Les trois fils de Marilyne et Jacky Le Guen étaient au Bataclan le 13 novembre 2015. L’aîné de 29 ans n’a pas réchappé à la tuerie. Le couple se débat, entre deuil et aide à leurs deux enfants survivants.

« Nos enfants nous disent +tu peux pas comprendre, tu n’y étais pas+. Mais nous, comme parents, ils ne peuvent pas comprendre notre douleur non plus », confie à l’AFP la mère de famille, près de deux ans après l’attentat et à la veille de la Journée d’hommage national aux victimes du terrorisme.

Ses garçons, Jean, Romain et Maxime (les prénoms ont été changés) 29, 25 et 15 ans à l’époque étaient au concert parisien des Eagle of Death Metal, accompagnés pour les deux plus âgés de leurs copines.

« Les cinq personnes qu’on aime peut-être le plus au monde étaient là-bas… Pourquoi ? » Jacky, informaticien de 57 ans, se pose encore et encore la question.

Soucis administratifs, problèmes de succession, suivi psychologique des enfants, et le chagrin de l’absence de Jean qui enveloppe le quotidien: lui et sa femme sont désemparés, surtout lorsqu’ils observent Maxime, 17 ans aujourd’hui.

« On est incapable de dire comment il va », avouent-ils. « Est-ce qu’il ne va pas bien parce que c’est un ado qui ronchonne ou c’est le Bataclan ? », s’interroge Marilyne, manipulatrice radio de 55 ans.

« En France, la prise en charge des ados après un évènement pareil, y’en a pas, l’Etat se décharge totalement sur les associations », estime Jacky.

Le soir du 13 novembre, les trois frères étaient dans la fosse de la salle de concert, où 90 personnes ont été tuées par un commando jihadiste.

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