14 hauts responsables du parti communistes hongrois sont mis en accusation dont Rudolf Slansky (que l’on voit ici sur la photo lors du procès en 1952)
Je suis sioniste […] parce que sioniste signifie juif. Guy Konopnicki
J’entends citer les noms d’intellectuels juifs opposés à la prise en compte de l’antisionisme dans la lutte contre l’antisémitisme. D’autres noms m’interdisent de les suivre. En voici quelques uns…
Boris Shimielowicz, médecin chef de l’Armée Rouge, qui, en dépit des conditions effroyables de la guerre, organisa le secours aux blessés et les soins apportés aux combattants.Membre du comité antifasciste des juifs de l’URSS, il fut condamné à mort pour sionisme et exécuté en 1952.
Solomon Losowski. Membre du parti bolchevik depuis sa fondation, exilé à Paris en 1905, il milita à la CGT. De retour à Petrograd pendant la Révolution, il dirigea l’Internationale syndicale rouge. En 1941, le politburo le place à la tête du comité antifasciste juif de l’URSS, alors même qu’il se considérait comme soviétique et internationaliste. Accusé de sionisme, arrêté, torturé pendant plusieurs mois, il refuse la mascarade des aveux. Jugé à huis-clos, il est condamné à mort et fusillé immédiatement, le 12 août 1952.
Avec lui, les écrivains, poètes et artistes juifs Peretz Markish, David Bergelson, Itzik Fefer, Leib Kvitko, Benjamin Zuskin, David Hofstein.
L’antisionisme a signé son acte de naissance dans le sang de 17 intellectuels juifs, fusillés à Moscou, le 12 août 1952. Il se trouvait alors d’autres intellectuels juifs pour signer des appels, condamnant le sionisme et l’Etat d’Israël. Staline ordonna d’étendre la chasse aux juifs à tout le camp socialiste.
Rudolf Slanski, secrétaire général du PC tchécoslovaque, fut accusé de sionisme, condamné et pendu à Prague, avec dix autres dirigeants communistes, tous juifs.
L’antisionisme n’a jamais été autre chose que le masque hypocrite de l’antisémitisme de gauche. Il permet de pratiquer l’antisémitisme en le condamnant officiellement. On me pardonnera donc de ne pas être un de ces bons israélites qui croient échapper à l’antisémitisme en condamnant Israël et le sionisme.
Enfin, on ne me le pardonnera pas, mais je suis sioniste, au sens donné à ce terme par Staline, comme par notre gauche dégénérée, parce que sioniste signifie juif.
Source: Page Facebook Guy Konopnicki. 3 décembre 2019
Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne.
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@Stra
Quelles sont nos origines ?
On vient d’où
Quelle est la Terre des Juifs ?
Ou on s’identifie à notre Terre ou pas .
C’est aussi simple que cela .
C’est bien mignon mais, cet article et les commentaires ne m’ont toujours pas éclairée sur :
Qu’est ce que le sionisme ?
Que veut dire être sioniste ?
Juif et sioniste ? Ou juif sans être sioniste ? Ou sioniste sans être juif ?
Est ce un état d’esprit ? Une appartenance ? Une doctrine ? Voire un courant pseudo-politique ?
Quel sont les raisons profondes des détracteurs ? Qu’ils soient juifs ou pas ?
Et, au fait : Sion, c’est quoi exactement ?
@Stra
Le Sionisme c’est d’abord et avant tout reconnaître que nous ne sommes rien d’autre que la Diaspora de l’Etat Judéen détruit par les Romains en l’an 70 de l’Ere Commune, et ensuite la volonté de rassembler à nouveau la Nation Juive sur la Terre de ses ancêtres. A partir de là, il y a de nombreux courants qui fondent le Sionisme sur la religion pour certains, le Socialo-Communisme pour d’autres, des raisonnements politiques révisionnistes, et même d’extrême-droite? etc.. Le problème est que le nouvel état Juif comprend des non-Juifs dans ses institutions, parlement, tribunaux, etc.., à la différence de l’ancien état Judéen, et que grâce à une loi de Golda Meir de 1970, des milliers de russes non Juifs ont pu émigrer en Israël, ce qui dénature le caractère Juif de l’état. Le Sionisme est d’abord une appartenance identitaire à un peuple avec une mémoire commune et un avenir commun. On ne peut-pas être Juif sans être Sioniste, mais on peut être sioniste sans être Juif, c’est à dire reconnaître aux Juifs le Droit de vivre entre-eux, dans leur propre Nation, sur leur propre Terre, avec leur propre langue, etc.. Droit que De Gaulle leur a clairement nié en Novembre 1967. Les raisons profondes des détracteurs du Sionisme sont d’exploiter les Juifs au profit d’autres nations, c’est ainsi qu’après 1945 des centaines de milliers de Juifs ont été manipulés à vivre en Europe plutôt qu’en Israël. Le fait que des centaines de milliers de Juifs de France ne pratiquent pas l’Hébreu, soient fortement acculturés vis à vis de leur Judaïsme, ignorants de leur Histoire donc de leur mémoire, aient des doutes sur leur identité, etc.. montre l’ampleur de cette manipulation anti-sioniste, associée bien sûr à la diabolisation de l’état Juif.
Bernard Gilbet a 100% raison. Et c’est parce qu’il est un bon et vrai chrétien connaisseur de l’ancien testament qu’il se sent proche des juifs et d’Israël.
La vraie question est combien de chrétiens, de musulmans ont lu l’ancien testament?
Voilà ou je veux en venir, sans connaissance de l’ancien testament la porte de l’anti sionisme/sémitisme est largement ouverte. Puis des rabbins pas très futés ont inventés le judaïsme par la mère uniquement.
Mon avis personnel :
Je comprends et approuve en bloc cet article et m’en rends intégralement solidaire.
Juste un hic, !!! sans rire !! Je me revendique sioniste et j’y tiens, depuis des années, car c’est grâce aux JUIFS d’une part, au PAYS d’ ISRAËL d’autre part que j’ai cette position inaltérable.
Donc, le hic est que je ne suis pas juif, parce que je n’ai jamais eu la preuve que je l’étais et en outre, jamais reçu la moindre information. Je n’ai pas été élevé dans la tradition juive, puisque j’ai reçu une éducation de chrétien avant d’ être installé dans la branche évangélique française depuis plus de 60 années.
Je suis donc sioniste, car je suis le fruit des positions et déclarations apportées depuis des siècles par le PEUPLE JUIF d’une part, par la POSITION ORIGINELLE INALIENABLE D’ ISRAËL d’autre part en tant que NATION du PEUPLE JUIF.
Si je suis enfant spirituel du D.ieu Créateur Universel et Éternel, c’est parce que ce Créateur m’a été dévoilé-révélé par le PEUPLE JUIF, de par son histoire passée séculaire et sa présence miraculeuse aujourd’hui.
Quand Guy Konopnicki affirme »sioniste signifie juif », il a raison en tant que JUIF né juif et reconnu comme tel. Et je suis solidaire e son affirmation, car ce n’est que le résultat du choix divin de se mettre à part un PEUPLE destiné à révéler le Créateur de l’univers ET le Géniteur de ce même PEUPLE comme témoin de Sa gloire et sa toute Puissance. Ce même Créateur a choisi SION comme son siège social terrestre en même temps que siège de capitale de la NATION JUIVE.
Comme je reconnais le Créateur comme mon Seigneur-Adonaï Éternel, comme je reconnais que le seul PEUPLE qui LE représente depuis son choix initial, comme je reconnais que le PAYS est ISRAËL, celui qu’ IL a mis à part, et sa capitale spirituelle et humaine sous la forme SION-YEROUSHALAÏM, je ne peux, par déduction ,que me retrouver, m’accepter et même demeurer dans ma position de SIONISTE, même si je ne suis pas Juif.
J’espère que mon frère Guy Konopnicki ne m’en voudra pas trop d’être allé un peu plus loin que sa fondamentale affirmation.
J’ai l’habitude de signer bien de mes commentaires : gilbert.bernard3@orange.fr, évangélique français ami inconditionnel d’Israël.
Oui c’est un miracle:-)
JE NE COMPRENDS PAS QUE L’ON PUISSE FAIRE UNE DIFFERENCE ENTRE JUIF ET SIONNISTE,IL N’Y EN A PAS.JE NE POURRAIS JAMAIS ADMETTRE QU’UN JUIF NE SOIT PAS SIONNISTE OU ALORS TOUT SIMPLEMENT QU’IL NE SE SENTE PAS VRAIMENT JUIF.
Il a fait téchouva Konop?
ROSA
Non Rosa,
Guy Konopnicki, réagit ainsi tout simplement, parce que nous sommes à une époque où il faudrait s’excuser d’être Juif.
Le fait même d’exister semble être une faute impardonnable. Avant pendant une période, nous n’avions pas en France et ailleurs, ce sentiment extrême.