Délégitimation ?Voyons donc !

Le 29 juin dernier, mon attention a été retenue par un article de Shlomo Avineri, publié dans le quotidien israélien Haaretz, le journal de la Gauche israélienne, mais aussi, hélas, le quotidien d’une partie de l’intelligentsia israélienne.

Cet article, traduit par Yoël Amar, sous le titre « Délégitimation ? Quelle délégitimation ? » a paru sur le site de Shalom Akhshav (La Paix Maintenant), un site israélien qui se porte à la défense des Palestiniens et qui surveille la colonisation, ainsi que sur le site CCLJ (Centre communautaire laïc juif).

Shlomo Avineri, l’auteur de ce texte, ancien directeur-général du Ministère des Affaires étrangères, est professeur de Sciences politiques à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Expert du sionisme , il s’est élevé contre les critiques à l’endroit du sionisme, en particulier contre les « post-sionistes ».

Après avoir entendu un ministre israélien juger que la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU en septembre reviendrait à délégitimer Israël, Shlomo Avineri a réagi en publiant un article dans lequel il affirme qu’il n’existe aucun risque de délégitimation d’Israël , que c’est le gouvernement israélien qui a choisi de brandir ce spectre pour faire oublier la colonisation et que la proclamation d’un État palestinien dans les frontières de 67 permettrait alors à Israël d’avoir enfin des frontières sûres et reconnues.

Pour lui, on fait un usage peu approprié du terme « délégitimation ». Or, si on se base sur la définition de délégitimation, à savoir qui est illégal, qui n’est pas légitime, on constate que c’est précisément le but que visent les antisionistes. Délégitimer Israël, c’est nier le caractère légitime d’Israël.

Si Pour Shlomo Avineri, il ne fait « nul doute que l’appui de l’ONU à la formation d’un État palestinien, sans négociations préalables, poserait un sérieux problème », en revanche, il considère qu’une telle décision, non seulement ne remettrait pas en cause la légitimité d’Israël, mais pourrait en quelque sorte le légitimer : « reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967 revient à poser que leurs lignes constituent les frontières d’Israël, écrit-il. Celles-ci incluent Jérusalem-Ouest, qui se trouve ainsi de facto reconnue comme partie intégrante d’Israël – ce que même les meilleurs amis du pays se sont jusqu’ici refusés à faire. »

Il est vrai que les frontières d’Israël, à l’exception de celles avec l’Égypte et la Jordanie, ne sont pas clairement définies. Mais nul n’ignore que le retour à celles de 67 ferait courir des risques considérables à l’État d’Israël. Shlomo Avineri insiste sur la nécessité de frontières établies, un peu comme si le fait que l’ONU ait reconnu en 48 Israël ne suffit pas à le légitimer, donc comme si la légitimité d’Israël ne va pas de soi. Pourtant, Shlomo Avineri nous dit que la légitimité d’Israël n’est pas en cause, « la meilleure preuve en étant l’appartenance d’Israël aux Nations unies. »

Et à supposer qu’on embrasse l’idée de Shlomo Avineri , comment faire fi de ce qui se cache derrière la demande des Palestiniens que d’aucuns veulent nous faire croire justifiée ? Comment ignorer – ou feindre d’ignorer- le but avoué des Palestiniens, à savoir l’éradication pure et simple de l’État juif pour le remplacer par un État palestinien judenrein ? Comment imaginer ne fût-ce qu’un instant le Hamas s’engageant par écrit à mettre un terme au conflit qui l’oppose à Israël ?
Et comment obtiendra-t-on du Hamas qu’il apporte des changements à sa Charte et qu’il renonce au partage qu’il préconise , à savoir « la terre pour les Arabes et la mer pour les Juifs », comme le disait Alain Legaret ?

Certes, la reconnaissance « par l’Assemblée Générale des Nations Unies d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 » ne suffit pas à elle seule à parler de délégitimation. En fait cette remise en cause du droit d’Israël à exister a pris réellement naissance au début des années 2000, et elle est pluridimensionnelle.

Mais pour Shlomo Avineri, elle se limite à « de petits groupes marginaux, surtout dans les cercles universitaires d’extrême gauche nourris pour une part de propagande arabe, qui mettent en doute le droit d’Israël à exister. » Il ne s’agirait, selon lui, que d’« une opinion marginale et sans importance, un statut hors de proportion avec ses dimensions réelles. »

Shlomo Avineri pêcherait-il par excès d’optimisme, au contraire de Shmuel Trigano qui verse dans le pessimisme le plus noir ? Serait-il comme beaucoup de Gauchistes d’aujourd’hui gagné à l’idée que l’État d’Israël n’a rien à craindre, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Comment peut-on affirmer qu’il n’existe nulle part dans le monde une remise en cause de la légitimité d’Israël? Songeons simplement aux manifestations franchement hostiles à l’égard de l’État hébreu, et à toutes les campagnes pour diaboliser Israël et qui débouchent nécessairement sur la conclusion que cet État n’a pas le droit d’exister. « La diabolisation d’Israël (…) vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme », peut-on lire dans un rapport de l’Institut de recherches Reut de Tel-Aviv, rapport qui a été présenté en juin dernier au gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Si la Gauche israélienne est minoritaire, il n’en demeure pas moins qu’elle est une minorité extrêmement dangereuse parce qu’elle exerce une grande influence sur l’opinion publique en général, sur les universitaires en particulier, et qu’elle contribue avec les adversaires d’Israël à délégitimer cet État, à lui nier sa raison d’être . Qu’on ne nous dise pas que les Gauchistes ne présentent aucun risque. Faux ! Il n’y a pas plus grand risque que l’enseignement que dispensent ces professeurs à leurs étudiants.

« Ces marginaux », comme les appelle Shlomo Avineri, font entendre leurs voix dans les medias. ILS ont une force de persuasion stupéfiante, ce qui leur permet de faire de nombreux adeptes tant parmi les Juifs que parmi les non-Juifs. En partageant le point de vue des antisionistes sur Israël, ces marginaux les confortent dans leur position et, ce faisant, ils permettent aux non-Juifs de justifier leur haine du Juif et aux Arabes, leur refus de reconnaître Israël comme un État juif, une exigence qui, somme toute, est tout à fait justifiable .

Avec ces marginaux, pas besoin des non –Juifs pour attaquer Israël et on constate, hélas, que de plus en plus de voix juives s’élèvent pour condamner Israël. D’ailleurs, je ne puis m’empêcher de penser que Shlomo Avineri, autrefois ardent défenseur des Sionistes, a peut-être basculé dans le camp des antisionistes.

Certes, on conviendra qu ‘« aucune dynamique significative destinée à délégitimer Israël n’est à l’œuvre où que ce soit sur terre » et qu’« aucun pays entretenant des relations diplomatiques avec Israël ne s’est jamais élevé contre la légitimité de son existence », exception faite de l’Iran qui, pour des raisons purement idéologiques, conteste cette légitimité.

Seulement, le fait qu’aucun État ne se soit prononcé EXPLICITEMENT sur ce sujet, qu’aucun État n’ait remis officiellement en question le droit d’Israël à exister en tant qu’État, ne permet nullement de conclure qu’il n’existe pas de délégitimation.

Cette délégitimation, qui se manifeste de différentes façons, est insidieuse et, à la limite, peut-être même plus dangereuse car sous la critique qui se veut légitime – et qui l’est parfois- se cachent des accusations non fondées destinées à isoler Israël sur la scène internationale.

L’État d’Israël- mais pas seulement Israël- tout État a besoin des autres pour exister. Pour être légitimé, l’État d’Israël se doit d’entretenir des relations avec les autres États. L’isoler de la communauté internationale revient à lui nier le droit d’exister . Et la délégitimation, quoi qu’en dise Shlomo Avineri, n’est pas une vue de l’esprit, mais bien une réalité.

Ainsi, quand les ONG dites « humanitaires » dénoncent systématiquement toute action de Tsahal tout en disculpant le Hamas, quand elles mettent tout en œuvre pour isoler l’État d’Israël sur la scène internationale et lui porter atteinte sur les plans économique et culturel, que ce soit par le boycott, les annulations de spectacles, etc., elles le délégitiment et, ai-je envie d’ajouter, elles manifestent leur haine du Juif. Car ce sont les citoyens juifs d’Israël qu’on désavoue avec ce boycott, et quand on appelle au boycott des institutions académiques et culturelles, ce sont la culture et la recherche qui sont délégitimées.

Quand on affirme à qui veut bien l’entendre qu’Israël est né d’un vol, d’un crime historique – et la littérature antisioniste abonde dans ce sens- ne délégitime-t-on pas cet État ? D’ailleurs, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui affirment haut et fort qu’Israël n’a plus aucune raison d’être.

Quand on considère que l’État d’Israël est un régime d’Apartheid, comparable en tous points à celui qui existait en Afrique du Sud, ne faut-il pas y voir une façon de le délégitimer, de remettre en question son existence ? D’ailleurs, les moyens que l’on met en place pour l’isoler ressemblent étrangement et en bien des points à ceux qui avaient eu raison des Blancs en Afrique du Sud.

Quand la communauté internationale reste silencieuse devant le nombre impressionnant de résolutions votées à l’ONU à l’encontre d’Israël, alors qu’elle sait que ces condamnations ne sont nullement justifiées, il me semble évident que c’est de sa part une façon d’ignorer l’existence de l’État d’Israël et de manifester une hostilité certaine vis-à-vis du peuple juif. À moins que, comme beaucoup de mes coreligionnaires, je ne sois victime de paranoïa…

Quand les gouvernements se dispensent d’intervenir contre des mouvements comme BDS, Israël État d’Apartheid, etc., n’est-ce pas là la preuve qu’ils ne les désapprouvent pas, donc qu’ils rendent légal ce qui est illégal ?

Quand la Gauche refuse de voir en Israël le foyer du peuple juif, qu’elle dissocie Israël et le peuple juif, qu’elle conteste l’existence d’un lien entre l’un et l’autre, elle nie nécessairement au peuple juif son droit d’avoir un État et, partant, laisse entendre que l’état d’Israël est illégal, donc illégitime.

Quand l’intelligentsia israélienne s’aligne sur la Gauche occidentale , et qu’elle souhaite voir son pays abandonner ses symboles nationaux et son identité nationale ( sans doute pour que les Arabes ne se sentent pas exclus), quand elle prône la laïcité et un état unitaire (Etat binational que se partageraient Juifs et Arabes) sous prétexte que le peuple juif n’a plus à craindre un événement comme la Shoah, n’est-ce pas sous-entendre que l’État d’Israël n’a aujourd’hui aucune légitimité ? Elle semble oublier que c’est précisément parce que le Juif était apatride qu’un événement d’une telle envergure a pu se produire, que c’est l’existence même de l’État d’Israël qui est garant de notre sécurité.

Quand quelqu’un comme Shlomo Sand, historien israélien et professeur d’université, reçoit le Prix « Aujourd’hui 2009 » pour son ouvrage « Comment le peuple juif fut inventé » dans lequel il prétend que le peuple juif n’est pas un peuple, cela n’implique-t-il pas qu’il n’a pas droit à un État ? Certes, on ne refuse pas au peuple juif le droit d’exister en tant que peuple, mais on lui réfute celui d’avoir un État .

Quand Israël a un statut à part, qu’il devient aux yeux du monde l’État responsable des tensions dans le monde, l’État dont l’existence nuit à la paix mondiale, l’État par qui le malheur arrive, ne laisse-t-on pas entendre que la dissolution de cet État règlerait tous les problèmes, que sans Israël tout irait très bien? Ce discours n’est pas sans rappeler celui que tenait Chamberlain en 39 : « C’est l’Amérique et le monde israélite international qui nous ont précipités dans la guerre », disait-il.

Quand le Président de l’Agence juive, (organisme chargé des l’immigration en Israël des Juifs de la diaspora) déclare « Israël fait face à une campagne mondiale visant à le délégitimer. Il s’agit d’une véritable guerre, qui menace nos intérêts stratégiques, et il faut rendre coup pour coup », faut-il y voir une menace imaginaire ?

Devant toutes ces manifestations d’israélophobie à travers le monde,
est-il encore possible de dire, avec Shlomo Avineri, « que le gouvernement israélien a donné une importance excessive à ce qui au fond est sans importance » ?

En fait, pour Shlomo Avineri, « nul ne remet sérieusement (la légitimité)en question. », mais la délégitimation serait le moyen qu’a trouvé le gouvernement israélien pour faire oublier son refus du retour aux frontières de 67 et éviter ainsi « le vrai débat », à savoir « celui qui porte sur sa politique de colonisation du territoire palestinien ».

Que Schlomo Avineri veuille critiquer les actions du gouvernement, c’est son droit le plus légitime, mais affirmer que le gouvernement Netanyahou entraîne « les citoyens d’Israël au royaume de la démagogie et du mensonge » en lui parlant de délégitimation, c’est refuser d’affronter la vérité.

La politique de colonisation ? Je me permettrai ici de souligner, tout comme l’a fait Shlomo Avineri à propos du terme « délégitimation », que l’usage qu’il fait du mot « colonisation » me semble inapproprié. Peut-on parler de colonisation quand les Juifs s’installent sur un territoire qui leur appartient depuis la nuit des temps ?

« En Judée-Samarie, le peuple juif n’est pas un occupant étranger. Nous ne sommes pas des Britanniques en Inde. Nous ne sommes pas des Belges au Congo », avait dit Netanyahou dans son discours au Congrès.

Ce n’est pas parce que la Judée-Samarie a été occupée par les Jordaniens en 48 que les Juifs sont dépossédés de leurs droits sur ce territoire . Et ce d’autant plus qu’il a fallu une guerre pour qu’ils le récupèrent . D’ailleurs, accepter le gel des territoires de Judée-Samarie, c’est reconnaître implicitement qu’Israël n’y a aucun droit, qu’ils ont été « volés » aux Palestiniens et qu’il faut envisager de les leur restituer. Tout historien digne de ce nom reconnaîtra sans ambages que la Judée-Samarie, qu’on se plaît à appeler la Cisjordanie, n’appartient pas aux Palestiniens, mais qu’elle avait été annexée illégalement en 48 par la Jordanie qui, jusqu’à ce jour, ne l’a toujours pas revendiquée. Tout comme Jérusalem Est d’ailleurs.

Et Shlomo Avineri considère que « cette tentative (tentative pour éluder le problème de la colonisation) est imbécile, cynique et périlleuse pour Israël. Car nous légitimons ainsi le discours même qui met en doute le droit à exister de l’Etat nation du peuple juif. » Et il ajoute « Malgré les meilleures des intentions, tout ceci ne fait que nuire à Israël ».

Autrement dit , il considère qu’en fait, en accordant de l’importance à ce phénomène de délégitimation, Israël ne fait que confirmer les dires des antisionistes, que légitimer leur discours.

Malgré tout le respect que je porte à Shlomo Avineri, je m’inscris en faux contre sa position. Au contraire, je suis convaincue qu’ignorer toutes les manœuvres de délégitimation ne pourrait que porter préjudice à Israël. Ce qui nuit à Israël plus que tout, c’est la passivité. Si le silence est le plus cruel des mépris, il peut aussi être interprété comme une approbation. Ne rien dire, c’est acquiescer. Alors que faut-il faire?

Il faut RÉAGIR ! Après tout la délégitimation n’est rien d’autre qu’une forme de guerre née de la haine que l’on porte au Juif. Il faut livrer une guerre sans merci à cette campagne de remise en question de l’État d’Israël, car elle prend de l’ampleur et gagne du terrain. N’oublions pas qu’elle se fait au nom des Droits de l’Homme et que la méthode employée a déjà fait ses preuves, c’était celle de Goebbels.

Il faut tenter d’identifier les sources de ce phénomène, sources qui semblent être, du moins dans le cas des post-sionistes, un rejet du sionisme lequel est vu comme la cause de toutes les inégalités.

En fait, il est de plus en plus évident – sauf pour les ennemis de la vérité- que le soi-disant combat pour défendre les droits des Palestiniens n’est rien d’autre que le combat pour chasser le Juif d’Israël, pour qu’il redevienne l’apatride qu’il a été, le Juif errant dépeint par les romanciers. Je persiste à croire que le Juif vainqueur, sûr de lui, dérange tous les habitants de notre planète, qu’ il suscite une vive jalousie qui est à l’origine de l’antisémitisme, même s’il on se refuse à l’avouer.

Il n’existe donc aujourd’hui qu’un moyen de légitimer l’État d’Israël, c’est l’information. L’État d’Israël doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité, car ce n’est rien d’autre que la vérité que défend Israël.

Il faut tout mettre en œuvre pour renverser la vapeur, pour qu’Israël soit fort sur le plan international, sinon les conséquences seront gravissimes.

Et si Israël tombe, ce sont tous les Juifs qui tombent, à commencer par ceux de la diaspora, et tous les Occidentaux .

Nous nous devons donc de soutenir l’État d’Israël en ces temps difficiles où il est de plus en plus isolé. Il nous faut unir nos forces pour lutter contre les délégitimateurs d’Israël, où qu’ils soient dans le monde, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs. Et pourquoi ne pas lancer une campagne de délégitimation du peuple palestinien, ce qui serait facile puisque celui-ci a été inventé pour les besoins de la cause arabe après la Guerre des Six jours ?

Dora Marrache
Chroniqueuse Radio-Shalom Montréal

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Constantine

Bonjour Abraham 9

C’est vrai le Coran le dit. Il dit aussi: Israël élu sur les nations (sourate 2/47et 122; sourate 32/33)
Dieu confie l’Ecrit à Moïse (sourate 2/84)
La Torah vient de Dieu (sourate 3/3)
L’Ecriture descendue sur Moïse lumière et guidance (sourate 6/91et154)
Dieu donne à Israël la terre promise (sourate 5/21)
La terre sainte est l’héritage des Juifs (sourate 5/21; sourate 7/137)
Retour des Juifs en terre promise (sourate 17/104)

Il est même dit de Jésus qu’Il guérit l’aveugle et le lépreux et qu’Il est monté vivant au ciel (sourate 5/110)

Vous qui semblait avoir lu le Coran, vous savez qu’un verset ou une sourate annule une autre. Ces sourates ou versets favorables aux Juifs et aux Chrétiens sont dits « méquois » et qu’ils sont annulés par les sourates et versets « médinois ». D’ailleurs vous n’entendrez jamais quelqu’imam ou savant de l’Islam, citer les sourates « méquoises ». Les musulmans vont chercher toujours les sourates rédigées à Médine, celles qui disent: Dieu a transformé les Juifs en singes et en cochons (sourate 2/65; sourate 7/166; sourate 5/60)
Pas d’amitié avec les Juifs et les Chrétiens (sourate 5/51)
Maudits soient les Juifs (sourate 5/64-66)

Lorsque les musulmans évoquent les sourates méquoises c’est pour tromper, le mensonge pieux est d’ailleurs prévu,(TAQYA) pour la préservation de la religion et la communauté musulmanes. Le plus gros mensonge c’est de dire « les trois religions monothéistes » alors que l’Islam taxe les Chrétiens de polythéistes parce qu’ils disent: « Jésus est mon Dieu. »

Pour ce qui est de la terre d’Israël et de Jérusalem, la ville du grand Roi, je ne suis pas prophète, mais je lis les prophéties de la Bilbe, je sais que, ce que Dieu, celui dont le nom est l’Eternel des armées, a promis à Abraham, Isaac, Jacob et à leur postérité, ce grand Dieu l’accomplira.

Bzcom

Tout a été dit dans les messages ci-dessus. Que dire d’autre, sinon que la gauche israélienne, comme la gauche française et toutes les gauches du monde, est une gangrène qui ronge les pays dans lesquels elle sévit, en les détruisant de l’intérieur. Alors que les jeunes sont de plus en plus sous influence socialiste, soit par la scolarité, soit par l’éducation ou les médias, persuadés que cette idéologie est un facteur de justice, qu’adviendra-t-il d’une société qui s’auto-détruit et court à sa perte ?…
Mais surtout, s’agissant d’Israel et de son isolement face à un monde qui ne désire que sa disparition, il est extrêmement grave que le péril vienne également de l’intérieur !!!

Hamec Deschamps

J’aime beaucoup cet article de Mme Dora Marrache. Egalement la plupart des réactions à cet article, particulièrement celle de Abraham9 demandant d’utiliser le Coran. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est l’analyse minutieuse avec des conclusions fermes. Bravo Mme Dora Marrache, continuez ainsi nous avons besoin de vos réflexions si judicieuses !

Hamec Deschamps

bouledogue818

Tout d’abord il est heureux qu’il existe de bons juifs aimant leur patrie et leur religion comme l’auteure de cet article et nous autres, sionistes. Israel a commis un tord énorme envers lui même, c’est celui d’avoir donné trop d’avantages aux arabes israéliens, de les avoir instruits alors que maintenant ils sont prêts à manger la main qui les a nourris. Un arabe reste un arabe, un être à qui on ne peut pas faire confiance. Israel n’a maintenant qu’un seul recours, serrer la vis à cette population et lui « taper sur la g…le » si elle fait trop le mariole. C’est cela ou courir le risque de se faire manger. Et également s’imposer envers et contre tout, vis à vis de l’opinion internationale majoritairement pro palestinienne. Il s’agit de notre survie, représentée par Israel ce petit pays pourtant minuscule, que le monde voudrait voir amputé, voir rayé de la carte .

yacotito

Pour autant qu’un avis externe puisse avoir une valeur, je dirais que faire la paix, tout juif la souhaite et la demande dans toute priere et ce, depuis des millenaires.
La paix et le droit d’avoir un coin de terre pour se proteger, nous sommes prets à les payer, cher s’il le faut.
Le problème est qu’il est à peu pres certain qu’en face, on ne soit pas disposé à nous les accorder.
Les discussions du quartet on en effet avorté car ce droit nous a été refusé (création d’un etat palestinien en echange de la reconnaissance d’Israel comme etat juif)

La reconnaissance par l’ONU ne sera donc qu’une etape dans la patiente strategie palestinienne de tout avoir sans rien donner.
Elle donnera une justification supplementaire à la partie adverse pour les attentats et pour eviter la negociation.
La gauche Israelienne devrait lire la fable des lapins de Jean de Lafontaine, lapins qui recommencent deux fois la meme erreur (« on les revoit entre les mains de la fortune »). Elle devrait aussi reserver ses querelles au seing de la Knesset pour eviter d’affaiblir Israel et faire le jeu de la partie adverse. Pourquoi en effet faire des concessions s’il suffit d’attendre que les juifs se battent entre eux !

Je crois qu »Israel devrait accepter de retourner à la table des negociations meme sans preconditions de sa part, en le faisant largement savoir mais également que cela ne suppose en rien la signature d’un traité si certaines conditions ne sont pas remplies. Les conditions d’acceptation par Israel doivent à mon sens impliquer :
– un accord global sur tous les points pour eviter tout pretexte à un conflit ulterieur (y compris jerusalem et le renoncement au droit de retour)
– une reconnaissance du droit d’Israel à exister en tant qu’etat juif et ce, par tous ses voisins
un engagement à respecter l’accord egalement par tous ses voisins
(une tactique eculée consiterait en effet qu’une entité arabe reconnaisse ce droit et que les autres le denient.
Cette approche permettrait au hamas et au hezbollah de continuer à attaquer un Israel fagilisé )
– une presence de Tsahal de plusieurs generations sur les territoires accordés: on voit en effet ce qu’un traité peut valoir en voyant ce qui se passe avec l’Egypte). Tsahal se retirerait après une periode d’accalmie suffisante)
– Le swap sur certains territoires, Israel etant trop vulnerable

Je pense qu’on est loin de voir ces conditions acceptées par la partie adverse qui prefere utiliser l’ONU et l’antisemitisme comme un levier pour avancer dans sa strategie des petits pas.

Cela dit, je suis d’accord avec Mme Darache: une campagne de presse pour montrer notre bonne volonté et la duplicité de la partie adverse est plus que necessaire
Israel devrait payer pour diffuser en occident des messages pour que les gens sachent ce qui se passe reellement, pour contrecarrer le message biaisé d’une presse gauchiste et antisemite. le fait de renoncer à des preconditions par Israel devraient alors etre mis en valeur à la face du monde comme preuve de notre bonne volonté

Un juif de la diasporah qui aime le pays de ses pères

Abraham9

L’article est excellent et le contenu intéressant, mais c’est encore un article sorti de la plume d’un intellectuel, qui résonne comme le ferait Spinoza ou Descartes. Mais, l’Orient ne connaît ni l’un ni l’autre, quant à l’Occident ce qui l’intéresse c’est le fric et son bien-être à n’importe quel prix. Or, les organisations arabo-islamiques à la tête desquelles se trouve l’Arabie saoudite avec ses pétrodollars est dirigée par la tendance wahhabite. Secte islamique la plus intégriste, qui sème à tout vent l’or, la haine et le sang.

Le conflit Judéo-arabe n’est pas pour l’islam un conflit territorial mais théologique. Les arabo-islamiques dirigent 27 pays, ils n’ont que faire de la « Palestine ». C’est pourquoi, il faudrait le traiter comme tel. Israël et les Juifs doivent se résoudre à mobiliser Orient et l’Occident sur le thème religieux et de ce que prescrit le livre saint du Coran « Incréé ».

Sans une connaissance approfondit du contenu de ce livre saint toute réplique du droit des Juifs sur le pays de Canaan est rejetée par l’Islam. Or, le livre saint du Coran « Incréé » est le meilleur allié d’Israël en particulier et des Juifs en général. Puisque dans deux Ayats (versets), il est prescrit : « Allah a donné le pays de Canaan aux enfants d’Israël ». Il est vrai qu’il faudrait faire savoir à nos cousins Arabes, que le pays de Canaan est le nom que porte aujourd’hui la Palestine et que cette dénomination fut donnée en l’an 135 de n.ère par l’empereur idolâtre Hadrien. Et aussi demander un effort de mémoire aux musulmans pour qu’ils se rappellent qu’en l’an 2 de l’Hégire le prophète de l’Islam à signé avec les Juifs un pacte, début d’une constitution, qui se nomme : « « Sahifa » ou « ‘ahd de Médine » où Juifs et Musulmans sont associés dans le développement de cette nouvelle religion monothéiste.

Seuls ces arguments peuvent avoir un impact en Islam. Le reste est encore vanité et pâture de vent.

Eric1234

Le fait que les arabes feraient reconnaitre par les nations unis ou, en tant que nombre de pays ils sont le plus nombreux ou en controlent le plus grands nombre, serait une reconnaissance explicite de l’état d’israel est completement faux. Il s’agirait seulement de la reconnaissance d’une entite territoriale pour cette partie du monde et cela ne renforcerait en rien la légitimité d’israel dans des frontieres restantes , par défaut.

N’oublions pas que les arabes ne veulent pas d’autres états qu’arabes, dans la région et meme dans le monde s’ils le pouvaient, malgré tous les avantages et bénéfices qu’ils voient et souvent retirent de la culture occidentale…

Ils ne verraient dans la reconnaissance d’un état dans les frontieres de 1967, qu’une étape vers l’hanilation d’israel et bien sur les autres états comme l’iran et autres s’installeraient assez vite sur place et … confondraient leurs intérets avec ceux de l’état, et non le contraire, qu’ils déclareront avoir aider à créer et assez vite en ferait un dominion avec tout ce que cela veut dire.

Quelque fois il faut accepter que la paix n’est pas possible dans les circonstances actuelles .

Suicide toi ou je te tue semble etre l’offre des états arabes à Israel et à l’occident.

La réponse est: Je ne me suicide pas et tu ne me tue pas et je vais m’assurer que tu ne puisses pas le faire …

Quand il n’y a pas de solution à un probleme, il n’y a plus de probleme, il ne manque qu’une solution..

Comprends qui peut.

Eric

Eric1234

Je suis tout à fait d’accord avec l’article.

Nul ne veut revenir à la situation passée, 48 avant 48 ou avant 67.
Les arabes savent qu »ils ont tort, mais ils comptent sur la … des bons juifs pour nous embobiner…

Malgré leurs grands désirs les juifs génés, génés d’etre juifs ne nous convaincront pas.
Lorsqu »il y a conflit entre etre juif et etre de gauche ou d’ailleurs, ils devront choisir qui ils sont. Peut etre que le moment en fait est déja là, je ne sais pas .

Il est certain que présentement c’est la gauche, les gauches ?, qui sont le(s) plus virulantes contre Israel, n’importe quel Israel..

Personne ne peut raisonablement croire que le Hamas et meme le Fatha accepteront l’éxistence d’Israel comme pays juif, ils ont passé tout leur historique et leur raison d’etre à vouloir éliminer en tant que juif et meme pays autres que leur modele de pays.

Si le discours éxistentialiste est tres présent parmi les juifs de tous bord, je doute qu’il existe parmi la population arabe elle meme.L’arabe en general se fout d’israel, sauf pour s’en servir comme point de raielemnt contre quelqu’un et pour tenter d’expliquer ou justifier ses propres agissements et ou manque d’actions en tous domaines. Il suffit de voir qu’ils ne font rien dans tous les pays ou les arabes de tous bord et toutes croyances s’entretuent pour des raisons … arabes.

De fait ces tribus arabes qui ont conquis la région à la force du gleve semble oublier d’ou elles viennent et probablement ne savent pas ou elles s’en vont.

Nous n’avons rien à apprendre de ces gens là et ceux qui le veulent devraient se renseigner plus avant sur leur maniere de vivre et leurs valeurs fondamentales pcq c’est cela que les opposants israeliens d’israel surtout, défendent consciemment et ou inconsiemment.

Nos opposant locaux, errent en pensant défendre des valeurs juives en attaquant des juifs ou des faits juifs comme croire que la terre d’israel appartient aux juifs pour l’éternité, s’ils pensent que la terre d’israel n’est qu’un bout de terrain ou les gauchistes juifs ou non peuvent planter leur tentes et vociférer contre tout ce qui passe et ne leur ressemblent pas trop, qu’ils pensent encore car iln,aurait pas eu d’israel sans les juifs et il n’y en aura plus sans les juifs, les pays de gauche nous les juifs on connait cela, on a presqu’inventé la formule, Karl Mark et compagnie , rapellons nous.

Israel n’est peut etre pas le pays parfait, qui l’est ? mais je n’en connais pas de meilleur, peut etre que quelqu’un pourrait m’en indiquer.

J’attend. j’attend et j’attend encore…

Eric

serge027

Schlomo Avineri se trompe totalement. La reconnaissance d’un état arabe de Palestine sur les lignes de 67 incluant Jérusalem Est, N’IMPLIQUE EN RIEN UNE RECONNAISSANCE d’un état juif appelé Israël sur le reste de la Palestine. La meilleure preuve nous est donnée par Abbas qui ne VEUT pas reconnaitre la légitimité d’un état Juif à coté de l’état arabe. De plus le Hamas prend déjà ses distances et dit ne pas s’associer à la démarche de l’OLP auprès de l’ONU. Et même si à Dieu ne plaise, cet état de Palestine venait à se concrétiser, cela n’éteindrait EN RIEN les revendications ultérieures des arabes : retour aux frontières de 47 et retour de plusieurs millions d’arabes à l’INTERIEUR d’Israël. Le but de ce saucissonnage tout le monde le connait, mais hypocritement feint de l’ignorer. La liquidation totale et définitive du peuple et de l’état d’Israël, une deuxième Shoah et l’achèvement du travail d’Hitler.

maximilian

Madame Marrache ,je vous admire ,il m arrive souvent de lire vos chroniques..et je suis toujours en accord avec vous…trop parler de »deligitimation » terminera par servir aux arabes comme un slogan..et que ces juifs
israeliens qui nous portent prejudices,n ont qu a aller demander l asile politique à gaza-hamas-