La jeune femme a été interpellée mercredi soir à Meaux. Selon la version policière, la jeune femme aurait refusé de se soumettre au contrôle d’identité auquel les policiers voulaient procéder.
Amal Bentounsi, fondatrice du collectif « urgence notre police assassine », a été interpellée mercredi soir à Meaux. Selon les informations recueillies par Europe 1, la police municipale de Meaux a été appelée pour des troubles à l’ordre public vers 20h. A leur arrivée, les policiers municipaux auraient été la cible de jets de projectiles. Ils ont arrêté un suspect mais ont été pris à partie par plusieurs personnes. Ils ont alors demandé le renfort de la police nationale.
En garde à vue pour « rébellion ». Présente sur place, Amal Bentounsi filmait l’intervention des fonctionnaires avec son téléphone et diffusait les images en direct sur les réseaux sociaux. Selon la version policière, la jeune femme aurait refusé de se soumettre au contrôle d’identité auquel les policiers voulaient procéder. Ils l’ont donc interpellée et placée en garde à vue pour « rébellion ». Deux autres personnes ont également été interpellées.
Le standard assailli d’appels. En réaction, le collectif « urgence notre police assassine » a lancé sur internet un appel à rassemblement devant le commissariat de Meaux jeudi soir. Par ailleurs, le standard du commissariat est assailli d’appels, rendant injoignable le standard.
Le frère d’Amal Bentounsi, en fuite, avait été tué par un tir policier à Noisy-le-Sec en 2012. En mars 2017, le fonctionnaire auteur du tir mortel a été condamné en appel à 5 ans de prison avec sursis. C’est à la suite de cette affaire que la sœur de la victime avait créé le collectif « urgence notre police assassine ».