Coronavirus: le coût d’un traitement par remdesivir sera particulièrement élevé
Le laboratoire pharmaceutique Gilead Sciences, qui fabrique le remdesivir recommandé contre le Covid-19, vient de fixer un prix particulièrement élevé pour ce traitement.
D’un montant de 390 dollars (347,26 euros) l’unité, les gouvernements des pays intéressés par le remdesivir devront débourser 2.340 dollars (2.076 euros) pour un traitement de sept jours.
Les particuliers devront quant à eux payer l’unité 520 dollars (463 euros) soit 3.120 dollars (2.780 euros) au total pour un traitement de plusieurs jours, « un coût uniformisé pour tous les pays développés », a précisé Gilead Sciences.
Ce médicament, non encore approuvé par la Food and Drug administration (FDA), a reçu une autorisation spéciale d’utilisation aux Etats-Unis.
Il est aussi le premier à être recommandé par l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui s’est prononcée le 25 juin pour l’autorisation par l’Union européenne de sa mise sur le marché.
Initialement développé contre la fièvre hémorragique Ebola, l’antiviral remdesivir est en effet la première thérapie à avoir démontré une certaine efficacité chez les patients hospitalisés pour le Covid-19, à l’issue d’un essai clinique de taille significative.
Une étude de l’EMA a ainsi démontré que les patients traités avec du remdesivir se rétablissaient en moyenne quatre jours plus vite que les autres malades.
Bigpharma aime ses actionnaires.
Et il démontre par ces tarifs ubuesque que le prix de la médication pour vacciner les veaux que nous sommes tient surtout compte des commissions diverses et variées distribuées au cours des validations, des bénéfices recherchés, et pas tant que ça des frais de la recherche étalés sur des années….
Un jour, un Tribunal Terrible mettra en accusation ces laboratoires, pour avoir fait chuter, incommensurablement, les défenses immunitaires de l’Homo Stupidus…
Pour du vil pognon. Où sont donc les préparations magistrales que les médecins ordonnaient (d’où ordonnances) de faire aux pharmaciens, dosées sur mesure pour chaque patient ?
Sauraient ils, d’ailleurs, les ordonner encore ?