Un pas historique : Reconnaissance de la Roumanie dans l’Holocauste lors d’une rencontre diplomatique avec Israël
Dans un tournant surprenant, un député d’extrême droite roumain a publiquement reconnu le rôle de la Roumanie dans l’Holocauste lors d’une rencontre diplomatique avec des représentants israéliens. George Simion, politicien roumain affilié au parti AUR (Parti national libéral), s’est réuni avec Yossi Dagan, président du Conseil régional de Samarie, et l’ambassadeur d’Israël en Roumanie, Reuven Azar, pour discuter de questions diplomatiques et de coopération. Lors de cette réunion, une déclaration commune a été émise, marquant un changement majeur dans la politique de l’Union européenne.
La reconnaissance historique de la responsabilité de la Roumanie dans l’Holocauste des Juifs roumains a été le point culminant de cette rencontre. Les trois parties ont également exprimé leur engagement à lutter contre l’antisémitisme, et George Simion a exprimé son soutien sans équivoque au droit historique du peuple juif de vivre en Judée et Samarie, des régions avec des liens historiques profonds avec le judaïsme.
Ce geste marque un tournant significatif dans l’approche d’Israël envers les partis européens d’extrême droite. Alors que par le passé, Israël avait tendance à éviter toute communication avec ces politiciens, certains membres du parti Likoud considèrent maintenant cette interaction comme une opportunité stratégique.
Les discussions qui ont conduit à cette déclaration ont débuté en janvier, lors d’une réunion informelle entre George Simion et Yossi Dagan. Ces discussions ont finalement abouti à une déclaration officielle, après des mois de délibérations, sous l’approbation du ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen.
Le parti AUR est en train de gagner en popularité en Roumanie et pourrait potentiellement former le prochain gouvernement selon les sondages. Cette déclaration, qui reconnaît le rôle de la Roumanie dans l’Holocauste et condamne l’antisémitisme, représente un changement majeur dans la politique de l’Union européenne, avec des implications potentielles pour les relations entre Israël et d’autres partis d’extrême droite en Europe.
La position de la Roumanie pourrait également influencer la politique de l’Union européenne envers Israël, notamment en ce qui concerne les défis posés par les pressions internationales et les mouvements de boycott (BDS).
L’invitation de Yossi Dagan à George Simion et à la délégation de l’AUR de visiter Jérusalem, la Judée et la Samarie illustre la volonté de renforcer les liens entre les deux pays malgré les controverses. Cette étape diplomatique audacieuse ouvre la voie à des discussions plus larges sur la reconnaissance de l’Holocauste et l’importance de lutter contre l’antisémitisme.
Jforum.
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L’antisémitisme et l’antisionisme des partis de gauche rend les partis de droite qui défendent l’Etat Nation fréquentables. Ces partis ne se proclament pas antisionistes et antisémites, ils soutiennent Israel face aux terroristes palestiniens.