Les forces du régime du président syrien Bachar al-Assad ont poursuivi mardi la répression sanglante de la révolte populaire en Syrie, tuant neuf civils, dont une fillette de 8 ans, ont indiqué des militants.
A Homs, dans le centre de la Syrie, cinq civils, dont une fillette de 8 ans et une adolescente de 16 ans, ont été tués par des balles des forces de sécurité dans plusieurs quartiers de la ville, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne.

A Rankouss près de Damas, trois civils ont également été tués par balles, selon la même source.

« Dix-sept civils ont été tués depuis dimanche dans la localité de Rankouss, visée par des opérations militaire et sécuritaires et d’actes d’intimidation », précise l’OSDH.

« Les habitants n’étaient pas en mesure d’enterrer leurs morts, ni d’hospitaliser leurs blessés car ils craignaient d’être arrêtés par les agents de sécurité massivement déployés » dans cette localité située à 50 km au nord de Damas.

« La situation humanitaire est déplorable en raison de la présence de l’armée dans le quartier occidental où l’électricité est coupée depuis lundi », a indiqué un militant sur place.

Dans la région de Deraa (sud), les forces de sécurité ont pris d’assaut une école à Jassem et y ont arrêté 28 lycéens, a indiqué en outre l’OSDH.

Trois agents de sécurité ont également péri dans une attaque menée par des déserteurs présumés, selon la même source.

Dans la région d’Idleb (nord-ouest), « trois agents de sécurité ont été tués à Saraqeb dans une attaque menée contre leur voiture, probablement par un groupe de dissidents de l’armée dans la région. Deux autres agents ont été conduits vers une destination inconnue », a affirmé l’ONG.

A l’issue de cette attaque, « des forces militaires ont mené des perquisitions à Saraqeb tuant un civil et blessant trois autres ».

Selon un rapport de la commission d’enquête internationale sur les violations commises en Syrie, publié lundi à Genève, les forces de l’ordre syriennes ont perpétré des crimes contre l’humanité lors de la répression brutale des manifestants contre le régime en place.

Les preuves réunies par cette commission d’enquête montrent que ce sont les forces de l’ordre syriennes qui ont commis des crimes contre l’humanité, tels que meurtres, viols, actes de torture, en réprimant de manière brutale les manifestations d’opposition au régime, qui ont commencé en mars dernier.

Au moins 3.500 civils ont été tués depuis le début de la révolte populaire à la mi-mars, selon l’ONU.

NICOSIE, 29 nov 2011 (AFP)

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