L’alerte d’Ayaan Hirsi Ali : on ne doit pas laisser l’idéologie radicale Islamiste s’enraciner aux Etats-Unis comme c’est le cas en Europe
Les autorités britanniques ont dû reconnaître que l’endoctrinement islamiste réalisé par des « extrémistes religieux non-violents » a été le déclencheur principal qui am is sous influence les terroristes ayant commis des attentats au Royaume-Uni
La militante et auteur(e) Ayaan Hirsi Ali, dans un article d’opinion sur le Washington Timesdu 28 mars, a écrit qu’il est crucial que les Etats-Unis s’attaquent à l’endoctrinement idéologique islamiste – la Dawa – avant qu’il ne prenne racine avec la même ampleur qu’il a pris en Europe ».
Cette militante née en Somalie souligne que « Depuis les attentats du 11 Septembre 2001, les responsables américains se sont focalisés sur le fait de contrer et de déjouer les actes individuels de violence commis par les extrémistes islamistes, mais qu’ils n’ont pas contré, jusqu’à présent, l’idéologie qui justifie et encourage de tels actes de violence et qui rejette intégralement l’assimilation aux idéaux civiques américains.
« En se focalisant sur la tactique du terrorisme, les administrations successives américaines ont massivement ignoré les organisations dont la fonction primordiale est la dissémination de l’idéologie radicale islamiste aux Etats-Unis ».
Ali poursuit : « Bien que de nombreux Américains ont entendu parler de djihad, peu ont entendu parler de Dawa. En théorie, la Dawa n’est qu’un simple appel à l’islam. Mais, de la façon dont les Islamistes mettent ce concept en pratique, la dawa va bien plus loin qu’une simple invitation.
« La dawa islamiste un processus d’endoctrinement méthodique – un lavage de cerveau, autrement dit – qui rejette l’assimilation et place les gens en opposition des idéaux civiques occidentaux. Si l’endoctrinement est suffisamment rigoriste, la dawa place les individus sur la voie du djihad, tel que le conçoit l’islam radical ».
Ali souligne que l’approche du terrorisme à la façon du Président Donald Trump marque « un virage bienvenu par rapport aux précédentes administrations ».
Au cours d’un discours de campagne datant d’août 2016, Trump a déclaré qu’il ferait en sorte de contrer l’idéologie islamiste dès qu’il serait élu Président. Selon ses termes, « On ne devrait pas « laisser se propager ni d’installer »… « l’idéologie haineuse de l’islam radical, par son oppression des femmes, des gays, des enfants et des -croyants ».
Hirsi Ali a déclaré que « c’est en endiguant l’islam radical den tant qu’idéologie que la nouvelle administration peut tirer des leçons de l’expérience européenne. Oui, les pays européens ont fait des erreurs, mais il y a aussi de bonnes mesures politiques que les Etats-Unis peuvent adopter ».
Dans les années 2000, le gouvernement britannique a été très embarrassé de découvrir que des groupes islamistes « non-violents » (Salafistes et Frères Musulmans) ne faisaient en fait rien d’autre que « d’épouser l’idéologie extrémiste », écrit Ali.
« Le Premier Ministre de l’époque, David Cameron avait décrit, de façon mémorable, la tentative de s’associer avec les Islamistes (non-violents) pour faire (soi-disant) barrage aux Islamistes violents, comme de se « tourner vers un parti fasciste d’extrême-droite afin de combattre un mouvement suprématiste blanc ».
« En reconnaissant les liens entre l’endoctrinement radical islamiste et la violence, M. Cameron soulignait que, parmi les individus condamnés pour crimes terroristes en Grande-Bretagne, « il est clair que beaucoup d’entre eux ont d’abord été influencés par ce que certains ont appelé »les extrémistes violents » (Salafistes, Frères Musulmans), et qu’ils ont ensuite, seulement, interprété ces croyances radicales dans un sens tenu pour plus « élevé », en adoptant la violence ».
A la suite des attentats du 11 Septembre 2001, les Sénateurs américains tels que Jon Kyl, Dianne Feinstein et Charles Schumer ont mené des auditions au Congrès sur « le rôle problématique de l’idéologie wahhabite aux Etats-Unis, écrit Ali. « Pourtant, les efforts pour repousser l’idéologie islamiste n’ont pas été menés jusqu’à leur terme, ni par l’administration Bush et encore moins l’Administration Obama.
« Aujourd’hui, les fondations et les donateurs islamistes du Qatar, de l’Arabie saoudite et du Koweit continuent à contribuer à la propagation de l’idéologie islamique radicale aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux. On devrait cartographier et interrompre ces flots de financement. Les Etats-Unis devraient employer tous les moyens de la diplomatie publique pour redonner la parole aux Musulmans Islamistes. Et ils devraient reconnaître, comme les Britanniques l’ont fait, que s’associer aux Islamistes non-violents n’est pas une voie viable à emprunter pour remporter la guerre (des cœurs et des esprits) contre l’Islam radical ».
Adaptation : Marc Brzustowski
Tant qu’on utilisera l’adjectif « islamiste » par bienpensance pour ne pas dire plus honnêtement « islamique », on n’ira pas au bout des évidences.
Aucune « bienpensance » chez Ayaan Hirsi Ali,qui est somalienne et musulmane, lauréate de fatwas et menaces d’assassinats, ce qui ne l’empêche pas d’avoir mille fois plus de courage que la majeure partie des « non-islamiques » comme vous et moi. Avant de donner des leçons anonymes, on prête attention à qui on s’adresse et de qui on parle. Parcours : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayaan_Hirsi_Ali