Les critiques du nouveau chef de la diplomatie publique et de l’information du bureau du Premier ministre, Ran Baratz, ne se limitent pas aux hommes politiques israéliens, mais s’étend aussi aux dirigeants américains, et plus particulièrement à Barak Obama.
Cette critique de Baratz ne touche pas seulement le président Reuven Rivlin, qu’il a traité de « marginal et manquant d’importance », mais effleure aussi l’establishment américain. « Le président des Etats-Unis ne l’ignore pas. Il doit savoir que son administration est un nid d’antisémitisme, qui accuse les Juifs américains d’entraîner les Etats-Unis dans des guerres. »
Dans un autre billet, Baratz s’est moqué du secrétaire d’Etat américain qui lie le conflit israélo-palestinien à l’État islamique. Baratz affirme que « Kerry n’a aucun mérite, Miss America aurait pu mieux dire. Il est temps de souhaiter au secrétaire d’État bonne chance et de compter deux ans sur le calendrier avec l’espoir que quelqu’un au Département d’Etat va se réveiller et commencer à voir le monde à travers le prisme de l’homme dont l’âge mental est plus élevé que celui d’un gamin de douze ans. »
Baratz a également critiqué l’appel de l’ancien ministre de l’éducation Shai Piron d’accepter des réfugiés syriens en Israël « montrant un manque temporaire de santé mentale. » Malgré son association avec les milieux nationalistes, Baratz a également souvent été critiqué par la droite israélienne. Dans un article écrit plus tôt cette année, il a fait valoir son point de vue contre la tentative d’évincer Hanin Zoabi de la Knesset, qualifiant cette intention de « manque de sagesse politique. »
Même le président d’Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, n’a pas été épargné par Baratz, attribuant à sa politique, et à son zigzag de droite et à gauche sans honte et sans concurrence, la « couronne de la misère. »
« Chaque jour, il nous chante un air différent avec ses nouvelles dispositions politiques. Depuis que Bennett est apparu, Lieberman s’est tourné vers la gauche… au point que lorsque le gouvernement de droite actuel a été formé, il a décidé de rester à l’extérieur et de partager l’opposition avec Herzog, Galon, Zahalka et Ayman Odeh. »
 |
 |
