Alors que les nations s’alignaient derrière une condamnation d’Israël, après l’opération de la Marine lundi matin au large de Gaza, des rassemblements ont été organisés mardi de Kiryat Shmona jusqu’à Eilat pour exprimer la solidarité des Israéliens envers Tsahal et montrer un « front uni » face aux détracteurs du pays.


PHOTO: AP , JPOST

Le mouvement Im Tirtzou a mené une série de manifestations dans les campus universitaires du pays, auxquels des centaines d’étudiants se sont joints, à l’université Technion de Haïfa, à l’université de Tel-Aviv, au campus du Mont Scopus de l’université hébraïque de Jérusalem, et à l’université Ben-Gourion de Beersheva.

Des étudiants agitaient des drapeaux d’Israël et brandissaient des pancartes sur lesquelles était inscrit : « Des activistes pacifiques ne frappent pas les gens avec des barres en acier » – faisant allusion aux violents affrontements qui se sont déroulés sur le Mavi Marmara. A l’université Ben-Gourion, où près de 1 000 personnes étaient rassemblées, on pouvait lire sur les panneaux « nous sommes venus avec des pistolets de peinture et nous nous sommes faits lyncher ».

« Nous te saluons Tsahal ! »

Quelques unes de ces manifestations ont déclenché des contre-protestations d’étudiants arabes et de gauche. Aux universités de Haïfa, et à de Jérusalem, des tensions se sont attisées entre les groupes, mais la police a empêché les deux camps de s’affronter. « S’ils les policiers »>Article original n’avaient pas été là, je suis sûr que les choses auraient dégénéré », témoigne un étudiant pro-Tsahal de l’université hébraïque de Jérusalem.

Mardi soir, des manifestations similaires se sont tenues du nord au sud du pays, organisées par le biais d’Internet, dans plus de 30 localités. A Jérusalem, près de 100 personnes se sont rassemblées sous le String Bridge à l’entrée de la ville en agitant des drapeaux israéliens et en criant « nous te saluons Tsahal ! ».

Alors qu’Im Tirtzou était responsable des événements sur les campus, d’autres rassemblements ont été spontanément organisés par le public. Pour Ronen Shival, directeur d’Im Tirtzou, les « terroristes ont appris que le champ de bataille s’était déplacé des attentats vers l’arène médiatique. L’appui turc dans cela est scandaleux. »

Lundi soir, près de 500 personnes se sont réunies à Tel-Aviv autour de l’ambassade turque pour soutenir l’armée, tenant des panneaux « Turquie = Hamas », et appelant les touristes israéliens à boycotter la Turquie.

Mouvements à Jérusalem-Est

Tous les rassemblements n’avaient toutefois pas pour but de soutenir Tsahal. Mardi matin, environ 100 Arabes de Jérusalem se sont rassemblés devant le consulat turc à Jérusalem-Est, en agitant des drapeaux turcs et en chantant des slogans contre l’armée. Des dizaines d’étudiantes palestiniennes auraient ensuite « tenté de bloquer la route 1 », selon la police, apparemment pour protester contre l’opération navale. Une femme a été arrêtée.

Un petit rassemblement dénonçant l’opération sur la flottille s’est par ailleurs tenue devant la porte de Damas plus tôt mardi. La foule a été dispersée pacifiquement par la police.

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