Le musée Janco Dada situé dans le village d’artistes d’Ein Hod dans le nord du pays a présenté une exposition qui comportait entre autres des œuvres particulièrement abjectes du peintre Liron Lupo, connu pour ses idées gauchistes et propalestiniennes.
Certaines présentaient des Juifs de Judée-Samarie sous des traits et attitudes faisant clairement allusion aux nazis, les montrant en train de patrouiller dans des villages arabes accompagnés de chiens bergers allemands, de frapper des Arabes à terre, ou tirant à bout portant sur des civils.
Cela fait cinquante ans que des ‘artistes’ israéliens, souvent connus à l’étranger, décrivent Tsahal et les Juifs de Judée-Samarie comme de véritables nazis. Il n’y a rien de nouveau sur ce point.
Mais en plus de l’antisémitisme et de la haine de soi qui se dégagent des œuvres de ce genre d’artistes, il y a chez eux une immense hypocrisie qui est typique de celle de la gauche bien-pensante et donneuse de leçons de morale.
Ils exposent sans sourciller dans le village d’Ein Hod qui a été édifié sur les ruines du village arabe d’Ayn ‘Hud, dont les habitants ont fui – ou ont été expulsés – lors de la Guerre d’Indépendance!
Ainsi, les artistes et visiteurs qui viennent admirer ces œuvres, s’émouvoir de la “souffrance” des Arabes palestiniens et s’emplir de haine envers leurs frères juifs de Judée-Samarie, marchent dans ce qui fut un village arabe.
Et lorsqu’il leur vient l’idée d’aller se sustenter au restaurant, il serait bien qu’ils sachent que l’un des établissements a été construit là où se trouvait la mosquée du village!
Ces artistes qui se sont autoproclamés chevaliers des droits de l’homme et défenseurs de la cause des ennemis d’Israël devraient aussi lever leurs yeux quelques centaines de mètres plus loin, où les Arabes ont recréé le village d’Ayn ‘Hud mais rêvent toujours de retrouver leurs maisons et d’en chasser les Juifs, même ceux qui aujourd’hui sont devenus leurs ardents défenseurs.
Ces maisons, dont une grande partie a été maintenue intacte, rappellent tous les jours aux habitants d’Ein Hod qu’ils vivent aujourd’hui dans des demeures qu’ils ont héritées du fait de la guerre imposée à Israël, contrairement aux Juifs de Judée-Samarie, qu’il haïssent tant, mais qui eux ont créé leurs villages sur des terres vides d’habitants.
Photos Lior Mizrahi / Flash 90
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