Mis en cause dans une affaire de clientélisme par l’hebdomadaire Le Point, Jean-Christophe Lagarde (UDI) a annoncé dans un communiqué, jeudi 13 février 2020, qu’il allait engager des poursuites judiciaires pour « diffamation ».

Communiqué que le député de la Seine-Saint-Denis a conclu par une citation de Joseph Goebbels, ministre de la propagande du IIIe Reich : «Comme le disait Goebbels, “plus le mensonge est gros, plus il passe”».

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Une pétition pour sa démission

Une citation qui n’est pas passée inaperçue. Lundi 17 février 2020, Thomas Portes, chef de cabinet de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) a lancé une pétition. « Comment peut-on accepter qu’un député de la Nation cite Joseph Goebbels, un fanatique nazi, ardent défenseur de la violence physique, organisateur du boycott général des magasins juifs le 1er avril 1933 et qui dira, le 10 novembre 1938, lors de la Nuit de Cristal « des vitres volent en éclats. Bravo, bravo ! Dans toutes les grandes villes, les synagogues brûlent « ? », s’indigne-t-il dans sa pétition.

Le chef de cabinet, responsable national des cheminots au PCF, réclame alors la démission de Jean-Christophe Lagarde.

Mis en cause dans une enquête 

Jean-Christophe Lagarde est mis en cause dans une enquête publiée par la journaliste de l’AFP Eve Szeftel.

Dans son livre « Le Maire et les Barbares », elle accuse le député d’avoir mis en place un système basé sur le « clientélisme » afin de faire basculer la municipalité de Bobigny à droite aux municipales de 2014.

Selon la journaliste, Jean-Christophe Lagarde se serait également appuyé sur des « caïds locaux » afin « d’intimider ses adversaires ».