Le téléphone portable, ainsi que l’historique des conversations, contiendraient des messages des services de renseignements turcs , a expliqué un commandant des forces irakiennes antiterroristes à la chaîne d’information nationale Alsoumaria.

Jabbar al-Ma’mouri a ajouté que «le téléphone portable a été trouvé sur l’un des dirigeants de Daesh tué dans la partie nord de la province de Salah ad-Din», en Irak le 19 décembre.

Selon le commandant, les messages retrouvés prouveraient le soutien des services turcs à l’organisation terroriste. Ces derniers assureraient la sécurité aux points d’entrée utilisés par les combattants islamistes pour rejoindre l’Irak depuis la Turquie.

 

Le téléphone «contient également d’autres informations importantes qui ne peuvent être dévoilées pour le moment, il a été remis aux groupes spécialisés dans la sécurité pour une analyse approfondie», a précisé Jabbar al-Ma’mouri.

Après chaque bataille, des militaires irakiens trouvent de nombreux téléphones et ordinateurs portables, a confié à RT Karim al-Nouri, le porte-parole militaire du mouvement Front populaire en Irak. «Parfois des combattants de Daesh brûlent des morts pour que nous ne puissions pas les reconnaître. Ils brûlent même les appareils de ces morts. Nous avons trouvé beaucoup d’appareils, mais ils ont été brûlés», a-t-il expliqué. Récemment, des militaires irakiens ont retrouvé plusieurs portables avec des messages comportant des coordonnées et informations sur les mouvements des combattants de l’Etat islamique.

Karim al-Nouri s’est aussi indigné contre le rôle de la Turquie qui soutien Daesh. D’après ses dires, des chefs de Daesh suivent un traitement médical en Turquie. De plus, c’est la Turquie qui recrute des combattants de Daesh, qui viennent de l’Ouzbékistan, de la Tchétchénie et d’autres régions, et qui les envoie en Irak et en Syrie. «C’est clair comme le jour. Nous avons beaucoup de documents qui prouvent que ce sont les Turcs qui apportent le soutien logistique le plus important», a indiqué le porte-parole du Front populaire.

En novembre, Alexander Orlov, l’ambassadeur de russe en France, avait accusé Ankara de jouer un rôle «ambigu» dans la campagne de lutte contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie et d’agir comme complice des groupes terroristes.

En réaction, l’ancien conseiller principal du Département d’Etat américain, David Phillips, avait déclaré à la même époque que la Turquie avait fourni un soutien matériel à Daesh parce qu’elle partageait un «lien spirituel» avec l’organisation, ainsi qu’un ennemi commun : le président syrien Bachar el-Assad.

«Le rôle de la Turquie n’est pas ambigu», avait-il expliqué, «elle a ouvertement soutenu Daesh» et a fourni «un soutien logistique, de l’argent, des armes, des moyens de transports, et des soins médicaux aux combattants blessés».

RT

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