Les dirigeants mondiaux doivent être plus intelligents, créatifs dans la lutte contre l’antisémitisme
Opinion: L’attaque contre des étudiants israéliens en Amérique et le vandalisme de cimetières juifs en Europe ne sont que quelques-uns des incidents antisémites les plus récents qui se déroulent en diaspora; les politiciens tentent de lutter contre le phénomène, mais vont-ils assez loin?
Le Parlement français a récemment adopté la définition de travail de l’antisémitisme, tout comme le président américain Donald Trump, qui a récemment signé un décret ordonnant des coupes budgétaires pour les universités qui n’offrent pas une protection adéquate à leurs étudiants juifs.
Quelques fournisseurs Internet de premier plan ont signé un accord qui déclare leur engagement à bloquer ou à supprimer tout contenu antisémite en ligne le plus rapidement possible.
Le Parlement autrichien a dénoncé publiquement le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), ainsi que son homologue tchèque, qui a décidé, non seulement, d’interdire les organisations anti-Israéliennes, mais aussi de lutter publiquement contre l’antisémitisme à l’intérieur de ses frontières.
Le pape François, chef de l’Église catholique, s’est prononcé contre l’antisémitisme dans son sermon hebdomadaire, et a même qualifié le peuple juif comme incarnant « nos frères et sœurs qui ne doivent plus jamais être chassés ».
L’Union européenne a également promis d’agir contre la montée de l’antisémitisme, l’armée et la police françaises protégeant plus de 800 institutions juives à travers le pays.
Mais encore, l’étudiant israélien Lihi Aharon a été attaqué verbalement et physiquement dans le métro de New York quelques jours seulement après une attaque meurtrière sur un marché casher dans le New Jersey.
Jersey City elle-même regorge de croix gammées, graffitis, d’affiches antisémites et d’attaques verbales occasionnelles dans la veine de « dommage que les nazis ne vous aient pas tous fexterminés ».
Lily Aharon
Un groupe de jeunes étudiants juifs a été brutalement attaqué à l’Université de l’Indiana, anciennement un bastion de traitement équitable pour les étudiants juifs et Israël.
Et comme nous le savons tous, la situation en Europe ne s’améliore pas.
Un étudiant israélien a été brutalement agressé à Paris après avoir parlé en hébreu sur son téléphone, une centaine de tombes juives ont été saccagées près de Strasbourg et un cimetière juif vieux de 300 ans a été profané dans le pays britannique du Kent.
Ces dernières années, il y a eu un fossé de plus en plus large entre les efforts de divers organes gouvernementaux à travers le monde pour mettre fin à l’antisémitisme et la montée réelle de la haine contre les Juifs.
La montée de l’antisémitisme n’est pas passée inaperçue auprès des dirigeants mondiaux qui tentent de lutter contre les phénomènes en investissant à la fois dans la protection et l’éducation autour de leurs communautés juives.
Et même si certains dirigeants assistent à des rassemblements de soutien organisés par et pour la communauté juive, l’antisémitisme est toujours en hausse.
Les efforts pour éduquer les masses passent généralement au-dessus des foules radicales à travers le monde, en particulier en Europe centrale et en Amérique du Nord et de l’Ouest, tandis que ceux qui sont éduqués sur les dangers de l’antisémitisme ne sont pas réellement ceux qui présentent un comportement antisémite.
Le refus de l’antisémitisme de s’achever est probablement enraciné dans des considérations politiques, telles que la lutte incessante de l’islam radical contre Israël ou le soutien continu de la gauche à l’opprimé, qui dans ce cas se trouve être les Palestiniens.
Des raisons religieuses et sociales sont également à mettre en cause, telles que la montée du sentiment anti-juif classique parmi la droite du monde, ou son objection à l’immigration, qui tend à attirer la colère de toutes et de tous perçus comme différents, tels que les Juifs – et surtout les riches (à l’aise dans la mondialisation).
C’est le défi qui nous attend, nous devons combler cette différence, nous devons travailler pour que les efforts visant à éradiquer l’antisémitisme atteignent les citoyens ordinaires.
Le point de vue de Dina Porat, Israélienne, historienne en chef à Yad Vashem (Israël) et membre du Centre européen de recherche et d’action sur le racisme et l’antisémitisme (CERA).
Première publication: 23:46, 12.19.19
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@ Les dirigeants doivent être plus intelligents contre l’antisémitisme » .
Contre la bêtise on n’y peut rien .
A part les détruire .
Comme toujours Macron avec sa tête de circonstance.
Et il y a des naïfs pour croire en core à ses discours?
ROSA