Un haut responsable israélien a affirmé sous couvert d’anonymat, que Washington devrait faire pression sur Israël concernant les Palestiniens, et ce pour des raisons politiques et comme châtiment pour la victoire du Premier ministre Netanyahou lors des élections de mars.
Radio Israël a rapporté jeudi les déclarations d’un haut responsable israélien, qui a demandé à ne pas être identifié, et qui suggère que la pression des États-Unis peut prendre la forme de demandes pour empêcher Tsahal d’opérer dans la zone A de la Cisjordanie. Une telle manœuvre, qui selon lui, serait en réaction à la formation du quatrième gouvernement de droite du Premier ministre, ce qui mettrait fin au calme relatif en Cisjordanie et susciterait une instabilité importante.
En outre, la source anonyme a indiqué que les Palestiniens sont censés faire appel à la Cour pénale internationale à La Haye ainsi qu’au le Conseil de sécurité de l’ONU et que toute pression sur Israël pourrait prêter à ces décisions plus de poids dont ils bénéficient actuellement.
Ces déclarations font suite à la reconnaissance par le Vatican de «l’État de Palestine». Le Jerusalem post a rapporté que le pape a qualifié Abbas d’« un ange de la paix. Cette reconnaissance est assortie d’un accord du Saint-Siège avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour la gestion « des aspects essentiels de la vie et de l’activité de l’Eglise catholique en Palestine », selon le saint siège.
En outre, Israël est également mis sous pression par le procureur de la CPI, Fatou Bensouda, qui annonce des « surprises » parmi les sources diplomatiques israéliennes après avoir averti que si Israël ne fournit pas d’informations fiables concernant l’opération d’Israël contre le Hamas, l’été dernier, elle envisagera de lancer une enquête sur les crimes de guerre présumés de Tsahal, se basant exclusivement sur les allégations palestiniennes.
Jerusalem Post – adaptation JForum
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