Des copies illégales de « Bibi, My Story » semblent circuler dans le monde.
Selon la Douzième chaîne israélienne, un PDF des mémoires de Bibi (en Anglais et hébreu) circule actuellement sur les applications de messagerie Telegram et WhatsApp, ainsi que sur les réseaux sociaux.
A savoir : La maison d’édition Sella Meir a porté plainte, ce mercredi, contre un homme qui serait à l’origine de la diffusion de copies piratées des mémoires qui viennent d’être publiées par le leader de l’opposition, Benjamin Netanyahu. Le nouveau livre de Netanyahu, « Bibi: My Story, », est sorti mardi. La plainte affirme que cet homme, anti-Bibi, a fait circuler une copie numérique du livre sur internet, tout en critiquant Netanyahu.
Bibi Netanyahou aurait donc subi un préjudice financier.
Selon l’éditeur du livre : « Bibi Netanyahou raconte dans son livre l’histoire de sa famille, son parcours vers le leadership, « et son engagement sans relâche pour défendre Israël et assurer son avenir ». « Dès leur plus jeune âge, Bibi et ses frères et sœurs très unis, Yoni et Iddo , ont été inculqués avec un but. Nés après l’Holocauste, à l’aube de l’indépendance d’Israël, et élevés dans une famille dont l’histoire est marquée par le sionisme, ils ont compris que l’État juif était un cadeau insaisissable et toujours précaire. Tous trois ont fréquenté des écoles secondaires américaines, où ils ont appris à apprécier l’Amérique, avant de retourner dans leur patrie bien-aimée.
Selon l’éditeur du livre : « Les frères ont rejoint une équipe d’élite des forces de défense israéliennes connue sous le nom de « l’Unité ». En 1976, Yoni est tué à Entebbe, en Ouganda, alors qu’il dirigeait ses hommes dans l’une des missions de sauvetage d’otages les plus audacieuses des temps modernes. Yoni est devenu une légende ; Bibi a eu le sentiment qu’elle ne se remettrait jamais de sa douleur. Cependant, inspiré par l’héritage de Yoni et guidé par la sagesse de son père historien visionnaire, Bibi s’est lancé dans la lutte internationale contre le terrorisme et est finalement devenu le premier ministre qui a servi le plus longtemps dans l’histoire d’Israël.
« Dans ses mémoires, Bibi tisse son histoire personnelle passionnée avec l’histoire dramatique d’Israël et du peuple juif. À travers une foule d’anecdotes vivantes, il retrace sa propre évolution de soldat à homme d’État, tout en offrant une perspective unique sur le leadership, la géopolitique tendue du Moyen-Orient et ses efforts fructueux pour libérer l’économie d’Israël, ce qui a contribué à en faire une puissance mondiale de l’innovation technologique.
« Bibi Netanyahou fournit des comptes rendus colorés, détaillés et révélateurs de ses relations et négociations souvent turbulentes avec les présidents Clinton, Obama et Trump. Avec une franchise révélatrice, il plonge dans les coulisses de la haute diplomatie, y compris la lutte contre les forces radicales qui menacent Israël et le monde entier, et les événements déterminants qui ont conduit aux accords de paix révolutionnaires de 2020 avec quatre États arabes.
Offrant un récit sans complaisance d’une vie, d’une famille et d’une nation, Bibi Netanyahou écrit avec son cœur et prend la controverse à bras le corps. À la fois drôle et impitoyable, rythmée et pleine d’enthousiasme, cette autobiographie constitue un testament définitif de la valeur des convictions politiques et du courage personnel ».
Présentation de Nathalie Sosna-Ofir
Les Mémoires de Benjamin Netanyahu viennent d’être publiées…une autobiographie « Bibi, mon histoire », sans révélations fracassantes mais des anecdotes croustillantes…
”Je peux travailler avec ce type”, se rappelle-t-il avoir dit à l’un de ses conseillers après sa première rencontre en 2007 avec celui qui n’était encore que sénateur, Barak Obama, avant de l’accuser, une fois président, d’avoir été le premier président américain à ne pas avoir montré de sentiments à l’égard d’Israël.
Evènement marquant, sa première rencontre avec Donald Trump. Netanyahou est très déçu car Trump insiste, comme son prédécesseur, pour que les constructions dans les implantations soient gelées et exprime sa confiance en Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne. « Sommes-nous condamnés à quatre autres années de ce non-sens ? », aurait dit Netanyahu à ses conseillers après son entretien. Bibi parvient à convaincre Trump que Bibi veut la paix mais qu’elle est tout simplement irréalisable. Il lui montre des cartes qui montrent la distance entre Tel-Aviv et les lignes de 1967 desquelles les Palestiniens exige qu’Israël se retire, sur la même carte est tracée la distance entre la Tour Trump et le pont George Washington à New-York. les deux distances – un peu moins de 10km– étant identiques.
Des vidéos il lui en montrera d’autres, en mars 2018, où l’on voit ce que les agents du Mossad ont récupéré dans les archives nucléaires iraniennes dans un entrepôt de Téhéran, ce qui, dixit Netanyahu, le décidera de se retirer de l’accord de Vienne.
A propos de Poutine, Netanyahu se vante de son amitié étroite avec le président russe sans mentionner le fait qu’au moment de la rédaction de ses mémoires, il est devenu une figure bannie de la communauté internationale.
D’ailleurs l’invasion de l’Ukraine n’est pas mentionnée contrairement à la mort de la reine Elizabeth II d’Angleterre, quand il parle de la situation politique en Israël, Netanyahu parle d’un système électoral qui vacille ne reconnaissant aucune éventuelle part de responsabilité.
Aucune mention de la catastrophe du Mont Méron qui a eu lieu pendant son mandat en dépit d’avertissements récurrents sur la dangerosité d’un tel rassemblement dans laquelle 44 personnes ont perdu la vie et rien qu’un infime rappel du procès en cours contre lui…
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