Gilets jaunes à Paris samedi : les forces de l’ordre pourraient recourir à des véhicules blindés.

par Y.C.
Un VRBG de la Gendarmerie nationale. (photo Wikipedia)

Alors que la journée de samedi approche à grands pas et que la mobilisation des Gilets jaunes semble ne pas faiblir, le dispositif des force de l’ordre se met en place et devrait être plus important que celui de samedi dernier.

Le ministère de l’Intérieur anticipe déjà une longue journée de manifestation qui pourrait être le théâtre de nouveau de grandes violences et de multiples dégradations. L’Élysée a d’ailleurs ce mercredi soir évoqué des remontées du terrain « extrêmement inquiétantes » et « un noyau dur de plusieurs milliers de personnes » qui viendraient à Paris « pour casser et pour tuer ».

Face à ces craintes, les autorités étudient la question de l’utilisation des véhicules blindés de la gendarmerie, appelés VBRG, pour « véhicules blindés à roues de la gendarmerie », qui pourraient être déployés dans la capitale devant les bâtiments officiels selon Le Parisien, afin de dégager des effectifs des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) ou des Gendarmes mobiles, et ainsi avoir davantage d’hommes sur le terrain. À noter que seul le Premier ministre peut solliciter l’intervention de ces engins.

Un pôle judiciaire spécifique

Le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police souhaitent donner la priorité aux interpellations en amont des lieux de rassemblement, pour neutraliser les casseurs et les pilleurs, très nombreux samedi dernier.

Pour ce faire, la préfecture va mettre en place un pôle judiciaire, capable de traiter en temps réel 600 à 800 interpellations.

Les policiers des SAIP, BAC et CSI sont rappelés

Les policiers de la police judiciaire « sont réquisitionnés sur la base du volontariat » selon David Le Bars, secrétaire général du Syndicat national des commissaires de police (SNCP) cité par le journal francilien. Par ailleurs et selon nos informations, l’ensemble des policiers qui travaillent dans les services de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) ont été rappelés. Aucun ne bénéficiera d’un jour de repos « classique », comme prévu dans les cycles horaires de la Police Nationale.

Même chose concernant les Brigades anti-criminalité (BAC) et les Compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI) qui n’auront pas de policiers en repos ce 8 décembre.

Les repos des gendarmes également impactés

La Gendarmerie Nationale a aussi mobilisé ses troupes puisque l’ensemble des militaires de la gendarmerie départementale, ceux de la gendarmerie mobile et ceux de la garde républicaine ont aussi été rappelés.

Pour permettre aux forces de l’ordre de travailler avec un champ d’action élargi, le procureur de la République de Paris va délivrer une réquisition permettant les contrôles d’identité et de sacs, dans des lieux ou quartiers précis, avec un créneau horaire défini.

Ce mercredi, les appels au calme ce sont multipliés de la part du gouvernement. Christophe Castaner avait demandé ce mardi aux « gilets jaunes modérés » de ne pas manifester samedi à Paris pour des raisons de sécurité.

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alexandra

Pourquoi pas. Des mesures drastiques doivent être employées contre les casseurs.
Les gilets jaunes sont-ils cons au point de ne pas savoir que c’est eux, nous tous, qui devront payer les dégâts d’une façon ou d’une autre ?

Bonaparte

Faire appel à l’armée et à la légion .

L’état doit s’imposer par la force .

Certains manifestent dans le but de tuer , il faut les abattre .