Photo Yonatan Sindel / Flash 90

Le candidat malheureux aux dernières élections municipales à Jérusalem. Ofer Berkovitz, chef de file du mouvement ‘Hit’orerout’, lance un cri d’alarme.

Depuis la conférence de Jérusalem, il a d’abord dénoncé l’attaque dont il avait été l’objet de la part d’Arié Dery, président de Shass, qui l’avait qualifié de “Satan” deux jours avant les élections avant de présenter des excuses ambiguës: “C’est une manière inadmissible de s’exprimer de la part d’une personnalité politique si haut placée”.

Il a ensuite évoqué la situation actuelle au sein du conseil municipal de Jérusalem.

A ce sujet, il faut rappeler la configuration étrange de ce conseil à l’issue de l’élection: bien qu’ayant perdu, Ofer Brerkovitz est à la tête du plus grand groupe au sein de la municipalité et dirige l’opposition.

A l’inverse, le maire Moshé Leon, notamment soutenu par les dirigeants orthodoxes, n’a réussi à faire entrer aucun des candidats de sa liste, ce qui le soumet aux pressions des orthodoxes au conseil municipal.

Ofer Berkovitz, qui avait averti avant les élections des risques de “mainmise orthodoxe” a montré qu’il avait eu raison en donnant deux exemples concrets: le dicastère de Planification et construction a été attribué à Deguel Hatorah, les Finances à Shass, qui selon lui réduisent la marge de manoeuvre du maire.

Berkovitz avoue tout de même que les partis orthodxes au conseil municipal ne prennent pas que de mauvaises décisions mais que d’autres constituent une volonté d’étendre leur influence ainsi que des atteintes au délicat équilibre entre quartiers orthodoxes et quartiers non-religieux.

Shraga Blum

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