Donald Trump et la réforme de l’USAID : une révolution en marche
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s’attaque frontalement aux dépenses jugées excessives de l’aide internationale américaine. L’USAID, pilier de l’aide humanitaire mondiale, se retrouve au cœur d’une tempête politique et financière sans précédent. Sous le prétexte d’une refonte pour améliorer son efficacité, l’administration Trump amorce une réduction drastique de son budget et de ses effectifs, suscitant à la fois inquiétude et applaudissements.
Une réforme radicale
Avec un budget atteignant 43 milliards de dollars et une influence couvrant plusieurs continents, l’USAID a longtemps été une institution incontournable de la diplomatie humanitaire américaine. Cependant, aux yeux de l’administration Trump, cet organisme a dérivé vers une bureaucratie tentaculaire, loin des intérêts stratégiques des États-Unis. Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, a annoncé un audit approfondi des financements de l’agence, laissant présager une réduction massive des subventions.
Elon Musk, fervent soutien de la réforme de l’État fédéral, n’a pas mâché ses mots en qualifiant l’USAID d’« organisation criminelle » sur le réseau X, exprimant sa volonté de voir disparaître une administration qu’il considère comme gangrenée par des influences idéologiques et inefficace dans sa gestion des fonds publics.
Un coup dur pour le secteur humanitaire
La restructuration de l’USAID ne concerne pas seulement ses employés, dont le nombre pourrait être réduit de 10 000 à seulement 290, mais aussi les organisations qu’elle finance. Plusieurs médias internationaux et ONG bénéficiaient directement ou indirectement de ses subventions. Selon la Columbia Journalism Review, 6 200 journalistes issus de 707 médias répartis dans 30 pays profitaient de cette manne financière. La presse d’opposition en Hongrie, par exemple, pourrait voir ses ressources diminuer drastiquement.
Donald Trump a également mis en lumière des financements controversés, affirmant que le journal Politico aurait perçu 8 millions de dollars d’aide publique. Il a demandé si d’autres médias influents, tels que le New York Times, avaient aussi bénéficié de ces fonds, insinuant un potentiel scandale de grande ampleur. Bien que ces allégations restent à vérifier, elles participent à alimenter le débat sur l’impartialité et la transparence des aides accordées aux médias internationaux.
Une politique étrangère recentrée sur les intérêts américains
Au-delà du monde médiatique, l’USAID a été impliquée dans des initiatives contestées, notamment en Amérique latine, où elle aurait soutenu des mouvements politiques opposés à certains gouvernements en place, comme au Venezuela sous Hugo Chávez, selon des documents révélés par WikiLeaks. En Ukraine, 90 % des médias bénéficiaient d’un soutien financier de l’agence, tandis que des fonds étaient également destinés à des organes de presse hostiles aux régimes russes et iraniens.
La nouvelle administration a immédiatement imposé un moratoire sur les dépenses de l’USAID, suspendant toute nouvelle initiative et limitant l’engagement de fonds pour 90 jours. L’objectif affiché est clair : recentrer l’aide américaine sur des projets directement bénéfiques aux intérêts nationaux et éliminer les financements jugés superflus ou politiquement biaisés.
Une réorganisation qui bouleverse l’ordre établi
Cette refonte radicale ne fait pas l’unanimité. Tandis que certains applaudissent un retour à une gestion plus rigoureuse des deniers publics, d’autres dénoncent une attaque en règle contre les principes de solidarité internationale. La suppression ou la diminution drastique des financements pourrait fragiliser de nombreuses organisations humanitaires, notamment celles impliquées dans des zones de crise où l’USAID jouait un rôle central.
Avec cette réforme, Donald Trump ne se contente pas d’une simple coupe budgétaire : il engage une véritable révolution dans la manière dont les États-Unis conçoivent leur aide au développement. Le système, tel qu’il existait jusqu’ici, vacille. Reste à savoir si cette politique de recentrage portera ses fruits ou si elle entraînera une perte d’influence américaine sur la scène humanitaire et diplomatique mondiale.
Jforum.fr
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Des présidents antérieurs qui livrent de l’uranium 238 à l’Iran, faisant état d’une glose de nucléaire civil quel hypocrite celui à qui je pense, que n’importe quel enfant de 5 ans sait que c’est faux, et qui à mon avis a été installé en tant que cheval de Troie,
un autre qui bloque les fournitures d’armes à Israël –
ou là là mais qui ces deux hommes servaient ils en coulisse ? Un djihadiste à la tête du FBI pendant le mandat d’un des deux… my goodness
Les Américains se sont réveillés et Trump a pu redevenir en tant que président réellement américain.
Les Européens sont englués dans leur antisemitisme. Et auront le retour logique de la chose. Parashat BO –
Cet homme est quand même bien cohérent dans ses raisonnements.
Quand on sait les inclinations pro-palo et presque plus du NYT, subventionner ce type de journal relève de la schizophrènie.
Le pire ennemi US à la tête du FBI, et puis ci et puis ça, comme en Israël la vigilance a baissé et Trump est en train de mettre les choses à jour et au niveau des réalités.