Rennes. Motards de la police agressés : un quatrième jeune remis en liberté

  • Lors de la manifestation du 27 avril, un motard avait sorti son arme de service, pont Féval, à Rennes.
    Lors de la manifestation du 27 avril, un motard avait sorti son arme de service, pont Féval, à Rennes. | Joël Le Gall / Ouest-France

Soupçonnés d’avoir pris à partie deux motards de la police, lors d’une manifestation en avril, quatre jeunes hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Rennes, en juin. Puis remis en liberté, sous contrôle judiciaire.

Quatre jeunes hommes, âgés de 23 à 31 ans, suspectés d’avoir agressé deux motards de la police, lors d’une manifestation d’entre deux tous, le 27 avril, avaient écopé de peines de neuf et douze mois de prison, prononcées par le tribunal correctionnel de Rennes, en juin. Un cinquième avait été relaxé. Tous appartiennent à l’ultra-gauche.

Appel de la détention

Trois des quatre prévenus, qui avaient fait appel de la détention, ont été placés sous surveillance électronique (PSE) ou « bracelet électronique ». Le quatrième vient d’être remis en liberté, ce lundi matin, par la cour d’appel de Rennes. Placé sous contrôle judiciaire, il est soumis à plusieurs obligations, dont celles de fixer sa résidence à l’extérieur de Rennes et de pointer dans un commissariat de police, deux fois par semaine.

Jugement sur le fond le 4 octobre

Les débats devant la cour d’appel avaient eu lieu mardi 12 septembre. Le délibéré est attendu mercredi 4 octobre, sur le fond du dossier. Me William Pineau, l’avocat du majeur remis en liberté ce lundi, a avancé un « problème de cohérence », après que « les autres personnes ayant fait appel ont toutes été remises en liberté sous contrôle judiciaire ».

Il rappelle que son client maintient être innocent. « Il a été mis en cause à partir de photos prises pendant la manifestation. Or, avant lui, une autre personne avait été identifiée puis n’avait pas été poursuivie. Et une autre a été relaxée. Ces deux cas montrent bien l’existence d’un risque d’erreur », selon l’avocat.

Un policier avait sorti son arme

Lors de la manifestation du 27 avril, un motard avait sorti son arme de service, pont Féval, à Rennes. Il aurait subi coups de pied et jets de projectiles, avant de pointer son arme sur un petit groupe de manifestants pour les intimider. En réponse, l’un d’eux lui a opposé son bras tendu. L’image avait fait le tour des réseaux sociaux.

ouest-france.fr

Les intentions de lynchage et de poursuite violente en vue de déstabiliser le motard de sa monture sont manifestes et résonnent comme un remake de ces incendies de véhicules de police à Paris avec tentatives d’immolation de policiers. De tels enragés doivent rapidement être dissuadés de se comporter de la sorte, sous peine de graves débordements, d’un côté comme de l’autre, mais « à qui la faute »?

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