Une perte immense pour Israël, le monde juif et le monde. La milliardaire Lily Safra, veuve du banquier Edmond Safra, est décédée samedi à l’âge de 87 ans, a annoncé dans un communiqué la fondation Edmond J. Safra, dont elle était présidente.
«Pendant plus de vingt ans, Mme Safra a fidèlement soutenu l’héritage philanthropique de son mari bien-aimé Edmond, apportant son soutien à des centaines d’organisations à travers le monde», a rendu hommage la fondation.
La générosité et la philanthropie
Mme Lily Safra a partagé son engagement à prendre soin des moins fortunés avec son mari, M. Edmond J. Safra, l’un des banquiers les plus accomplis du XXe siècle et fondateur de la Fondation philanthropique Edmond J. Safra. Depuis le décès de son mari, elle préside cette Fondation, qui soutient des projets liés à l’éducation, à la science et à la médecine, à la religion, à la culture et à l’aide humanitaire dans plus de 40 pays. Mme Safra a lancé de nombreux projets éducatifs à la mémoire de son mari, notamment en dotant le Centre d’éthique Edmond J. Safra de l’Université de Harvard. Une relation longue et distinguée avec l’Université hébraïque de Jérusalem a conduit à la dénomination du Campus Edmond J. Safra. Dans une région pauvre du nord du Brésil, elle a fondé l’école Alfredo J. Monteverde, qui enseigne les sciences et la technologie à 1 000 enfants.
En Israël, des centaines de projets et de communautés aidées
La Fondation a financé le développement d’un programme révolutionnaire de diagnostic et de traitement des troubles d’apprentissage pour les enfants arabophones à l’Université de Haïfa, qui offre de l’espoir et de nouvelles opportunités à des milliers de familles de la communauté arabe. Il a également fourni une assistance continue au programme de soutien social et éducatif de l’organisation Beatzmi pour la communauté éthiopienne en Israël. À l’École internationale d’études sur l’Holocauste de Yad Vashem, la Fondation finance des séminaires de formation des enseignants et a aidé à construire une nouvelle aile de l’école. La Fondation a développé un important portefeuille de projets de recherche et de soins aux patients sur la maladie de Parkinson dans certaines des plus grandes universités et instituts scientifiques du monde, notamment l’Université de Toronto, le King’s College de Londres, l’Imperial College de Londres, l’Université de New York, le Centre Hospitalier Pitié-Salpêtrière de Paris, l’Université Joseph Fourier à Grenoble, et l’Institut Clinatec, également à Grenoble. C’est également l’un des principaux bailleurs de fonds de la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson, dont elle est membre du conseil d’administration, et elle parraine les bourses Edmond J. Safra sur les troubles du mouvement, un programme de formation d’élite pour la prochaine génération de Parkinson. cliniciens-chercheurs.
Jforum – Fondation Safra
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Une grande dame nous quitte. RIP.