Michael Herzog, l’ambassadeur sortant d’Israël aux Etats-Unis, a confirmé jeudi que Jérusalem était en pourparlers avec Washington pour retarder le retrait des forces de défense israéliennes du Sud-Liban.

« Nous menons des discussions avec l’administration Trump pour repousser la date de dimanche pour le retrait du Liban », a déclaré le diplomate à la radio militaire israélienne, s’exprimant lors de son dernier jour en tant qu’ambassadeur. « Je pense que nous parviendrons à un accord », a-t-il ajouté.

Selon les termes de l’accord avec Beyrouth, Israël doit se redéployer progressivement hors du pays d’ici le 26 janvier, tandis que les forces armées libanaises et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban assumeront la responsabilité de veiller à ce que le Hezbollah reste désarmé au sud du fleuve Litani.

Cependant, les inquiétudes grandissent à Jérusalem quant à la capacité des forces armées libanaises à remplir leur obligation de réprimer la présence du Hezbollah dans le sud. L’armée israélienne continue de mener de fréquentes opérations dans la région.

Israël a demandé aux États-Unis 30 jours supplémentaires pour achever son retrait du Liban.

Citant des sources proches des négociations en cours, les médias ont indiqué que des responsables américains et français discutaient de la question avec leurs homologues israélien et libanais. Les sources ont indiqué que Paris accepterait probablement un retrait différé si les autres parties étaient d’accord.

Par ailleurs, un reportage de la chaîne d’information Channel 13 a affirmé que le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer, à la demande du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a demandé aux États-Unis de donner leur feu vert à un plan qui laisserait plusieurs avant-postes de Tsahal dans le sud du Liban après la date limite de retrait.

La radio de l’armée a affirmé que le président américain Donald Trump était enclin à refuser la prolongation et souhaitait que le redéploiement complet soit effectué d’ici dimanche.

Les forces de la 7e brigade blindée « Tempête du Golan » de Tsahal, sous le commandement de la 91e division « Galilée », ont poursuivi leurs opérations antiterroristes dans le sud du Liban, a annoncé jeudi l’armée.

Lors des raids dans la région, les forces ont découvert « de nombreuses armes, dont des missiles Kornet [antichars], des grenades et des fusils Kalachnikov », a indiqué l’armée israélienne, ajoutant que toutes les armes du Hezbollah ont été confisquées ou détruites.

En coopération avec l’unité des forces spéciales du génie de combat Yahalom, les soldats ont localisé et détruit des structures souterraines qui servaient d’abris et de dépôts d’armes au Hezbollah.

Pendant ce temps, les troupes de la 300e brigade régionale « Baram », sous le commandement de la 146e division blindée de réserve, ont opéré contre les infrastructures du Hezbollah dans le village d’Aita al-Shaab, a indiqué l’armée israélienne.

« Le village a été utilisé par le Hezbollah pour s’armer et préparer de nombreuses activités terroristes et de là, des centaines de roquettes et de missiles antichars ont été lancés » vers Israël, selon un communiqué.

De nombreuses armes ont été retrouvées dans des bâtiments utilisés comme habitations, dans des cours, des jardins d’enfants et des sous-sols. Plus de 30 dépôts d’armes ont également été découverts, ainsi que des positions terroristes du Hezbollah. Toutes les armes trouvées ont été confisquées ou détruites.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti plus tôt ce mois-ci que l’accord de cessez-le-feu du 26 novembre avec Beyrouth serait nul si le groupe terroriste soutenu par l’Iran refusait de se retirer du Sud-Liban.

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant général Herzi Halevi, a ordonné à l’armée de préparer des plans pour une éventuelle poursuite des combats, selon un communiqué publié lundi après-midi par l’unité des porte-parole de l’armée.

JForum.fr avec jns
Photo : porte-parole de Tsahal

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Franck DEBANNER

Les soldats français sont bons. Mais comme ils reçoivent leurs ordres d’un dégénéré, il vaut mieux limiter leur rôle comme planton.

Sam de BEO

Ils sont tellement bons qu’ils ont la frousse quand ils aperçoivent, même de loin les bougnoules hezbolliques (c’est de gaulle qui appelait cette maladie « bougnoule »). Ces soldats français de la fille nulle qui se trouvaient là pour faire appliquer le désarment de la maladie en question, ont au contraire laisser creuser des tunnels tout près de leurs bases. Soldats d’opérette disait nasser.

Damran

Comme à Gaza, ces ordures ne sont intéressées que par l’arrêt des combats pour en profiter, se réorganiser et se réarmer, pour tout recommencer.
Où est passé le Micron agité et son vieux con aux lunettes bleues ?
Même s’il est impossible d’éradiquer cette pourriture, il faut en détruire le maximum, sans pitié ni hésitation, histoire de préserver une tranquillité relative….