De nos jours nous nous sentons souvent déprimés, angoissés et les laboratoires pharmaceutiques font fortune dans la fabrication de somnifères, de médicaments neuroleptiques, et bien d’autres destinés à nous guérir de nos phobies, et de nos autres troubles.
Au milieu du XXème siècle on n’osait pas trop parler de ces troubles par crainte qu’on nous prenne pour des fous ou de voir le médecin nous diriger vers un psychiatre. Aujourd’hui, le fait que tout le monde en souffre ne signifie pas que nous sommes tous inscrits dans une normalité affligeante.
Analyse : la pluralité des sources médiatiques et leur diffusion à travers tous les réseaux sociaux a permis que n’importe qui a accès à l’information. Ceci a donc permis la banalisation du phénomènece qui fait que dans n’importe quelle conversation, on échange des conseils ou des noms de « génériques ».
En fait, si nous échangeons ainsi des informations c’est parce que nous avons perdu l’habitude de parler, de nous confier. Nous ne communiquons plus que par texto (SMS) par Whats’App en faisant circuler des « hoax » parfois des blagues, d’autres fois ce sont des infos qui incendient nos cœurs nos nerfs et notre cerveau pour toutes sortes de sujets.
Souvent, nous nous sentons abattus, découragés et, il nous semble que si….. nous serions plus heureux : ainsi, nous nous disons que lorsque nous aurons marié nos enfants, nous serons plus tranquilles, que si nous avions cette promotion tout ira mieux, et nous nous fixons des buts à atteindre, et nous fixons la barre haut parfois très haut ou trop haut….. et ceci car nous ne savons pas nous contenter de ce que nous avons. Et, de degré en degré, nous constatons qu’il nous manque quelque chose pour être heureux.
Et si nous essayions de trouver la source de notre bonheur ?
Un bonheur incommensurable, un bonheur facile à atteindre ?
Je suis née en Algérie. En général, on envoyait les garçons « à l’Alliance » ce qui se nomme aujourd’hui Talmud Torah dans le but de voir ces futurs pères de famille enregistrer dans leurs jeunes cerveaux les bases de notre religion. Les filles n’y allaient pas sauf à de rares exceptions[1] près. On leur rabâchait des leçons qu’ils apprenaient par cœur mais la plupart du temps ils ne connaissaient pas les raisons de ce qu’on leur enseignait.
Lorsque quelqu’un décédait, à l’époque, on disposait des chaises dans une pièce aux miroirs voilés en signe de deuil et des hommes lisaient des psaumes sans discontinuer toute la nuit jusqu’au lendemain où avait lieu l’enterrement. Ceci a contribué à laisser dans nos mémoires un certain frisson dès qu’il s’agit du livre de psaumes.
Par la suite, grâce à D, j’ai étudié et j’ai vécu des choses peu faciles et, moi aussi je suis partie à la recherche du bonheur (« et si… ? ») jusqu’à ce qu’un jour mon « Maître » (mon Rav) me dise de lire des Tehilim (Psaumes). Et, les premières appréhensions passées, j’ai ressenti un sentiment de calme s’installer en moi. Une sorte de quiétude. Petit à petit les angoisses ont cédé le pas. Les doutes à certaines questions aussi. Il existe aujourd’hui des livres de psaumes en phonétique mais c’est ou tout aussi bien, si vous ne lisez pas encore assez bien l’hébreu de lire en français ou dans une autre langue que vous aimez.
Lisez aussi la Bible, vous trouverez dans l’histoire de notre Peuple beaucoup de réconfort mais, SURTOUT, Priez ou PARLEZ tout simplement à D ! IL est celui qui nous a tous créés un par un, IL nous connaît, IL sait mieux que nous-mêmes ce dont nous avons besoin et si nous prenons la peine de LUI parler pour LUI demanderons ce que nous désirons, IL écoutera nos, VOS prières et pour cela, nous n’avons besoin d’aucun livre, ouvrons juste nos cœurs et déversons notre flot de paroles : on se sent si bien après. IL est là et attend !
Caroline Elishéva REBOUH
[1]Une cousine germaine de mon père s’était imposée et elle avait appris un peu à lire l’hébreu et elle connaissait par cœur la plupart des prières.
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