Les Forces de Sécurité israéliennes ont l’autorisation de tirer à balles réelles contre les tireurs embusqués palestiniens, les lanceurs de pierres, d’engins explosifs et le « terrorisme populaire ». 
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Le Premier Ministre Netanyahu a approuvé des mesures plus drastiques d’engagement pour les forces de sécurité qui doivent faire face à la montée en flèche du terrorisme palestinien, qui vont être exposées lors du cabinet de sécurité du dimanche 21 septembre.

Le cas d’abord examiné par le Procureur général de l’Etat, Yehuda Weinstein a été l’usage du fusil d’assaut Ruger par la police de Jérusalem.

Cette arme tire des balles légères de 0.22 (5,59 mm) chargées d’une petite quantité de poudre explosive qui peut provoquer des blessures à une portée de 100 m. Elle était utilisée contre les terroristes palestiniens au cours de la Seconde Intifada entre 2000 et 2007.

Dans le cadre des amendements à ces règles, les agents de police et les soldats peuvent employer le Ruger doté de balles réelles dans les circonstances de menaces pour leur vie, comme lors des jets de pierre et d’engins incendiaires qui empoisonnent la vie à l’Est de Jérusalem, ces derniers mois.

Ces pratiques sont devenues monnaie courante dans toutes les régions d’Israël, puisque l’un des tous premiers incitateurs à la haine et aux débordements sur le Mont du Temple est la branche du Nord appartenant au Mouvement Islamique Israélien, qui représente les extrémistes arabes d’Israël.

 

Une délégation d’Arabes Israéliens, dont parmi eux des membres du Parlement (Knesset), s’est lancée dans une tournée des capitales arabo-musulmanes pour faire valoir leurs revendications en prétendant qu’Israël est en train de violer les conditions du Statu-Quo autour des Lieux Saints. Ils envisagent de rencontrer le Roi de Jordanie Abdallah II, le Président turc Recep Tayyip Erdogan et le Président égyptien Abdel-Fatteh El- Sissi.

Le gouvernement Netanyahu fait circuler une contre-déclaration en direction des gouvernements dans le monde, démontrant qu’Israël adhère de la façon la plus stricte au statu-quo sur le Mont du Temple, qui est saint pour les trois confessions dans le monde et que l’Etat n’agit que dans l’intérêt de préserver la paix contre les désordres violents qui s’y propagent.

Ces nouvelles règles d’engagement font la distinction entre les manifestations légitimes et le « terrorisme populaire ». Les désordres et les affrontements de la semaine passée entre les lanceurs palestiniens de pierres et de bombes incendiaires et les forces de sécurité à Jérusalem font partie de cette catégorie établie sous le générique de « terrorisme populaire ».

Le Premier Ministre et les chef de la sécurité ont aussi acté l’envoi d’unités des opérations spéciales des forces de police à Jérusalem afin d’aider à réprimer ces troubles, ainsi que le positionnement de la présence policière afin de maintenir l’ordre dans les quartiers arabes de la capitale. La police et le Shin Bet, le service de sécurité et de renseignement intérieur ont mis sur pied une force de choc conjointe afin de recueillir les renseignements et de mener des enquêtes plus en profondeur.

 S’ajoute aux nouvelles mesures qui entrent en effet aujourd’hui, le projet de loi autorisant les tribunaux à imposer des amendes aux parents des mineurs reconnus coupables d’attaques en lançant des pierres, aussi bien qu’une peine minimale plus forte de condamnation à la prison pour tout assaillant lançant des pierres et des bombes incendiaires.
……

A la suite des affrontements de ce vendredi 18 septembre, dans le quartier de Jabal Mukabar, une question a surgi pour savoir si les Palestiniens on ouvert le feu sur des unités sous couverture etdes forces de police des frontières dans ce secteur.

Des tirs de ce genre par des Palestiniens dans la capitale ne sont pas une nouveauté et cela survient occasionnellement dans la partie nord de la ville, émanant, habituellement du camp de réfugiés de Shouafat et du village d’Issawiya. Ce sont des incidents isolés, des volées ocasionnelles contre les quartiers juifs adjacents, comme Pisgat Zeev.

Mais la situation qui s’est présentée à Jabal Mukabar est complètement différente, avec des tirs visant à tuer et prenant pour cibles des membres de la police des frontières.

Ce jour-là, les reportages d’actualité de la radio de la Voix d’Israël (Khol Israel), à 17 et 18h ont commencé par un témoignage difficile à ignorer : quatre policiers des frontières étaient blessés par des tirs d’armes à feu sur leur véhicule blindé à Jabal Mukabar, dont un d’entre eux était gravement touché. Cependant, cet article s’est évanoui lors de l’émission de 19h, où il était alors à la place question de jets de cocktail-Molotov et d’incidents dus à des jets de pierre.

Il y a plusieurs points conflictuels à envisager concernant ce problème : le véhicule blindé avait clairement des trous d’impacts de balles, mais aucun signe d’attaques à la bombe incendiaire. Ensuite, deux photographes de presse sur le théâtre d’opération ont rapporté en spécifiant que les policiers avaient bien été blessés par des tirs à balle réelle. Des résidents de la rue Meir Nakar à Jérusalem, près de Jabal Mukabar, ont déclaré lors d’interviews à diverses organisations d’actualité qu’il y a eu des échanges de tirs entre la police des frontières et des Palestiniens ; et des officiers de police ont dit dans la soirée de vendredi que des unités sous couverture étaient arrivées et avaient ouvert le feu dans le but de se protéger et que plusieurs policiers des frontières avaient été blessés par un coktail Molotov.

La suggestion était alors que les policiers avaient été blessés par des tirs amis et pas par les tirs palestiniens.

Plusieurs heures après les heurts de Jabal Mukabar, il y a eu un autre incident au sud de Jérusalem, au cours duquel des Palestiniens qui lançaient des bombes incendiaires contre un poste de Tsahal près du Tombeau de Rachel ont été pris pour cibles et grièvement blessés.

Ce n’était pas la seule attaque contre une position de Tsahal dans le secteur de Jérusalem au cours de cette période de 24 heures. Jeudi 17 septembre, une base du commandement du Frontintérieur sur le Mont des Oliviers a été attaqué par des lancers de bombes incendiaires et une partie du bâtiment a pris feu.

En plus de ces incidents, en plusieurs occasions, la semaine dernière, des Palestiniens qui s’étaient barricadés dans la Mosquée Al Aqsa, ont lancé des pierres et des blocs de pierre contre la police et tiré des pétards directement en leur direction, qui auraient pu provoquer des blessures graves et même rendre quelqu’un aveugle de façon permanente, mais par chance aucun des policiers n’a été blessé.

En d’autres termes, les dernières évolutions démontrent une élévation des menaces au cours des affrontements entre les Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes.

Le Maire de Jérusalem, Nir Barkat, a déclaré vendredi, à la suite des incidents de Jabal Mukabar, qu’il accueillait avec soulagement l’augmentation des opérations offensives de la police anti-terroriste qui a pénétré dans les quartiers-poudrières de la ville.

Son commentaire avait pour but de remonter le moral des forces de police qui combattent cette nouvelle vague de terrorisme palestinien, depuis deux semaines. Ila aussi attiré l’attention du débat incessant au sein du gouvernment israélien, quant au choix du prochain directeur de la police, qui est le responsable en charge de la stratégie du pays en matière de lutte contre le terrorisme. Alors que cette désignation attend de se décider, il n’est pas clair de savoir qui a la responsabilité de cette guerre, dans l’intervalle, le Premier Ministre Binyamin Netanyahu ou le Ministre de la Sécurité Publique, Gilead Erdan?

Gil Hirsch, qui est le favori d’Erdan pour ce poste de commissaire général, est hors-course. Nous avons appris que le Premier Ministre opte pour un général de l’armée pour qu’il jette son ancien uniforme et prenne en charge la police – à l’encontre des souhaits du Ministre de la Sécurité Publique.

Les tacticiens de la terreur palestinienne sont, sans aucun doute, en train d’exploiter le fait que le sort de la lutte anti-terroriste oscille entre eux, alors qu’il n’y a aucun signe que la violence soit sur le point d’être jugulée dans un avenir immédiat.

Les sources militaires de Debkafile ont révélé le 15 septembre que les dernières émeutes visent au lancement d’une troisième Intifada. Au moins pour le moment, le désordre ne prend pas la forme des attentats-suicide du dernier soulèvement, mais plutôt celui « d’affrontements armés localisés ».

Our military and counter-terrorism sources point out that armed Palestinian groups, including Israeli Arabs from the extremist Islamic movement, have made an ad-hoc agreement to carry out attacks. In light of such a development, gunfire at Israeli security forces is very likely to grow.

Nos sources militaires et antiterroristes soulignent que des groupes armés palestiniens, comprenant des Arabes Israéliens du mouvement islamiste extrémiste, ont passé un accord conjoncturel pour mener des attaques. A la lumière de cette évolution, les épisodes de tirs d’armes à feu contre les forces de sécurité israéliennes ont une grande probabilité d’augmenter.

DEBKAfile Analyse Exclusive September 19 Septembre 2015, 3:00 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

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