Tous les six mois, avant Rosh Hashana et la Pâque, les travailleurs collectent des milliers de notes manuscrites dans les crevasses du Mur occidental (Kotel) dans la vieille ville de Jérusalem. Ensuite, ils enterrent les notes avec d’autres papiers sacrés sur le mont des Oliviers.

Le 31 mars, cette routine familière s’est déroulée un peu différemment à cause de la pandémie de coronavirus.

La Western Wall Heritage Foundation rapporte que les travailleurs ont utilisé des gants et des outils en bois jetables pour les protéger de l’infection alors qu’ils tiraient quelque 18 000 notes de prière du mur.

Et parce que des visiteurs du monde entier embrassent et caressent les pierres de cet ancien mur de soutènement de l’enceinte du Second Temple, les travailleurs lui ont également donné un assainissement complet.

Le rabbin Shmuel Rabinowitz, rabbin du Mur occidental et des lieux saints, a supervisé le retrait de la note et a prié pour le rétablissement des personnes atteintes de COVID-19.

«Pendant ces jours difficiles où la peste se propage dans le monde entier et menace nos vies, nous collectons des prières du monde entier au vestige de notre Temple détruit, des prières au Créateur de l’Univers pour qu’il nous envoie une guérison complète et bonne santé et nous racheter de ce virus difficile qui a attaqué le monde », a déclaré Rabinowitz.

La coutume de mettre des prières personnelles entre les pierres du Mur occidental peut se faire en personne ou via le site Web du Mur occidental , qui continue de recevoir des demandes pendant la pandémie de coronavirus.

Pendant la pandémie de coronavirus, les travailleurs portaient un équipement de protection pour effacer les notes du mur occidental et désinfecter ses pierres. Photo gracieuseté de la Western Wall Heritage Foundation