© 2009 AFP (Franck Fife)
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, indique dans une tribune au Monde, dont des extraits sont publiés jeudi dans l’édition en ligne du quotidien, qu’elle est d’accord pour l’organisation de « primaires ouvertes » pour désigner la personnalité que soutiendra le PS à l’élection présidentielle de 2012La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, indique dans une tribune au Monde, dont des extraits sont publiés jeudi dans l’édition en ligne du quotidien, qu’elle est d’accord pour l’organisation de « primaires ouvertes » pour désigner la personnalité que soutiendra le PS à l’élection présidentielle de 2012.

Le PS avait annoncé cette intervention de Mme Aubry dans la presse, à la veille de l’université d’été du parti à La Rochelle, où elle doit préciser sa position sur les primaires dès son discours d’ouverture vendredi.

« Réinventer la démocratie, c’est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l’organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat », écrit notamment la première secrétaire du PS dans sa tribune au « Monde », qui doit être publiée dans l’édition datée du 28 août.

La première secrétaire cependant « ne précise pas, dans sa tribune, la notion de +primaires ouvertes+ alors qu’au sein du PS un débat s’est fait jour sur cette question : faut-il réserver ces primaires uniquement à des candidats socialistes ou les ouvrir à des candidats venus d?autres partis de gauche, des mouvements écologistes voire du MoDem ? », écrit encore le quotidien

« Mme Aubry n’évoque par ailleurs que brièvement dans sa tribune la question des alliances, alors que le débat sur l’opportunité d’un rapprochement avec les Verts mais aussi avec le MoDem est reparti de plus belle au sein du PS », ajoute-t-il.

« Elle assure juste que +c’est un PS porteur de valeurs et d’idées, modernisé dans son fonctionnement qui doit s’ouvrir à toute la gauche+ et que +le projet précédera les alliances, c’est incontournable+ », écrit encore Le Monde.
François Hollande à l’Assemblée nationale, en janvier 2009

Lancée par la jeune garde du parti, notamment Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, qui a mis sa démission dans la balance, l’idée de primaires a fini par faire consensus dans le parti. Opposés ou réservés, des ténors comme Bertrand Delanoë, Laurent Fabius ou François Hollande s’y sont en fin de compte résignés.

Trois proches de l’ex-Premier secrétaire, Michel Sapin, Bruno Le Roux et Stéphane Le Foll, ont toutefois souhaité mercredi qu’elles soient limitées au choix du candidat socialiste et non de toute la gauche.

La question de la date du lancement du processus -avant ou après les régionales – et des alliances que pourraient entraîner les primaires, notamment avec le MoDem, est loin d’être tranchée au sein du PS. Vincent Peillon a déjà dit qu’il était favorable à une alliance avec le mouvement centriste de François Bayrou.

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez, après avoir tendu la main à la gauche en participant aux ateliers de Vincent Peillon à Marseille, a assuré mercredi que son parti n’était pas concerné par les primaires.

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