa personnalité pour lui expliquer ce qu’est Pessah.
De même pour les questions posées : elles vont tendre à expliquer pourquoi l’amertume est représentée et puis à la liberté (n’oublions pas que Pessah est hag ‘hahérout fête de la liberté) dont nous jouissons puisque désormais nous ne sommes plus des esclaves preuve en est que nous convions celui qui a faim de se joindre à nous et de profiter de la séôudat pessah car il est une mitsva qui est le souvenir : nous devons toujours nous rappeler de notre passé.
Dans l’ordre des quatre degrés de commentaires de la Torah on commence par le côté le plus simple : le pshatt, pour arriver aux allégories (le remez) à la dissertation (le drash) et au sens le plus élevé et le plus ésotérique qu’est le sod . Dans la Haggada de Pessah, on commence par celui qui est représenté comme celui qui n’a cure de tout ce rite parce qu’il s’y sent étranger par faute de savoir ; le Hakham qui doit accomplir son devoir didactique en ce soir de seder car Pessah est une fête dont la portée est immense sur les générations et surtout celles à venir auxquelles il incombe de disserter le soir du seder sur les trois éléments principaux du cérémonial : Pessah Matsa ou Maror sans quoi nous n’aurions pas rempli notre devoir à tel point que quiconque n’a pas la possibilité de dire toute la haggada doit tout au moins s’acquitter du devoir d’évoquer le sacrifice pascal (segoulath Israël : différenciation d’Israël d’entre les autres nations), le pain non levé (la matsa qui représente la libération de l’Egypte avec tout ce qu’elle représente et elle représente ce lien indissoluble entre nous et notre Créateur) et les herbes amères (maror est une mitsva mydé rabanan bien qu’il en soit question dans la Torah et que la consommation du maror était liée au sacrifice pascal. Le Temple ayant été détruit les hakhamim ont décidé que ce maror nous était indispensable pour nous rappeler que nous sommes encore en exil tant que nous n’avons pas notre Temple. Le maror vient nous rappeler notre condition de peuple sans temple donc d’un peuple qui ne peut faire le sacrifice pascal en espérant que de cette longue période en exil nous verrons le Temple reconstruit).
Le texte de la haggada nous enseigne que ce soir de seder, nous abordons un degré un peu plus immatériel : nous allons lire ces 4 verbes qui font allusion aux quatre façons d’envisager la guéoula :
והוצאתי – והצלתי – וגאלתי – ולקחתי
Les Sages nous font remarquer la chose suivante : la matsa, surnommée pain de misère est un aliment sans odeur et sans saveur et nous devons le soir du seder en consommer beaucoup. Le vin qui, en revanche, est pourvu d’un goût excellent est tout-à-fait différent de la matsa. Les Sages différencient les verbes ci-dessus de la façon suivante : les trois premiers verbes : vehotséti, vehitsalti vegaaleti se rapportent à la sortie d’Egypte, à la fin de l’esclavage et à la libération et ces trois verbes sont symbolisés par les 3 matsot shemouroth du seder et en même temps aux trois « catégories » d’Israël : Cohen, Lévy et Israël tandis que le quatrième verbe se rapporte au matan torah (le don de la Torah) et c’est pourquoi nous buvons du vin dont la saveur rappelle la saveur de la Torah………..et, les quatre coupes de vin rappellent donc l’ensemble de la guéoula.
Or, quelles sont les étapes spirituelles qui ont permis à ce peuple qui vécut 210 ans dans un pays du plus haut niveau d’impureté ? Ils ont dû opérer un grand remaniement et se reprendre en main totalement pour perdre les habitudes qui s’étaient incrustées en eux ; ce travail intense qu’ils firent sur eux-mêmes leur permit d’accéder aux deux premiers degrés l’un sur le plan spirituel et l’autre sur le plan physique et devenir proches ainsi de la pureté dans leur conduite et leur pensée. Ceci leur permit d’accéder au troisième niveau : devenir un peuple saint (goy kadosh) et c’est alors qu’ils furent prêts à recevoir la Torah qui est le quatrième échelon.
Caroline Elishéva REBOUH

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