Ces rues de l’East End de Londres furent le foyer d’environ 200.000 Juifs au début du 20ème siècle, beaucoup d’entre eux ont fui la persécution religieuse et la crise économique sur le continent européen et la Russie.
Maintenant, ce nombre a diminué de manière significative.
Mais ils restent encore des vestiges du passé. Nous nous sommes promenés dans le passé pour découvrir l’histoire de l’East End.
Les échos d’une époque révolue juive résonnent encore tout au long du East End londonien.
Il accueille désormais des bars branchés, des cafés et des clubs – et abritait environ 200.000 Juifs au début du 20e siècle.
Beaucoup ont été contraints de fuir l’Europe de l’Est en raison de difficultés économiques et de la persécution.
Nous sommes partis en promenade à travers le passé avec notre guide Phil Walker, qui organise des promenades dans l’East End.
Parmi les lieux les plus connus, de cette promenade au cœur de la communauté juive de Londres, se trouve Sandy Row.
Phil Walker, guide touristique dans l’East End juif :
« J’ai d’abord découvert cette synagogue il y a dix ans quand j’étais sur une promenade guidée dans l’East End de Londres.
Et je suis entré et j’ai découvert cet intérieur fantastique et magnifique et le monsieur qui m’a fait visité m’a dit: «puis-je vous faire remarquer quelque chose de spécial au sujet de ce lieu ?»
J’ai dit «oui, je veux bien. Tout est très, très orange».
Et il a dit, «savez-vous pourquoi ?»
Donc je lui ai dit, «je ne suis pas sûr».
Il m’a alors raconté que cette synagogue a été fondée par des Juifs néerlandais en 1854, je crois, et la couleur nationale des Pays-Bas est le orange bien sûr. »
Sandy Row est la plus ancienne synagogue ashkénaze de Londres avec un intérieur magnifique où l’illumination semble être d’origine.
Trevor Marshall est le secrétaire des mariages.
Trevor Marshall, secrétaire des mariages, synagogue Row Sandy :
« Parfois, quand vous parlez de l’East End aux personnes vivant dans les banlieues, les gens disent « oh Je ne veux pas parler de ça, c’était une autre époque, nous n’avons jamais été comme ces pauvres, ma famille n’a jamais été pauvre, mais la réalité est bien différente et il peut y avoir un peu d’abnégation ici.
Donc, il est bon de montrer aux gens ce qu’ils peuvent voir s’ils visitent Sandy Row, ce qu’elle représente. »
Nous nous sommes ensuite dirigés à la soupe populaire juive pour les pauvres.
Phil Walker, guide touristique dans l’East End juif :
« Les soupes populaires étaient situées partout dans l’East End de Londres et elles étaient très, très nécessaires.
Les gens n’avaient pas de quoi manger, n’avaient pas de chaussures à porter, leur pauvreté était incroyable et il n’y avait pas d’état providence pour aider les gens en difficultés.
Ainsi, ces institutions ont rempli un rôle très important. »
Sur Middlesex Street on peut encore trouvé la boulangerie Kosoff où vous pouvez faire un saut pour un bagel au bœuf salé.
A côté, se trouve le tailleur sur mesure juif Stanley Ley qui propose une confection sur mesure pour les hommes, spécialisée dans les vêtements de cérémonie et les costumes juridiques.
Enfin, nous arrivons à Saint-Botolph.
Bien que ce soit l’Église d’Angleterre, elle dispose des influences juives et un garçon du quartier en particulier a fait beaucoup de bien.
Phil Walker, guide touristique des juifs Promenades East End :
« Eh bien Marcus Samue commencé ici.
Il était maire de Londres et sa famille, lui en particulier, a fondée Shell Oil.
La famille a des origines très, très humbles.
Et ils ont commencé dans ce domaine avec un curieux magasin de coquillages. Les victoriens aimaient les coquillages et donc quand il a découvert les avantages du kérosène qui devenait de l’essence, le symbole de sa société nouvellement créée était une coquille. »
Des promenades comme celle-ci et ces membres de la communauté juive font revivre le passé.
Cindy Martin, JN1, Londres/ JN1 Article original
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