Un responsable occidental a déclaré que le président français François Hollande a déclaré dans différents forums la semaine dernière que Paris aurait du mal a convoquer le sommet à la lumière du changement d’administration aux Etats-Unis.
Cependant, le responsable n’a pas pu confirmer si le sommet, prévu pour la fin 2016 dans la capitale française, serait entièrement annulée.
Les rapports viennent au milieu d’autres rapports au cours du week-end que la France a décidé de geler son initiative de paix en raison de la forte pression de la communauté internationale et d’Israël en particulier.
Des diplomates occidentaux ont déclaré que le manque d’intérêt de l’administration américaine sortante et la décision d’Israël de ne pas participer au sommet ont également contribué à la décision de mettre fin aux plans de Paris.
Un des diplomates a été cité comme disant que « des responsables du département d’état des Etats-Unis ont déclaré à l’envoyé spécial français Pierre Vilmont lors d’une réunion à Washington la semaine dernière qu’ils n’étaient pas enthousiastes a l’idée du sommet et qu’ils croyaient que rien n’en sortirait en raison de sa nature et du refus d’Israël d’y participer. »
Les diplomates ont ajouté qu’il est possible que la France préfère ouvrir la voie a d’autres initiatives, de l’Egypte et de la Russie, qui auraient probablement une meilleure chance de succès en raison des liens étroits entre Israël et le président égyptien Abed Fatah al-Sisi et Moscou.
Les palestiniens, cependant, ont nié les rapports selon lesquels la France avait décidé d’annuler le sommet. Husam Zomlot, conseiller de Mahmoud Abbas, et prochain ambassadeur (…) palestinien à Washington, a insisté sur le fait que l’Elysée avait confirmé la date de la conférence et que Paris s’y préparait.
L’autorité palestinienne préfère l’initiative française à celle de l’Egypte ou de la Russie car elle soutient la stratégie d’Abbas visant à ramener le conflit au niveau international, disant que seule la pression internationale pourrait amener Israël à changer de politique.
Début juin, les français ont organisé une première conférence à Paris sans la présence des deux parties belligérantes dans le but de préparer le terrain pour le sommet prévu. La conférence a réuni des ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne, ainsi que des représentants des Nations Unies et d’états arabes.
Au cours de cette conférence, l’Arabie Saoudite a appelé à l’adoption de l’initiative de paix arabe de 2002, qui conduirait à la normalisation des liens entre Israël et les pays arabes si Israël prenait des décisions suicidaires.
juif.org
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