Nitzan Horowitz est le premier homosexuel candidat à la mairie de la ville.Tel-Aviv est une exception, une goutte de tolérance pour les homosexuels dans un océan aux eaux troubles, agitées par l’essor de l’extrémisme religieux dans tout le Moyen-Orient.

Si Nitzan Horowitz gagne son pari et remporte les municipales le 22 octobre, Tel-Aviv sera en outre la première ville de tout le Moyen-Orient à avoir un maire gay.

Horowitz a d’ores et déjà brisé une grande barrière : en 2009, il a été élu aux législatives en Israël. Il a été ainsi le premier responsable politique ouvertement homosexuel à remporter un siège dans le pays et dans toute la région. A la Knesset, ce vote résolument progressiste détonait dans un paysage politique marqué à droite.

“Je ne me présente pas comme un candidat gay, mais comme membre d’une plate-forme politique”, explique-t-il au Clementine, son café favori à Tel-Aviv. “Il n’empêche que ce n’est pas dénué de signification, cela représente quelque chose pour les gens.

Certains m’en parlent, m’écrivent à ce sujet car, pour eux, c’est un modèle à suivre.” Il se rappelle l’un des moments qui l’ont le plus rempli de fierté. “Un jour, un jeune homme est venu vers moi et m’a dit que, lorsqu’il avait fait son coming out, ses parents lui avaient dit : ‘Bon, si c’est comme Nitzan, alors c’est pas grave’.”

Normalité. Voilà ce qu’irradie Horowitz, qui se présente avant tout comme quelqu’un qui a défendu la justice sociale au Parlement, qui parle d’un avenir urbain soutenable et qui par ailleurs est gay.

D’où peut-être l’importance de sa campagne contre un maire, le travailliste Ron Huldai, qui est à la tête de la municipalité depuis quinze ans et a fait de Tel-Aviv une Mecque pour le tourisme gay du monde entier.

Horowitz entend aller plus loin. Il veut que Tel-Aviv apparaisse dans les catalogues touristiques comme une ville où plus personne ne s’indigne si deux hommes se promènent la main dans la main sur les boulevards ou si deux femmes s’embrassent sur la plage. En Israël, le mariage gay n’existe pas. De fait, il n’y a même pas de mariage civil. Une fois élu à la Knesset, en 2009, Horowitz a proposé une loi pour autoriser les unions civiles, mais, en 2012, elle a été rejetée.

David AlandeteEL PAÍS/

La fin de l’article: Courrier International Article original

TAGS : Tel Aviv The Bubble Politique Elections Municipales

Nitzan Horowitz Knesset Ron Huldai

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Georges39

La vie privée de chacun ne regarde que lui mème, ce qui est important, la bonne gestion d’une ville.
Pour ce qui concerne Tel-Aviv Rien n’est fait pour la défense des piétons !
En effet les mottos et les vélos envahissent les trottoirs avec arrogance et en vitesse élevée, au détriment de la sécurité des piétons.
Faut-il de nombreux accidents pour réagir ?
C’est scandaleux et insuportable !!

Elie

LA PLUS IMPORTANTE VILLE D’ISRAEL AUX MAINS D’UN HOMOSEXUEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

QUE RESTE T-IL DES VALEURS MORALES DE NOTRE TERRE ?????????????????????????

C’EST UNE HONTE POUR LA THORA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!