Voici un texte de Arie Avidor à leurs sujets

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L’Islande a toujours fait preuve d’une remarquable consistance à l’égard du judaïsme puis de l’État d’Israël: déjà en 1938, alors que le pays était encore territoire autonome sous tutelle danoise, il légiféra pour interdire l’entrée des réfugiés juifs et pour expulser les quelques centaines de Juifs qui s’y étaient réfugiés.

Des centaines de volontaires de ce petit pays de moins de 200.000 habitants, dont le propre fils du premier président de la République islandaise, Sveinn Bjornsson, rejoignirent la Waffen SS. Certains servirent dans la SS Totenkopf, les unités de gardiens de camps. Des milliers d’autres militèrent au Parti nazi islandais représenté au parlement.

Parmi les militants nazis les plus convaincus, le plus grand écrivain islandais, Gunnar Gunnarson, que l’on voit ici (en manteau sombre) sortant d’un entretien avec Hitler à la Chancellerie à Berlin le 20 mars 1940 entouré d’un officier SS et de Heinrich Lohse qui allait devenir le Reichskomissar Ost et le boucher des ghettos de Lettonie. De nos jours, l’Institut Gunnarson milite pour que l’Académie Nobel de Suède décerne son Prix de littérature à titre posthume au grand écrivain injustement évincé à l’époque, selon lui, pour des raisons politiques !

Lorsque je représentais mon pays au Conseil de l’Europe, je me suis souvent demandé pourquoi, malgré tous nos efforts, la représentation permanente de ce petit pays qui jouxte le cercle polaire de même que sa délégation parlementaire pratiquement dans son ensemble persistaient à afficher ostensiblement à notre égard et à l’égard de nos représentants parlementaires une malveillance sans pareille parmi les quelque 46 pays européens représentés au sein de l’organisation.

Une malveillance, il s’avère, profondément enracinée dans la tourbe gelée de la zone arctique …

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L’Islande approuve le massacre de plus de 400 baleines par an

Malgré le désintérêt croissant des Islandais, des touristes pour la viande de baleine et la pression internationale, La chasse à la baleine se poursuit toujours en Islande avec le massacre de 150 cétacés en 2018. Un nouveau quota pour les 5 prochaines années permet d’en tuer plus de 400 par an.

L’Islande est célèbre pour l’observation touristique de ses baleines, mais elle chasse encore des cétacés, principalement des rorquals communs à cause de Kristjan Loftsson qui détient la société Hvalur hf[1], spécialisée dans la pêche et l’exportation de viande de baleine principalement vers le Japon et dans une moindre mesure la Norvège et la République des Palaos.

En 2015, Hvalur hf a tué 155 rorquals communs (Balaenoptera physalus), le deuxième plus grand cétacé du monde, une espèce magnifique et emblématique classée comme « menacée d’extinction » par l’UICN.

En 2016 et 2017, les contraintes administratives du Japon ont eu raison de cette activité. Kristjan Loftsson a ainsi déclaré au quotidien Morgunbladid qu’il ne chasserait pas de rorquals communs lors de la prochaine saison en raison de la multiplicité des prélèvements et certificats de laboratoire exigés par les Japonais.

Déjà en 2015, « l’acheminement d’une cargaison de 1 700 tonnes de viande de rorqual commun issues de stocks à destination du Japon avait été considérablement ralenti en raison de l’impossibilité pour le transporteur de faire escale dans un nombre croissant de ports étrangers, réticents à l’idée de faire transiter cette marchandise. L’année précédente, le navire transportant la cargaison de viande de baleine avait été contraint de retourner en Islande après avoir essuyé des refus d’entrée dans plusieurs ports. » précise l’ONG IFAW.

Les baleines de Minke ne sont toujours pas épargnées

Si le rorqual commun a connu un sursis de seulement deux ans, les baleiniers islandais ont tout de même levé l’ancre fin avril 2016 pour chasser des baleines de Minke (Balaenoptera acutorostrata), « en dépit d’un marché intérieur limité pour la viande de cet animal », indique IFAW.

29 baleines de Minke ont été tuées en 2015, alors que le ministère de la Pêche avait donné son accord pour la chasse de 239 baleines. En 2014, 24 baleines de Minke avaient été abattues indique Gísli Ólafsson, Président d’IceWhale, l’association islandaise d’observation des baleines dans une lettre à Sea Shepherd.

Pour 2017, « il n’y aura pas de chasse au rorqual commun en Islande cet été, car le seul chasseur de baleines du pays, Kristjan Loftsson, a annoncé dans les médias islandais que cette année encore, il renonçait à chasser les rorquals communs en raison de problèmes économiques » précise IFAW. Toutefois, le quota de chasse des baleines de Minke décidé par l’Islande est de 224 alors qu’en 2016, 46 baleines de Minke avaient été harponnées.

« La baie de Faxaflói, qui borde Reykjavik, est une zone propice à l’observation des baleines, et donc aussi à la chasse. Ainsi, la quasi-totalité des prises a lieu dans cette baie, dont 80 % juste à la limite de la zone d’observation, ce qui signifie que les baleines de Minke les plus « curieuses », celles que les touristes peuvent fréquemment apercevoir, sont aussi celles qui sont tuées. » explique IFAW.

2018 : le rorqual commun est de nouveau chassé

 

Après une pause de seulement 2 ans, la compagnie Hvalur hf. a repris la chasse au rorqual commun le 19 juin 2018. « Les baleines seront utilisées dans la recherche et la fabrication de compléments alimentaires riches en fer ainsi que de gélatine provenant des os et de la graisse », précise IceNews.
Objectif de Hvalur hf. : répondre à la demande des Japonais, en espérant que leur marché s’ouvre de nouveau.

En 2018, les autorités islandaises ont autorisé les baleiniers à tuer 190 rorquals communs, 5 baleines de Minke et 145 rorquals communs ont été effectivement chassés selon la Direction des pêches.

Hvalur hf tue une baleine bleue ?

Au 7 juillet 2018, une emblématique baleine bleue (Balaenoptera musculus), la plus grande baleine du monde, classée en danger d’extinction par l’UICN, aurait été tuée selon l’association Sea Shepherd.
Le capitaine Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, en appelle aux autorités islandaises pour mettre un terme aux crimes contre l’environnement de Kristján Loftsson. « Cet homme doit être empêché de violer implacablement, comme il le fait, les lois internationales de conservation et de porter un tel discrédit à la nation islandaise. Il ne saurait y avoir aucune justification légale pour un tel crime« .

Cependant, des tests génétiques réalisés par le Marine and Freshwater Research Institute révèle que cette baleine est un hybride rare, mélange de rorqual bleu (la mère) et de rorqual commun (le père).
« Or la procédure légale d’échantillonnage n’a pas été respectée. C’est Kristian Loftsson lui-même qui a choisi la carcasse dont est issu l’échantillon testé. D’après la loi Islandaise, lorsque la baleine en question a été tuée, toute opération aurait dû être interrompue jusqu’à l’arrivée des enquêteurs sur place. Au lieu de cela, la baleine a été complètement dépecée et stockée dans un hangar où elle a été mélangée avec des carcasses de baleine franche. De son propre aveu, Kristian Loftsson a déjà tué 4 baleines hybrides cette saison et rien ne permet d’affirmer qu’il n’a pas tout simplement choisi un échantillon issu de ces carcasses. » s’indigne Sea Sheperd.

Il n’empêche, un pacifique géant des mers, rare de surcroît, a été tué futilement et sa capture a suscité une vive émotion dans le monde entier, y compris en Islande où l’opposition à la chasse à la baleine se renforce.

Plan 2019-2024 : nouveau quota de 2 130 baleines

Fin février 2019, le ministre islandais de la pêche Kristjan Juliusson a accordé un nouveau quota de chasse à la baleine de 209 petits rorquals et 217 baleines de Minke par an pour les 5 prochaines années, soit un total de 2 130 cétacés !

Une décision qui a attiré les foudres de l’industrie du tourisme qui a déclaré : « leur marché pour la viande de baleine est le Japon, la Norvège et la République des Palaos. Notre marché est le monde entier. » (Icelandic Travel Industry Association)

La viande de baleine ne fait plus recette en Islande

Et pourtant, même en Islande, la population se détourne de plus en plus de la consommation de viande de baleine : un sondage Gallup de 2016 révèle que 3 % seulement des Islandais affirment manger régulièrement de la viande de baleine. En outre, le nombre de touristes déclarant avoir goûté à la viande de baleine a diminué de plus de moitié au cours des cinq dernières années, passant de 40 % en 2009 à 18 % en 2014.
Autre tendance encourageante : plus de la moitié des restaurants du centre-ville de Reykjavik se sont par ailleurs engagés à ne plus servir de viande de baleine. Lire la suite

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ixiane

Encore une bonne raison pour voter contre l’EUROPE !! Il faut être fou pour s’obliger à s’allier à ces nazis !!!du moins à ces gens à l’esprit nazi !!!!

andre

Comment comprendre tout cela ? le Danemark, qui fut a une periode recente, comme il est rappele ici, le « tuteur » de l’Islande, est surement le seul pays scandinave que l’on ne peut nullement accuser d’antisemitisme, meme si des politicien(nes)s socialistes de ce pays ont parfois montre leurs penchants en ce sens. On pourrait penser que c’est l’absolue ignorance par ce pays, due a l’eloignement, de la realite du Proche-Orient qui est en cause, mais l’article explique que l’antisemitisme islandais s’est deja exprime de facon criminelle en 1938. Peut-etre faut -il y voir un gout prononce pour la brutalite, pardon, la « virilite », ainsi que le montre la passion qu’ils eprouvaient dans les annees trente pour les dirigeants nazis, une passion allant au-dela de la « sainte frousse » qu’on trouvait par exemple dans une partie tres importante des politiciens anglais et francais.