Emmanuel Macron, ce 10 décembre 2018. ((Olivier MORIN / AFP)

Emmanuel Macron a prononcé ce lundi à 20 heures un discours crucial pour la suite de son quinquennat avec l’ambition de convaincre les Français qu’il a compris le message de la crise des « gilets jaunes ».

De tous bords, le chef de l’Etat était appelé à annoncer des « mesures fortes et concrètes », en premier lieu sur le pouvoir d’achat.

Pour l’exécutif, l’urgence était de tenter d’éviter un « acte V » de la contestation alors que des appels à manifester sont déjà lancés sur les réseaux sociaux pour le 15 décembre.

Etat d’urgence économique et social

« Derrière la violence, je n’oublie pas qu’il y a une colère (…) juste à bien des égards », a expliqué le chef de l’Etat, rappelant néanmoins que les débordements survenues ces dernières semaines lors des mobilisations successives des gilets jaunes « ne bénéficieront d’aucune indulgence » et ont « profondément troublé la Nation ».

Sur sa responsabilité personnelle dans le crise de défiance qui vise l’exécutif :

« Je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos », a-t-il reconnu.

Et le chef de l’Etat de décréter à partir de ce lundi « l’état d’urgence économique et sociale ».

« Ce sont 40 années de malaise qui resurgissent (…) cela vient de très loin mais c’est là maintenant. »

Des annonces concrètes

Emmanuel Macron a dévoilé plusieurs mesures afin de répondre à cette urgence :

  • Une hausse de 100 euros par mois du SMIC « sans qu’il en coûte rien pour l’employeur »
  • Demander aux entreprises qui le peuvent de verser une prime de fin d’année
  • Des « heures supplémentaires sans impôts ni charges dès 2019 »
  • La suppression de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2000 euros

Rencontrer les maires

Emmanuel Macron ira « rencontrer les maires, région par région » pour bâtir le socle d’un « nouveau contrat pour la nation », estimant qu’il faut aborder « toutes les questions essentielles », liées notamment à une meilleure représentation des courants d’opinion ou à la prise en compte du vote blanc.

« Pour réussir, nous devons nous rassembler et aborder ensemble toutes les questions essentielles à la nation », a déclaré le chef de l’Etat, évoquant notamment « la possibilité de voir les courants d’opinion mieux entendus dans leur diversité », mais aussi « la prise en compte du vote blanc, et même que soient admis à participer au débat des citoyens n’appartenant pas à des partis ».

Dans le cadre de ce débat, « je rencontrerai moi-même les maires de France, région par région », a-t-il ajouté.

(avec AFP)

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Bonaparte

En attendant l’état de siège car ils ne seront jamais satisfaits .

En effet les gilets jaunes ont donné procuration à la racaille de tous bords qui sont tous antisémites .

Une victoire à la Pyrrhus pour notre pauvre France .

Aprés les amuse gueule on va passer bientôt au beefteack .

Jg

Un pas en avant ,selon .les les médias .francouillons .et 2 pas en arrière pour une personne de bon sens .
Qui va payer les mesurettes ?

Élie de Paris

Marrant, ces plateaux merdias qui font l’exégèse de 13 minutes d’un discours lu sur un prompteur, et ils en pilpoulent pendant des heures et des jours…
Ils feraient mieux de s’interroger sur le devenir de la France, qui se dirige de plus en plus vite vers « Ça » :

https://www.atlantico.fr/pepite/3560920/la-seine-saint-denis-alerte-sur-le-risque-de-faillite-
Ce département devient une franchise, il pourra bientôt toucher des royalties.
Des glandeurs malfaisants qui ne s’eduquent pas, et qui se reproduisent avec opiniâtreté…