L’Euro 2012 est terminé et l’Espagne a battu l’Italie par 4 buts à zéro, un score de domination sur une équipe de très haut niveau.

La moyenne d’âge des Espagnols est de 25 ans. On les reverra!À Bruxelles, le président français à signé le pacte de stabilité contre lequel il avait prononcé tant de discours au cours de tant de meetings mais les allemands ont parlé de croissance et ont même prévu le budget pour essayer de la provoquer.

François Hollande s’est satisfait de ce compromis aussi beau qu’une motion de synthèse réussie.

Rigueur de gauche

La Cour des Comptes à rendu son rapport sur l’état des finances de la maison France et il va être impossible aux communicants du PS de parler du «bilan caché» du quinquennat précédent.

En très gros, il sera difficile de tenir les engagements et de maintenir le dynamisme économique sans faire des coupes drastiques dans les dépenses de fonctionnement.

La Cour suggère de diminuer le nombre des fonctionnaires d’Etat et des fonctionnaires territoriaux.

Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite était la politique du gouvernement Fillon et cet héritage est pain bénit pour la nouvelle équipe, celle d’Ayrault.!

Et Pierre Moscovici cherche des périphrases et des synonymes au mot rigueur ; il en trouve et les fait suivre de la mention «de gauche», ce qui change tout évidement.

Mais il ne faut pas faire du mauvais esprit car il s’agit du pays qui souhaite une amélioration de la situation de l’emploi, qui espère que les dirigeants nouveaux qu’il s’est donnés trouveront les bonnes solutions et auront le courage de renier les vaines promesses électorales et de parvenir jusqu’aux astres en empruntant les chemins difficiles : per aspera!

Insensible aux pressions

François Hollande a été le premier chef d’État à saluer la mémoire de Yitzhak Shamir, petit juif biélorusse, qui s’est tant battu pour que les juifs aient un pays.

En lisant le texte du président français si chaleureux à l’égard d’un homme politique issu de la vraie droite israélienne, celle que Ze’ev Jabotinsky avait fait naître, on se plaît à penser que Hollande admirait en Shamir l’homme politique insensible aux pressions, surtout venues de son propre camp.

Et l’opposition?

On veut dire, l’ancienne majorité, celle de l’UMP où se disputent trois hommes pour un couffin, la direction du parti.

François Fillon est candidat et il a les faveurs de l’opinion publique, Jean-François Copé celles des militants et Alain Juppé pourrait les remplacer ou les réconcilier. Nathalie Kosciusko-Morizet, a résisté au candidat socialiste et à la vindicte du FN et, «fière de sa gloire neuve», elle entend qu’on l’écoute ou qu’on lui laisse la place; quelques quadragénaires bien sous tous les rapports se positionnent.

Les droites françaises

Tout le monde est d’accord sur l’essentiel avec ici un peu plus de libéralisme et là une touche de gaullisme social.

Il est vrai que l’UMP réunit les droites françaises, classiques, bonapartiste et orléaniste, RPR et UDF, et en déplaçant le curseur, on obtient des mélodies différentes à partir d’un thème identique où fusionnent liberté, responsabilité et initiative.

Marine Le Pen se fait indulgente pour décrire l’état de la droite parlementaire, en plein désarroi et qui se demande comment revenir au pouvoir sans se compromettre .

Elle ne cherche aucune alliance avec l’UMP, qu’elle sait irréalisable, mais elle voudrait bien siphonner des électeurs si proches d’elles sur quelques sujets. Et elle a raison de dire que c’est le rapprochement ou non avec le FN qui détermine les positions des leaders et clive les adhérents de l’UMP.

Ecole buissonnière


Buisson-Sarkozy

Une grande question est restée sans réponse : Nicolas Sarkozy.

S’il avait fait une campagne centriste, du type chiraquien avec fracture sociale à résorber au plus vite, aurait-il gagné?

Est-ce «l’école buissonnière», de Patrick Buisson, avec son appel au peuple et sa prise en compte des méfaits d’une immigration incontrôlée qui l’a fait chuter?

La seule réponse que l’on puisse retenir est que le candidat Sarkozy est parti de trop loin et n’a refait son retard qu’en dénonçant l’espace européen passoire et en promettant de diviser par deux le nombre des nouveaux immigrants.

Mais à gauche comme à droite, il s’est heurté à la même réponse:

«Pourquoi ne l’a t-il pas fait auparavant?»

Que ne l’eût-t-il fait avant?

Imparable : il voulait parler de programme et on lui parlait de son bilan qu’il n’a pas assez défendu ni mis en valeur.

L’été va passer bien vite; les feuilles vont tomber, arbres et impôts, et les hausses de taxes et ces milliards à rembourser alors qu’on n’arrive pas à boucler un budget avec une croissance rabougrie !

Il faut serrer les dents et travailler plus dur pour que le pays s’en sorte ; travailler plus pour gagner plus n’était pas une mauvaise recette et il n’y en a jamais eu d’autre.

André Mamou/ Benillouche Blog Article original

Tags : Présidentielles 2012 France Politique Sarkozy Hollande Chirac

Buisson Deficit Public Impots UMP Shamir NKM Copé Fillon Moscovici

Rigueur

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires