Les avions de combats israéliens ont à nouveau frappé des dépôts d’armes du Hezbollah sur l’aéroport International de Damas
Trois attaques aériennes séparées ont pris pour cibles une zone connue pour servir de bastion au Hezbollah. Israël et la Syrie restent muets sur cette attaque présumée.
Les avions de guerre israéliens ont frappé en début de matinée du vendredi 22 septembre, un dépôt d’armes à l’extérieur de Damas, selon plusieurs reportages des médias arabophones.
Selon certains reportages et un groupe d’observation des droits de l’homme en Syrie, les trois frappes aériennes séparées ont été menées près de l’Aéroport International de Damas, dans une zone connue pour être une forteresse du Hezbollah, groupe terroriste soutenu par l’Iran.
« Les avions-bombardiers de combat israéliens ont ouvert le feu avec de puissantes roquettes contre un dépôt d’armes appartenant au Hezbollah près de l’aéroport », affirme Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire des Droits de l’Homme en Syrie.
Il n’a pas été fait état du nombre de pertes humaines ni de l’évaluation exacte des dégâts.
Des images de la frappe aérienne israélienne présumée ont été téléchargées sur les réseaux sociaux, montrant de la fumée et d’énormes boules de feu sur la zone près de l’aéroport.
Il n’y a pas eu de commentaires immédiats provenant d’Israël, de Syrie ni du Hezbollah sur aucun de ces reportages.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux sont censées montrer l’armée syrienne tentant de tirer un missile anti-aérien pour répliquer aux frappes.
On pense communément qu’Israël aurait mené une bonne centaine de frappes aériennes contre des systèmes d’armes avancés en Syrie – dont des missiles anti-aériens fabriqués en Russie et des missiles de fabrication iranienne – ainsi que des positions du Hezbollah, mais de telles opérations sont rarement confirmées par des personnalités politiques ou militaires.
Au début du mois, le 7 septembre, Israël aurait ainsi frappé un centre de fabrication d’armes chimiques et de missiles que l’Iran souhaitait voir exploité directement par le groupe terroriste Hezbollah. Au moins deux militaires syriens auraient été tués dans ces frappes sur 5 des 7 principaux bâtiments de cette usine de mort.
Jérusalem cherche à empêcher l’établissement d’une présence iranienne dans le Sud de la Syrie, près des hauteurs du Golan, qui servirait alors de tremplin à des groupes terroristes et milices chiites pour attaquer Israël à l’avenir.
Jeudi, Les forces anti-aériennes de Tsahal ont abattu un drone iranien lancé par le Hezbollah depuis la base militaire syriene de Mezze, grâce à un missile Patriot, alors qu’il tentait de pénétrer dans n’espace aérien israélien. Il s’est abattu près de Quneitra dans la zone dite « démilitarisée ».
L’armée avait aussi fait décoller des avions de combat dans cette zone, mais, en définitive, elle n’a pas eu besoin de les utiliser, puisque le missile intercepteur a été parfaitement en mesure de détruite la cible iranienne intruse.
L’AFP a contribué à ce reportage.
©JForum avec les communiqués de presse de l’opposition syrienne et agences.
Marman 68 . tu es un pauvre ignorant
ils font la guerre à Israël, Israël ce défend pour moi c’est normal