Après les Druzes : une autre force importante rejoint Israël en Syrie

Le chef des forces kurdes dans le nord de la Syrie a déclaré dans une interview à la BBC que ses forces étaient ouvertes à la création d’une coopération avec Israël et qu’elles coopéreraient avec ceux qui seraient prêts à aider les forces kurdes : « S’ils peuvent empêcher les attaques, nous nous en réjouissons. »

Mazloum Abdi , le chef des forces kurdes du nord-est de la Syrie, a déclaré dans une interview à la BBC qu’elles étaient prêtes à coopérer avec Israël : « Nous sommes prêts à recevoir le soutien de quiconque nous l’offre, nous accueillons toute personne dans le monde qui peut nous aider, soutenir nos droits et préserver nos acquis. »

Il a ajouté que « s’ils peuvent empêcher les attaques contre nous et arrêter les massacres de notre peuple, tant civils que militaires, nous nous en réjouissons et l’apprécions. Israël est une force influente aux États-Unis, en Occident et dans la région. »

Comme vous vous en souviendrez peut-être, cette déclaration extraordinaire intervient parallèlement aux actions menées par Israël pour exercer une pression énorme sur le nouveau régime, dirigé par le président Abu Muhammad al-Julani, à travers des attaques en Syrie et l’annonce qu’Israël enverra une aide économique à la communauté druze du pays. 
La semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exigé « d’envahir » le sud de la Syrie. Il a déclaré que les forces dirigeantes syriennes, une fois qu’elles se seraient alignées avec Al-Qaïda, ne seraient pas autorisées à entrer dans la zone.
Le financement des Druzes est intervenu après qu’Israël a menacé de prendre des mesures militaires pour protéger la minorité druze en Syrie, lorsque des tensions ont éclaté ce week-end entre certains Druzes et les forces de sécurité gouvernementales dans une banlieue de Damas.
« Nous ne permettrons pas au nouveau régime islamiste radical en Syrie de nuire aux Druzes », a déclaré Netanyahu. La vision d’Israël risque de maintenir la Syrie affaiblie et divisée.
« Israël a un intérêt légitime à s’assurer qu’aucune menace ne puisse émaner de la Syrie. Mais il a aussi intérêt, comme les États-Unis, à voir si une transition stable en Syrie peut avoir lieu », a déclaré Daniel Shapiro , ancien ambassadeur des États-Unis en Israël sous l’administration Obama.
« Si l’armée israélienne continue de contrôler le territoire syrien et d’intervenir de manière agressive, il n’y aura aucun moyen d’échapper au fait qu’Israël deviendra un enjeu important dans la politique intérieure de la Syrie », a-t-il ajouté.
JForum.fr & Maariv

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Alain

Les Kurdes savent ce qu’ils peuvent attendre des turcs.
Ils ont besoin d’alliés… fiables.

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