L’Iran aurait cloné un missile israélien pour armer le Hezbollah : une nouvelle escalade technologique
Le conflit entre Israël et ses adversaires régionaux prend une tournure inquiétante, avec des révélations sur l’utilisation par le Hezbollah d’un missile dérivé de la technologie israélienne. Selon des sources fiables, l’Iran aurait réussi à reproduire le missile antichar « Spike » de l’armée israélienne, offrant ainsi au mouvement libanais une arme sophistiquée pour ses ripostes contre l’État hébreu.
Le processus qui a permis cette avancée repose sur la rétro-ingénierie. Cette méthode consiste à analyser un équipement existant pour en comprendre les mécanismes et en développer une réplique. L’Iran aurait obtenu un modèle du missile « Spike » abandonné par Tsahal lors de la guerre du Liban en 2006. Fort de cette découverte, Téhéran aurait investi dans sa reproduction, créant ainsi une nouvelle version, baptisée « Almas », signifiant « diamant » en persan.
Cette stratégie n’est pas une première pour la République islamique, qui avait déjà utilisé cette technique pour copier des drones et des missiles américains. En adaptant la technologie israélienne, l’Iran dote ses alliés régionaux d’un arsenal plus avancé, posant un défi de taille à la supériorité militaire d’Israël.
Le missile Almas dépasse les capacités des armements habituels du Hezbollah. Équipé d’un détecteur thermique, il offre une précision redoutable en ciblant les parties les plus vulnérables des chars ennemis, notamment par le haut. Cette capacité surclasse les missiles plus traditionnels, souvent limités à des attaques latérales. Selon le centre israélien de recherche Alma, trois versions du missile Almas sont déjà opérationnelles, et une quatrième serait en cours de déploiement.
L’utilisation de ce missile ne se limite pas au Liban. Dès 2011, des versions de l’Almas auraient été employées sur le théâtre de la guerre civile syrienne, renforçant ainsi les capacités militaires des alliés iraniens dans la région.
Les récentes frappes israéliennes ont permis à Tsahal de récupérer plusieurs exemplaires de ces missiles, confirmant leur origine iranienne. Cette découverte met en lumière le rôle croissant de l’Iran dans l’armement des groupes opposés à Israël, en contournant les sanctions internationales par des avancées technologiques domestiques.
Pour Israël, cette situation constitue une menace directe. La supériorité militaire, longtemps considérée comme un avantage stratégique dans ses conflits avec le Hezbollah, est désormais mise à mal par des armes sophistiquées issues de sa propre technologie.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur les équilibres stratégiques au Moyen-Orient. La capacité de l’Iran à transformer des armes récupérées en outils de guerre modernes pourrait inciter d’autres acteurs régionaux à adopter des stratégies similaires. En attendant, le Hezbollah renforce son arsenal, augmentant le risque d’une escalade majeure dans le conflit israélo-libanais.
Ces révélations rappellent que la guerre moderne ne se joue plus uniquement sur le champ de bataille, mais aussi dans les laboratoires, où l’innovation technologique peut redessiner les rapports de force. Pour Israël, le défi est désormais de contenir ces menaces tout en empêchant leurs alliés et adversaires de profiter de failles similaires dans le futur.
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