Selon le Jérusalem Post, après avoir réalisé des avancées dans la défense antimissile lors des guerres de 2012 et de 2014 contre le Hamas, en particulier grâce à Dôme de Fer, le ministère de la Défense pourrait être devenu complaisant.

Elran a écrit que mettre fin à la complaisance est essentiel, non seulement, pour protéger les communautés israéliennes ciblées en particulier, mais aussi pour donner au cabinet de sécurité le temps et la patience nécessaires pour prendre des décisions équilibrées en matière de guerre et de paix.

En revanche, on craint que, si les roquettes de Gaza fondent sur des villes et des communautés du centre du pays, les décideurs soient soumis à des pressions populistes pour qu’ils agissent sans en peser les conséquences à long terme.

L’université Bar Ilan et le professeur Carmit Padan, professeur au Collège de commandement de Tsahal, spécialisé dans la sociologie et la préparation des organisations, a co-écrit l’article pour l’INSS avec Elran.

Sur le plan conceptuel, en termes de tactique, Tsahal et les autres éléments de la défense du front intérieur du pays ont considérablement investi pour défendre les communautés israéliennes situées à la périphérie de Gaza, ainsi que les villes et infrastructures israéliennes essentielles, écrit Elran.

Mais cet esprit ne réussit que dans une guerre à grande échelle et tant que le Hamas vise ces endroits-clés, a-t-il suggéré.

Récemment, a-t-il noté, les équipes de roquettes de Gaza ont lancé à plusieurs reprises des roquettes à longue portée, même en l’absence d’une guerre générale.

Quand ils l’ont fait, l’article affirme qu’ils ont ciblé des communautés du centre d’Israël qui ne semblent pas être considérées comme suffisamment cruciales pour pouvoir se voir attribuer une batterie Dôme de Fer en protection.

Elran écrit qu’Israël a besoin de plusieurs de ces batteries anti-balistiques supplémentaires pour protéger les zones vulnérables du centre du pays.

En outre, tout en louant l’augmentation des systèmes d’alerte précoce visant à diviser le pays en 250 régions distinctes, il a déclaré qu’un travail considérable serait nécessaire pour faire muter le pays vers les 1 800 sous-régions dans lesquelles il est censé être divisé, pour que ces systèmes deviennent réellement efficaces.

L’ancien chef des services de renseignements de l’armée israélienne a déclaré que la priorité devait être donnée à l’installation de systèmes d’alerte précoce dans les zones du centre du pays que le Hamas avait, jusqu’à présent, moins tendance à attaquer, à moins d’une guerre générale.

L’expert de l’INSS a déclaré que ces zones devaient également subir des exercices de défense civile, comme cela se passe dans les communautés de la périphérie de Gaza, afin que les responsables du front intérieur et les citoyens ordinaires soient formés pour réagir à de telles attaques.

En attendant que ces changements soient apportés, Elran a déclaré que le Hamas pourrait utiliser des attaques «chirurgicales» contre des communautés mal préparées dans le centre d’Israël, non protégé par des batteries de Dôme de Fer, afin de semer la terreur et le chaos, sans qu’Israël ne réagisse par une déclaration de guerre.