FIFA: les Palestiniens renoncent à leur demande d’exclusion d’Israël
Une situation « absurde » a été évitée (Jérusalem); poignée de mains entre chefs israélien et palestinien
Le président de la Fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, a annoncé vendredi lors du congrès de la Fifa que sa fédération renonçait à sa demande de suspension d’Israël, résolution qui figurait à l’ordre du jour du 65e congrès de l’instance mondiale du football à Zurich.
Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait fait de la résolution de ce différend « une priorité », se déplaçant il y a dix jours en Israël et dans les Territoires, pour y rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
« J’ai décidé de retirer la demande de suspension », a déclaré M. Rajoub, à la tribune du congrès, alors que la fédération palestinienne souhaitait à l’origine une suspension de la fédération israélienne, coupable selon elle de « complicité avec les agissements des autorités israéliennes ».
« Beaucoup de mes collègues, attachés à l’éthique et aux valeurs du jeu, m’ont dit combien il était pénible pour eux de voir la question de la suspension soulevée au sein de notre famille », a ajouté M. Rajoub.
Son homologue Ofer Eini a souligné ensuite que « le football doit servir comme un pont vers la paix ». « Je veux que désormais nous travaillions ensemble, pour coopérer, a-t-il ajouté. Nous devons être capables de résoudre nos problèmes en nous écoutant mutuellement ».
MM. Rajoub et Eini ont ensuite échangé une poignée de main (dit l’AFP : en réalité, Rajoub a refusé la poignée de main sportive et fairplay de son homologue israélien).
« Nous avons évité une situation absurde »
La délégation palestinienne a proposé la création d’une commission composée de représentants à la fois palestiniens, israéliens, de la Fifa et d’observateurs internationaux.
Cette proposition palestinienne a été acceptée par le congrès.
Israël s’est réjoui de l’issue du différend devant la Fifa.
« Les efforts que nous avons déployé sur la scène internationale ont permis l’échec de la tentative de nous exclure », a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
« Le résultat des discussions à la Fifa est positif et je me félicite du fait que nous ne soyons pas arrivés à une situation absurde dans laquelle un Etat comme Israël aurait été suspendu d’un organisme dont la vocation est avant tout sportive », a indiqué la ministre adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely dans un communiqué.
« A l’avenir nous nous opposerons par tous les moyens contre les Etats et les organisations que veulent délégitimer Israël, nous ne leur permettons pas d’influer sur les décisions des organisations internationales », a-t-elle ajouté.
La ministre israélienne de la Culture et des Sports Miri Regev a de son côté salué « une victoire pour le monde du Sport ».
Le président de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Michel Platini, avait exprimé son soutien total à la position de l’Association israélienne de football face à la demande de l’Autorité palestinienne d’exclure l’Etat hébreu de la FIFA.
« Israël n’a pas violé le règlement et il n’y a aucune raison de le suspendre », a déclaré Platini.
Jeudi, le Premier ministre israélien avait averti que la FIFA s’effondrera si elle accède à la demande palestinienne d’exclusion d’Israël.
L’Autorité palestinienne, membre de la Fifa depuis 1998, dénonce « le comportement raciste d’Israël à l’encontre des Arabes », et la création de « cinq clubs dans des colonies implantées sur les terres occupées depuis 1967, clubs qui participent aux championnats nationaux israéliens en violation du droit international ».
« Serrer les rangs pour aller de l’avant »
Offensif face à l’énorme pression internationale, Joseph Blatter a appelé vendredi les membres de la Fifa à « serrer les rangs pour aller de l’avant » à quelques heures du scrutin où il briguera un 5e mandat à la tête de l’instance secouée par un scandale planétaire de corruption.
A lire : FIFA: histoire d’une incompétence sur et à l’extérieur du terrain
Blatter, 79 ans, attaqué de toutes parts et notamment par le président de l’UEFA Michel Platini qui lui a personnellement demandé jeudi de démissionner, a pour adversaire le prince jordanien Ali bin Al Hussein, 39 ans, un de ses vice-présidents, qui se présente comme l’homme du changement.
Dans son discours d’ouverture du congrès électif vendredi matin, le Suisse a appelé à « l’esprit d’équipe » pour « attaquer les problèmes »: « Les évènements de cette semaine ont jeté une ombre. Essayons d’enlever cette ombre, on ne peut pas admettre que la réputation de la Fifa soit traînée dans la boue », avant de conclure: « Serrons les rangs pour aller de l’avant ».
D’où vient cette tempête selon lui? « Si le 2 décembre 2010, deux autres pays avaient été désignés organisateurs des Coupes du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar), je pense qu’on n’en serait pas là aujourd’hui », a lâché « Sepp », sous-entendant que ces nominations ont provoqué la colère de l’Angleterre, candidate déçue de 2018, et des Etats-Unis, frustrés de ne pas avoir été retenus pour 2022, et dont la ministre de la Justice Loretta Lynch s’est placée en pointe dans l’offensive anti-corruption.
Le Qatar de son côté a assuré vendredi avoir respecté les « plus hauts standards éthiques » pour obtenir l’organisation du Mondial-2022, dans sa première déclaration officielle depuis mercredi.
Ce jour-là, une bombe atomique médiatique avait explosé, avec les deux procédures judiciaires distinctes diligentées par les justices américaine et suisse, pour corruption présumée à grande échelle, et arrestations à Zurich de sept élus de la Fifa, inculpations en rafales et perquisitions de son siège.
M. Blatter, entré à la Fifa en 1975 et président depuis 1998, se présente comme la victime de la corruption et se pose en meilleur rempart.
Il navigue en tout cas dans un océan de dollars: la Fifa a enregistré un bénéfice de 338 millions USD (308 M d’euros) sur la période 2011/2014 pour un chiffre d’affaires de 5,7 milliards de dollars (5,2 milliards EUR), grâce en grande partie aux revenus du Mondial-2014 au Brésil. Ses réserves s’élèvent à 1,5 milliard de dollars (1,36 md euros).
(avec AFP)
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Who’s Who Jibril Rajoub?
C’est aussi apparemment l’une des organisations les plus corrompues, tout comme l’Autorité palestinienne et Rajoub, un terroriste condamné qui a utilisé ses compétences à la tête des forces de sécurité de Yasser Arafat. Il a conservé son penchant pour le terrorisme en incitant à plusieurs reprises d’attaquer les Israéliens.
L’année dernière, il a exprimé son souhait d’avoir une arme nucléaire pour la lancer sur Israël.
Darshan-Leitner a écrit: « Qu’une conduite aussi violente, haineuse, discriminatoire s’abrite sous les idéaux élevés de la FIFA, pour la paix, pour l’esprit sportif et la collégialité minimise massivement l’évidence. »
Rajoub, personnellement, et en combinaison avec d’autres membres du Comité central du Fatah, soutient activement et aide les AAMB [Martyrs des Brigades Al-Aqsa] et participe à des actions publiques visant à favoriser la discrimination et la violence terroriste contre les juifs et les israéliens, en violation des principes de la FIFA et du Code disciplinaire de la FIFA.
Rajoub n’a pas sa place à la FIFA parce qu’il a cyniquement et effrontément bafoué les normes de conduite de la FIFA dans l’article 3 des Statuts de la FIFA.
Les règlements de la FIFA permettent l’expulsion et une amende de 20.000 dollars pour incitation à la haine et à la violence dans les médias.
La FIFA a noté que Rajoub a déclaré: « Le Fatah a décidé que nos relations avec les Israéliens sont des relations entre ennemis … Est-ce que je vous empêche de massacrer une implantation? Personne n’empêche personne. »
Et: « Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’armes nucléaires. Mais au nom d’Allah, si nous avions des armes nucléaires, nous les utiliserions « .
Légalement, Rajoub devrait être en prison, où en 1970, il a été condamné à passer le reste de sa vie pour une attaque terroriste contre l’armée israélienne près d’Hébron.
Grâce à la générosité des fonctionnaires pénitentiaires israéliens, Rajoub a profité de son séjour en prison pour étudier le sionisme, peaufiner son hébreu et mener des grèves de la faim et des manifestations jusqu’à ce qu’il soit libéré en 1985 en même temps que plus de 1 100 autres terroristes en échange de trois otages israéliens retenus par le Front Populaire pour la Libération de la Palestine.(FPLP)
Israël l’a de nouveau arrêté pour récidive d’action terroriste, mais, bien sûr, à nouveau l’a libéré, l’a arrêté de nouveau pour des faits de terreur aggravée, et l’a à nouveau libéré.
Il s’abrite maintenant derrière son poste de manager d’équipe de football de l’AP, affiliée à la FIFA, l’organisation dont plusieurs responsables sont en état d’arrestation pour fraude, mais le terrorisme n’entre pas en ligne de compte.
Source: The Jewish Press – 27 mai 2015 – Par Tzvi Ben-Gedalyahu
Traduction Europe Israël
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Un sale mec a abattre car il fera tout pour tuer encore des Juifs . .